Les députés ont adopté, ce jeudi 11 décembre 2025 au Palais de Tsimbazaza, une résolution portant création d’une commission d’enquête parlementaire sur la gestion de la Jirama. Cette initiative intervient après plusieurs années de problèmes récurrentes d’électricité et d’eau, malgré les financements importants alloués à cette entreprise stratégique.
La crise persistante a nourri un vif débat national. Les délestages et les perturbations de l’approvisionnement en eau ont affecté l’activité économique, aggravé les tensions sociales et pesé sur le climat politique. Dans ce contexte, la demande citoyenne pour davantage de transparence et de redevabilité s’est intensifiée, notamment sur l’utilisation des fonds publics injectés au fil des années dans les caisses de la société.
L’ouverture de l’enquête fait suite à une lettre envoyée par le ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures, Ny Ando Jurice Ralitera, sollicitant officiellement l’intervention du Parlement. Dans sa communication, le président de l’Assemblée nationale, Siteny Randrianasoloniaiko, a affirmé que la Chambre basse partage « entièrement » les inquiétudes soulevées par le ministère sur la situation de la Jirama, dont les difficultés ont, selon lui, un impact profond sur la vie quotidienne des citoyens à travers l’île.
Siteny Randrianasoloniaiko rappelle que l’État, actionnaire unique, a mobilisé des ressources financières considérables pour assurer le fonctionnement de la Jirama, sans que les résultats attendus ne soient visibles. D’où, insiste-t-il, la nécessité de rechercher la vérité, d’établir la transparence et de déterminer clairement les responsabilités de chacun.
Conformément à l’article 93 de la Constitution, l’Assemblée nationale mènera cette enquête parlementaire avec l’appui de la Cour des comptes. Une commission de 15 membres a été mise en place, chargée d’examiner les dysfonctionnements persistants, de proposer des solutions concrètes et de contribuer à l’élaboration d’un plan de redressement. Le député Razafindramasy Faralahy Célestin, élu du district de Benenitra, a été nommé président de cette commission.
Le président de l’Assemblée nationale indique enfin que les députés attendent la transmission des documents nécessaires, notamment les contrats liant la Jirama à ses différents fournisseurs d’énergie. Ces pièces, précise-t-il, peuvent être collectées rapidement via le Conseil d’administration, qui doit instruire la direction générale de les communiquer sans délai.
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Vos commentaires
Pourquoi attendre des années avant d’entamer une enquête Parlementaire à la JIRAMA , mais aussi dans d’autres secteurs où les comptes sont nébuleux ?
La Banque Mondiale a plusieurs fois dénoncé la subvention allouée à perte (pas pour les Dirigeants), occasionnée par ce flux d’argent illimitée .
La Directrice Générale de la Jirama a clairement spécifié qu’elle est prête à divulguer les accords entre la Société et les fournisseurs d’énergie , si besoin est .
Nous attendons la suite après les ...injonctions de l’Assemblée Nationale .
Au même titre mais dans l’Hexagone , une Députée Ecologiste , appuyée par la France Insoumise a demandé une enquête Parlementaire sur l’exfiltration du Calife par le Régiment Parachutiste et d’infanterie de Marine (RPIMA) , basé à La Réunion .
Est ce que depuis la prise du Pouvoir des Colonels , le cas de Madagascar s’inviterait il sur la scène Internationale ? Wait and See .
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Les débâcles de la Jirama ont commencé après le coup d’Etat de mars 2009, et la prise de pouvoir par le Calife sous la bénédiction du monseigneur depuis l’épisode de l’Episcopat Antanimena appuyé par des soldats rebelles armés de Kalachnikovs...
Ainsi, le premier PCA post coup d’Etat de la Jirama n’est autre que l’actuel député de Morondava, un élu sous la banniere orange du Calife Rainilaingarivony, devenu un français fugitif depuis...
Il était à la fois le Secrétaire Général de la présidence de la transition de 2009...
A cette époque ténébreuse de l’histoire politique de Madagascar, il a été décidé que toutes les passations de marché et contrat d’un montant supérieur à 200 millions Ariary devraient recevoir la validation préalable de la présidence de la transition...
Et ce même député est aussi actuellement le président de la chambre d’accusation de la HCJ dont dépend toute éventuelle poursuite à l’encontre des hautes autorités de la République pour des actes contraires aux intérêts publics durant l’exercice des fonctions au sein de l’Etat par ces hautes autorités...
On verra la suite des enquêtes parlementaires envisagées quand on sait pertinemment que beaucoup parmi ces députés ont été parmi les bénéficiaires des actes délictueux commis par l’ancien régime du français pilleur fugitif...
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Le putsch DE.2009 avait pour principalbacteurcetcsurtout FINANCEUR le karana vazahaxtaratasy francafricain HIRIDJEE dont Ravalolanana n’avantageait pas les petites.affaires.....
Ensuite le valet sous influence de la mafia francafricaine : Rainilainga fut adoubé PRM...
ETC
ETC
ETC
On finit par répéter sans cesse ce que tout le monde sait depuis longtemps....
SAUF :
DANS LES CASES EN FALAFA !!!!
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A partir de 2009
La JIRAMA est sous la coupe réglée des FRERES KARANA HIRIDJEE
qui tiennent les de FOURNITURES MONOPOLISTIQUE de tout genre de la JIRAMA
– pétrole et essence
– matériel
– POUR L’ENERGIE THERMIQUE
COMME POUR L’ÉNERGIE SOLAIRE.
— IL DOIT Y AVOIR DES
LICENCES D’EXCLUSIVITE !
Par la grâce de la MAFIA.
— il est inimaginable que la jirama.soit incapable de prospecter ses fournisseurs. !!!
D’ailleurs qui a saborde SOLIMA ???