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14 février 2018 à 20:59 | lysnorine (#9752)

« INTERVIEW du Professeur Richard A. Werner », « Critique de l’École économique de Chicago »
(Tohiny)

« Le développement équitable et la prospérité pour tous sont possibles – ici et maintenant. Ce n’est pas l’économie réelle, mais de FAUSSES THÉORIES qui EMPÊCHENT UN VÉRITABLE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE »

Horizons et débats :
Dans votre exposé, vous avez attiré l’attention sur le modèle économique spécifique IMPOSÉ aux pays en voie de développement au cours de la décolonisation pour quand même continuer à les tenir sous contrôle. Quelles sont les critiques que vous adressez à ce modèle ?

Richard A. Werner :
Dans l’exposé, j’ai traité trois points principaux. Premièrement, qu’on a dit à ces pays : « Vous voulez croître, vous développer. De quoi a-t-on besoin dans ce cas ? On a besoin d’économies. Mais il y a peu d’épargne dans les pays en voie de développement. Bon, là justement, nous pouvons vous aider. Ce qui vous manque, vous pouvez l’EMPRUNTER auprès de NOS BANQUES. »

En 1936, justement, le modèle de Keynes dit qu’en tout premier lieu, on a d’ABORD besoin d’ÉPARGNE – par ailleurs, Keynes CHANGE SON OPTIQUE SUR LA QUESTION À 180 DEGRÉS car MÊME s’il avait déclaré AUPARAVANT, il faut en passer par les CRÉDITS, dans sa THÉORIE de 1936 [The General Theory of Employment, Interest and Money], il dit : « NON, il faut d’ABORD de l’ÉPARGNE » et IL NE PARLE PLUS DE CRÉDITS. . [...]

En tout cas, ce NOUVEL argument de Keynes [CRÉDITS] a été utilisé APRÈS LA GUERRE par les économistes HARROD et DOMAR pour leur modèle de CROISSANCE économique, et il a pris une très grande influence dans les pays en voie de développement. Il était alors SOUTENU par le FMI, la BANQUE MONDIALE ainsi que par les BANQUES DE DÉVELOPPEMENT et on l’a finalement adopté de facto de façon universelle. Et ce qu’il signifie est exactement cela : les pays en voie de développement peuvent EMPRUNTER À L’ÉTRANGER l’argent indispensable à une nécessaire CROISSANCE, s’il n’est pas disponible localement. Naturellement, les banques internationales étaient là pour le leur prêter. Cependant la RÉALITÉ était bien DIFFÉRENTE :

premièrement, ce n’est pas vrai, ON N’A PAS BESOIN DE CET ARGENT-LÀ POUR LA CROISSANCE, CAR ON PEUT PRODUIRE DE L’ARGENT PAR LA CRÉATION LOCALE DE CRÉDIT.
(hofaranana)

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