Le Premier ministre, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, a reçu jeudi, au Palais de Mahazoarivo, le directeur pays de la Banque mondiale pour Madagascar, Atou Seck. Cette rencontre marque une étape importante dans le dialogue entre les deux parties, à un moment où certains observateurs craignaient un désengagement des partenaires techniques et financiers après le récent changement de direction politique dans le pays.
Les aides financières internationales seront-elles maintenues ? Pour l’instant, la Banque mondiale n’a pas officiellement annoncé ni le maintien, ni la suspension de son aide en faveur du pays. Cependant, les échanges entre Herintsalama Rajaonarivelo et Atou Seck d’hier donnent de l’espoir. Les deux hommes discussions ont discuté de la nécessité d’apporter des réponses concrètes et rapides aux besoins de la population, comme l’eau et l’éléctricité. Dans cette optique, il a été convenu que les équipes techniques poursuivront les échanges dès la semaine prochaine, afin de formuler des solutions opérationnelles et d’accélérer la mise en œuvre des projets déjà identifiés.
En février 2025, le portefeuille actif de la Banque mondiale à Madagascar s’élevait à 3,5 milliards de dollars, répartis entre 17 projets nationaux et 5 opérations régionales. Les infrastructures représentent la part la plus importante (43 % soit 1,5 milliard de dollars), suivies du développement durable (25 % soit 875 millions de dollars), du développement humain (20 % soit 703 millions de dollars) et de la croissance équitable, des finances et des institutions (12 % soit 405 millions de dollars).
En 2009, la prise de pouvoir de Andry Rajoelina par un putsch militaire avait entrainé le retrait quasi total des bailleurs de fonds. Une situation qui a plongé le pays dans une grave crise économique et sociale. Les bailleurs de fonds entendent, cette fois, éviter un scénario similaire.
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Vos commentaires
Et bien la voilà !
Elle n’ a vraiment pas tardé à se manifester, le client est trop « précieux » pour le laisser filer, pire : risquer de le perdre pour un développement consensuel & inclusif (altruisme oblige) of course ...
On attend plus que le FMI et sa cohorte de bailleurs de « bien faisances » avec les fonds qui y sont associés à commencer par l’ UE et sa banque européenne ?
Comme quoi ces bailleurs de fonds se foutent magistralement de l’ interlocuteur tant que cela peut rapporter d’ abord rétablir les flux financiers, pour le caritatif ? on verra après, la « démocrassie » (vaste foutaise) pourra encore attendre un peu ...
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