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Economie

Rapport IETI 2022

43,80% des exportations proviennent du secteur minier

samedi 22 février | Mandimbisoa R. |  2090 visites  | 6 commentaires 

Le rapport de l’IEITI 2022 révèle que le secteur minier a représenté 43,80 % des exportations malgaches cette année-là. Dans ce rapport présenté officiellement vendredi au Mining Business Center d’Ivato, il a été souligné que l’exploitation des ressources naturelles a également contribué à hauteur de 4,50% du PIB national, mettant ainsi en évidence son rôle clé dans l’économie du pays.

Face à ces chiffres, le ministre des Mines, Olivier Rakotomalala Herindrainy, a insisté sur la nécessité de renforcer la gouvernance et la transparence dans la gestion des revenus miniers. « Le respect des normes de l’EITI est essentiel pour assurer une redistribution équitable des richesses minières au profit de la population malgache », a-t-il déclaré. Il a également mis en avant l’importance d’une collaboration accrue entre les acteurs du secteur pour garantir une meilleure exploitation des ressources.

Madagascar, adhérent à l’EITI depuis 2008, poursuit ses efforts pour se conformer aux exigences internationales en matière de transparence. Depuis son intégration, le pays a publié 11 rapports et vise une nouvelle évaluation en 2027 afin de renforcer davantage ses mécanismes de gouvernance. Ce processus de mise en conformité témoigne de la volonté des autorités d’améliorer la gestion des ressources minières et d’assurer un suivi rigoureux des recettes générées.

Ce cadre de gouvernance, impliquant l’État, le secteur privé et la société civile, constitue un levier essentiel pour optimiser l’impact du secteur minier sur le développement du pays. Il permet d’assurer une meilleure répartition des revenus, tout en veillant à minimiser les impacts environnementaux et sociaux liés à l’exploitation des ressources.

Avec une contribution aux exportations dépassant 43 %, l’enjeu principal réside désormais dans la redistribution efficace des revenus miniers pour favoriser un développement économique inclusif et durable. Les autorités malgaches sont ainsi appelées à mettre en place des mécanismes innovants afin de garantir que les bénéfices du secteur profitent pleinement à l’ensemble de la population.

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6 commentaires

Vos commentaires

  • 22 février à 14:12 | lé kopé (#10607)

    Comment peut on espérer une redistribution équitable des ressources minières au profit de la population Malagasy si :
     Des lingots d’or se volatilisent dans le coffre fort du Ministère des mines .
     Une autre quantité d’or se fait intercepter en dehors de nos frontières , notamment en Afrique du Sud et aux Comores , sans aucun espoir de retour au Pays .
     Si de grandes entreprises comme Gem Field , se font racketter par la Directrice du Cabinet de La Présidence en Angleterre , qui y a purgé sa peine ,après sa condamnation sans équivoque .
    Bref comme dirait l’adage , c’est comme de l’eau jeté sur le dos d’un canard , et les différents rapports comme à l’EITI , pour se conformer aux exigences Internationales en matière de transparence , auront les mêmes effets que les promesses en l’air du Sucré du peuple .
    Cest à dire , nul et non avenu ...

    • 24 février à 01:20 | Albatros (#234) répond à lé kopé

      Bonsoir Lé Kopé !.

      Je rajouterai qu’il est difficile de mettre en scène, avec moult photographies de propagande la phrase du sinistre des mines :
       « Le respect des normes de l’EITI est essentiel pour assurer une redistribution équitable des richesses minières au profit de la population malgache » !.

      Madagascar est adhérent de l’EITI depuis 2008 (la date vous dit quelque chose ?), mais a du mal à respecter ses normes !!!!!.
      Certainement à cause des 2 années blanches du COVID et à la guerre en Ukraine !.
      Ou, peut être, à cause de la faiblesse de l’Opposition ?! ou des « anciens dirigeants » ?!.

       « Les autorités malgaches sont ainsi appelées à mettre en place des mécanismes innovants afin de garantir que les bénéfices du secteur profitent pleinement à l’ensemble de la population », écrit Mandimbisoa, mais comment le « charismatique-révolutionnaire-visionnaire-terreur des tatamis- ....etc... », va-t-il pouvoir mettre en place ces mécanismes s’i l n’y a pas de ruban d’inauguration à couper devant les photographes de la presse internationale ?.
      Surtout qu’il ne faut pas oublier les « 2 années blanches » du Covid, la guerre en Ukraine et les « détracteurs andafiens » qui ne connaissent rien de Madagascar !.

      « Drill, Gasy, drill » !!!!! (Cette remarque ne s’adresse pas à Lé Kopé. Vous l’aurez compris !).

      @+

    • 24 février à 01:25 | Zora (#10982) répond à lé kopé

      Albatros
      J’aime bien votre humour...

  • 24 février à 01:29 | Albatros (#234)

    Pour ceux (et celles !) que cela intéresse :
    https://eiti.org/sites/default/files/2024_12_30_RAPPORT-ITIE-2022.pdf

    Bonsoir Zora.
    Peut-être de l’humour noir et triste !.

    • 24 février à 09:28 | Jipo (#4988) répond à Albatros

      Bonjour .
      Quand je dis que les Malgaches aiment les acronymes, TROIS PAGES ?
      Ce n’ est plus de l’ amour c’est de l’ addiction !

  • 24 février à 01:52 | Albatros (#234)

    Extrait du rapport mentionné précédemment :

     « Le 04 novembre 2024, le Conseil d’Administration de l’ITIE International a révisé le calendrier des validations des pays6 par la décision n°2024-052/BC-354. Ainsi, la quatrième validation de Madagascar se fera à partir du 1er janvier 2027. »

    @+