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Septième art

Jerry Marcoss et Onja font la vedette dans Jalôko

jeudi 26 février 2009 | Arena R. |  2278 visites  | 1 commentaire 

Bien que la retombée de la participation des chanteurs vedettes dans le cinéma malgache ne se faisait pas sentir jusqu’ici, Scoop Digital n’a jamais douté de son choix. Les héros de la maison de production dans son prochain long-métrage de 85 minutes intitulé « Jalôko » ne sont autres que Jerry Marcoss et Onja ex-Tinondia. Ce sont deux artistes en pleine carrière, très connus dans le pays et surtout dans le domaine de la musique tropicale chaude.

« Jalôko sortira en public, c’est-à-dire en salle, au début du mois de mars partout dans le pays », déclare Mamitiana Razafimandimby, producteur et réalisateur, lors de la présentation de ce nouveau produit, mardi au nouveau siège de la maison de production à Androndra. La première projection avait été prévue le 14 février dernier, mais à cause de la crise qui prévaut dans le pays, entraînant l’annulation de nombreux rendez-vous culturel, elle a été reportée.

Inspiré d’une histoire datant de l’époque royale, Jalôko est un film du genre dramatique mêlant aventure et suspense. L’héros du film, (Jerry Marcoss), est surnommé « Jalôko », littéralement gigolo, un personnage typique vivant dans la communauté d’hors-la-loi. Mais avec son grand cœur, il est parvenu à séduire la fille unique du roi, la princesse (Onja). Mais rien ne s’est passé aussi facilement que cela pour les héros folkloriques. Ils ont dû surmonter de nombreux obstacles.

« Les deux acteurs principaux du film ont été sélectionnés parmi quelques artistes célèbres malgaches », confie Mamitiana Razafimandimby. « Leurs profils et leurs talents répondent bien aux critères recherchés », poursuit-il. En effet les origines respectives des deux acteurs, Jerry Marcoss venu du Nord et Onja du Sud, n’ont jamais été le fruit du hasard. Dans le film, « on peut même rencontrer les représentants de toutes les 18 tribus de Madagascar », dévoile-t-il.

« Ni Onja, ni Jerry Marcoss ne se sont jamais imbus de leur célébrité sur scène lors des séances de tournage », témoigne un autre acteur du film. « Ils ont dû apprendre comme tout le monde les nécessités dans le rôle d’acteur », ajoute le producteur. « Avec leur talent et un peu d’effort et malgré quelques difficultés au passage, ils ont pu maîtriser leurs rôles respectifs », enchaîne-t-il..

Onja et Jerry Marcoss ont fait leurs premiers pas dans le cinéma à travers Jalôko. « De la musique au cinéma ? Cela n’a jamais été facile », lance le « Robin des Bois » du film. « Malgré tout, je peux vous confirme que j’ai toujours apprécié le cinéma. Je ne sais pas si c’est pour cela que ça a marché ». Les propos sont de la princesse d’Ambovombe Androy.

La préparation de ce film a duré au moins deux ans, déclare Mamitiana Razafimandimby. Lors des séances de tournage, nous avons dû reconstruire toute une ville, à Foulpointe et à Andasibe dans lesquelles la plupart des actions se sont déroulées, témoigne-t-il. Ce qui fait ainsi de ce film l’un des produits cinématographiques à gros budget de Scoop Digital en 6 ans. « Une augmentation de 50% par rapport à nos budgets pour les autres films a été constaté », souligne le premier responsable.

Pour Fidélis, celui qui a écrit « Jaloko », le film est bien réalisé. Il répond exactement à ce qu’il attendait dire à travers le scénario. Reste à voir seulement si le film va réellement répondre à l’attente du public lorsqu’il sera diffusé en salle.

1 commentaire

Vos commentaires

  • 26 février 2009 à 19:42 | bodida (#175)

    Aleo kitoa alou miala voly fa tena leo be an’ty politika tsy hisy farany ty ny tenanay e !

    shhhhh