
En passant par les barrages. Qui sont réapparus dans diverses rues de la capitale depuis samedi. Des barrages constitués de bacs à ordures de la commune indiquant par la même occasion leur auteur. En outre, des vitres brisées, des jets de pierres, des piétons tabassés… ont émaillé la nuit de dimanche. La démocratie populaire s’est transformée hier, en début de soirée, en violences urbaines dans certains quartiers de la capitale. Notamment aux 67 ha, Andavamamba, Ambohipo, Ambohimanarina, Ampefiloha, etc. Des actes de brutalités gratuites et aveugles contre les passants et aussi contre les partisans du chef de l’Etat, venus le voir à son retour d’Afrique du Sud. Certains des blessés sont des enfants en bas âge, des femmes et même des journalistes, victimes d’éclats de verre et de cailloux. Sans parler des joutes entre les partisans qui ont du mal à se contenir. Au moment du bouclage, quelques plaintes ont été entendues ici et là mais pas encore d’arrestations. Les acteurs de ces violences ont sans doute profité de la nuit pour se tailler. A Ampefiloha et dans d’autres quartiers, les hommes valides ont veillé la nuit pour préserver la sécurité publique. En ces temps difficiles, le gouvernement doit prendre rapidement les mesures qui s’imposent.