
Le maire d’Antananarivo est monté hier au créneau. Après la descente du ministre de l’Eau à Andralanitra pour confirmer la mise sous tutelle de son département du SAMVA. Andry Rajoelina dénonce la « dictature et l’injustice » qu’il subit depuis son élection à la mairie. De la part du gouvernement bien évidemment. Il a alors égrené les « sabotages » dont il est victime : 1- la non- désignation par le maire des chefs de Fokontany, 2- la confiscation des fonds privés de la commune par le Trésor, 3- l’obligation imposée par le gouvernement à la CUA de payer ses dettes depuis 1980, 4- l’ingérence de l’ATT dans la gestion de la gare routière d’Ampasampito et 5- la nationalisation du service d’assainissement et de voirie d’Antananarivo par l’Etat.
Pour lui, « ces obstacles visent à priver le maire de ses prérogatives, et surtout à l’empêcher d’honorer ses engagements pris devant les électeurs ».