« Tout est arrivé par la faute du TIM : inflation, paupérisation, mainmise des étrangers sur l’économie nationale. » C’est en résumé ce que déclare le parti Monima par la voix de Jacky Ravalison, son secrétaire fédéral, et de Jean de Dieu Randriamampianina, son secrétaire fédéral adjoint, à l’issue de nombreuses concertations de ses membres durant ce mois de mai. Par ailleurs, ce parti de feu Monja Jaona accuse également l’Etat de fouler au pied le choix des électeurs de la capitale qui ont rejeté le TIM lors des dernières élections municipales. À preuve, toujours selon le bureau fédéral du Monima, les divers obstacles et embûches visant à empêcher le nouveau maire de concrétiser librement son programme, notamment l’interdiction pour ce dernier de désigner les chefs de fokontany ou le déclassement de la commune urbaine d’Antananarivo à la 5è catégorie en matière de trésorerie.
Enfin, une mise en garde est lancée à l’endroit de l’édile de la capitale d’éviter toute collusion avec un Etat qui n’a nullement œuvré pour le bien-être de sa population, loin s’en faut. Un Etat TIM, totalitaire qui bafoue la démocratie, et contre lequel le bureau fédéral du Monima incite à se solidariser.
Recueilli par N. Randria