Les déclarations et affirmations du président Marc Ravalomanana relatives à Roland Ratsiraka comme étant le cerveau sinon l’instigateur des actes de vandalisme dans différentes localités de l’île sont apparemment fausses. Au point de presse électronique en date d’hier 29 janvier 2009, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes a fait des déclarations et répondu aux questions dont l’une parmi elles est rapportée ci-dessous : − Question : Le président malgache Marc (…)

Interviewé par téléphone par la télévision francophone TV5 dans la soirée du Jeudi 30 janvier, Andry Rajoelina a implicitement reconnu qu'un des scénarios possibles étudiés pour la sortie de crise était une cohabitation entre le Président Ravalomanana et un gouvernement incluant des membres de l'opposition. Selon lui, la mise en place d'une transition est justifiée par le fait que le gouvernement et le Président en place ont gravement sous-estimé les revendications de la population en ce (…)

L’association politique OTRIKAFO est ferme : « une transition est inutile car c’est un organe qui ne sert qu’à partager le gâteau. Toutefois, il faut consolider le mouvement populaire car l’objectif est de réaliser les aspirations profondes du peuple malgache ». Tels sont les propos de Andrianjaka Rajaonah, hier à Ampatana (Andravoahangy Ambony), où il a lancé un appel à tous les membres OTRIKAFO et à tous les patriotes d’étoffer le mouvement qui gagne déjà les diverses régions de l’île. (…)

La communauté internationale et en particulier la France et les Etats-Unis doivent rester à l’écart de l’affaire qui oppose le régime au mouvement populaire conduit par Andry Rajoelina, le Maire de la capitale. C’est l’opinion partagée par beaucoup d’observateurs nationaux. Ces observateurs ne sont pas des nationalistes ni des extrémistes de gauche ou de droite bien que certains s’affichent comme étant membres de l’association Otrikafo. Cette dernière est connue pour ses positions radicales (…)

La crise a semble-t-il fait sa première victime dans les hauts emplois de l'État, puisque le général Lucien Raharijaona, commandant de la gendarmerie nationale et commandant de l'état-major mixte opérationnel (Emmo/nat), a été démis de ses fonctions lors du conseil des ministres de ce Jeudi 29 janvier. Le général Raharijaona paie sans doute ainsi les contacts publics que l'Emmo a eu avec Andry Rajoelina, contacts qui avaient été présentés comme indispensables pour rétablir l'ordre. Le (…)

Un appel a été lancé hier par les représentants de la communauté internationale à Madagascar. Cet appel insiste sur l’importance du dialogue et sur la nécessité d’éviter la violence. Il est plus que jamais temps de trouver une solution à la crise actuelle indique Monseigneur Augusto Kasuja, Doyen du corps diplomatique. Après avoir tiré le 25 janvier dernier, la première sonnette d’alarme, la communauté internationale estime aujourd’hui qu’elle a prêché dans le désert. Elle regrette que (…)

« Le calme est revenu à Antananarivo grâce aux organisations imposées dans la collaboration entre les fokonolona et les forces de l’ordre ». Telle a été l’affirmation du président de la République Marc Ravalomanana hier après-midi, avant le tenue d’un conseil des ministres à Iavoloha. Il se dit être à l’origine de cette organisation devant la presse convoquée à ce conseil. Il n’a pas tenu compte des négociations qui ont eu lieu entre l’EMOREG et le maire de la capitale Andry Rajoelina. En (…)

Les Chefs de certaines Régions commencent à prendre la même mesure, en constatant la propagation du trouble dans tout Madagascar. C’est le cas par exemple dans la région de Vakinankaratra avec la ville d’Antsirabe et dans la région d’Atsinana, avec la ville de Toamasina. Ainsi, la capitale donne toujours l’exemple aux autres localités de l’Île. Les actes de vandalismes sur les propriétés du président de la République ont commencé à Antananarivo lundi dernier. Puis tous les points Malagasy (…)

Fermeté des propos et démonstration de force. Le retour au pays du chef de l’Etat a été ponctué hier, par une ferme reprise en main de la situation, suivie d’un bain de foule sur les seize kilomètres séparant l’aéroport d’Ivato à son domicile privé à Faravohitra. « Je ne supporte aucune violation de la Constitution dont je suis le garant. Nous sommes arrivés au seuil de saturation car aucun gouvernement au monde n’accepterai la confiscation du pouvoir de cette manière. » Propos plus que (…)

« Je suis prêt à diriger une transition si la population me choisit », a déclaré samedi dernier le maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo. Il a réitéré cette déclaration aussi bien à Ambohijatovo que sur la place du 13 mai. Après avoir demandé la démission du gouvernement tout entier, le maire de la capitale a annoncé qu’il est prêt à diriger la transition qui fera suite à la démission du gouvernement. Le maire Andry Rajoelina a insisté dans ses discours qu’il n’est influencé par (…)

Les démonstrations de force se poursuivent. Chacune des parties en présence utilise les moyens de communication en sa disposition. Avant-hier, ce fut le mouvement conduit par le Maire Andry Rajoelina qui a rempli le jardin d’Ambohijatovo et envahi par la suite la Place 13-Mai. Hier, ce fut le tour des tenants du régime qui a saisi l’occasion du retour de Marc Ravalomanana d’une mission d’Afriue du Sud. Pour beaucoup, la définition de la démocratie est de nouveau remise sur le tapis : (…)

Les appels à la désobéissance civile se multiplient. La Place 13-Mai qui est interdite à toute manifestation a été envahie et le serait encore ce jour si l’on en croit aux discours du jardin d’Ambohijatovo de samedi dernier. Les barrages de grosses pierres et notamment de bacs à ordures sont érigés à l’entrée des points sensibles ou des sites jugés ayant des intérêts « démocratiques ». Ce sont précisément : le local qui abrite l’émetteur de la radio VIVA à Ambohimitsimbina, les locaux de la (…)

« Nous, membres du Tiako i Madagascar et nos partisans, nous demandons à la population de bien réfléchir et de bien approfondir la réalité des choses en ce moment ». Telle est la déclaration faite par les membres du bureau permanent du parti présidentiel dans la nuit de samedi dernier à l’Auditorium Ankorondrano. Après avoir entendu les déclarations faites sur la place du 13 mai durant la journée, le bureau politique s’est réuni très tard dans la soirée pour sortir un communiqué. « Face à la (…)

L’appel du préfet de police d’Antananarivo, Edmond Rakotomavo a atterri dans le vide. Il a incité la population tananarivienne à ne pas venir à Ambohijatovo dans un communiqué qu’il a publié le vendredi interdisant le meeting d’Ambohijatovo vainement. La préfecture de police n’est pas le seul représentant de l’Etat au niveau de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA). Il y a aussi la Région Analamanga. « Le chef de Région est à la fois premier responsable de l’Exécutif régional et le (…)

En passant par les barrages. Qui sont réapparus dans diverses rues de la capitale depuis samedi. Des barrages constitués de bacs à ordures de la commune indiquant par la même occasion leur auteur. En outre, des vitres brisées, des jets de pierres, des piétons tabassés… ont émaillé la nuit de dimanche. La démocratie populaire s’est transformée hier, en début de soirée, en violences urbaines dans certains quartiers de la capitale. Notamment aux 67 ha, Andavamamba, Ambohipo, Ambohimanarina, (…)

Comme prévu, le parti présidentiel sort du bois. Ce samedi, il passe à la contre-offensive en organisant les vœux de bonne année pour les membres issus des six arrondissements de la capitale. Un prétexte pour battre le rappel des troupes. Hier, une grande réunion s’est déroulée au siège du parti à Ankorondrano où plus de 1500 personnes ont déjà répondu présents à l’appel des responsables. La consigne reste la même pour tous : « rétablir la vérité, démentir les mensonges et les farces du camp (…)

« Didier Ratsiraka n’est pas forcement derrière Andry Rajoelina, mais Ratsiraka et consorts peuvent surgir de nulle part à tout moment comme une ombre, suite au mouvement actuellement dirigé par Andry Rajoelina ». C’est l’inquiétude d’un administrateur civil, servant l’intérêt du pouvoir central à l’intérieur de la Commune Urbaine d’ Antananarivo (CUA). Cette haute personnalité de l’Etat a tenu à garder l’anonymat par peur des sanctions disciplinaires et des mauvaises interprétations de ses (…)

La tension monte et il semble que c’est l’escalade qui est enclenchée. D’un côté comme de l’autre, les propos laissent perplexe. Le président Ravalomanana se veut légaliste et se déclare prêt à dialoguer, à discuter, tout en manifestant une certaine arrogance paternaliste. Le maire Andry Rajoelina, de son côté, exprime une détermination téméraire et son discours est proche du populisme, pour ne pas dire plus. Une personne ressource à laquelle le président a fait appel lors de la rencontre (…)

De passage à Mahajanga hier, Ratsiraka Roland a réuni son monde au Nouvel Hôtel. Là, il dévoilé l’ultime objectif de la démarche actuelle de l’opposition : « renverser le pouvoir du président Ravalomanana Marc ». Pendant deux heures de temps, il a fait vivre à ses invités et aux journalistes présents l’inauguration de la place de la démocratie d’Ambohijatovo samedi dernier. Il a aussi révélé dans ses diatribes contre le chef de l’Etat, entre autres, que « l’avion présidentiel Air Force II a (…)

Les fins de semaines commencent à se ressembler pour le préfet de police d’Antananarivo. Deux vendredis de suite, en effet, le représentant de l’Etat publie un communiqué. Cette fois, Rakotomavo Edmond déclare le plus sérieusement du monde que « le rassemblement d’Ambohijatovo (de ce matin) est illégal ». Il se croit alors en droit de lancer « un appel au vahoakan’Antananarivo, en qui (il) fait confiance, de ne pas s’y rendre ». Le préfet concède en outre qu’il « s’en remet à la sagesse des (…)