
En visite à Madagascar dans le cadre de la sensibilisation pour l’utilisation du Sri. Jim Carrey, l’acteur canadien, célèbre pour ses gestes comiques, n’a pas oublié de partager ses acquis dans le monde du cinéma hollywoodien aux réalisateurs locaux.
• Madagascar Tribune : Votre impression sur Madagascar en matière cinématographique ?
– Jim Carrey : (Rires) Je suis déçu parce que, je n’ai pas vu de lion, or dans le film d’animation « Madagascar », il y avait un lion. Franchement, je n’ai pas encore vu de films malgaches mais Madagascar est un pays formidable et j’ai repéré quelques endroits encore inexploités, idéals pour tourner des films. Moi-même, j’ai un projet qui va dans ce sens, mais le programme reste à déterminer.
• Qu’est ce qui manque encore pour les productions cinématographiques en Afrique, surtout à Madagascar ?
– Il faut reconnaître que c’est difficile de réaliser un film, mais cela n’empêche pas de croire au miracle, comme je l’ai fait. A part cela, Madagascar doit tout faire pour participer à un ou quelques festivals de cinéma pour mieux jauger le chemin à gravir.
Mais ce n’est pas seulement une affaire des producteurs, l’Etat doit prendre ses responsabilités.
• Quelques astuces pour les réalisateurs malgaches ?
– Il faut toujours avec soi une caméra. C’est essentiel ! A part cela, l’exploitation de ce qui existe ici en matière de scénario reste un point positif. Ce qui implique une perpétuelle recherche afin d’améliorer les productions. Sur le plan personnel, la fierté sur ce qu’on fait est le levier pour une motivation sans faille. Cela n’enlève en rien à la considération de la corrélation entre le besoin du réalisateur et du public, qui est la base de la réussite d’un film.
• Considérez-vous les films au support numérique comme du cinéma ?
– Oui, avec l’évolution de la technologie, la numérisation des données est inévitable. C’est plus avantageux en termes de temps et de coûts. Et tôt ou tard, tout le monde va utiliser le système 3 D.
Propos recueillis par Rindra Rakotondrafara