Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
samedi 21 juin 2025
Antananarivo | 22h30
 

Politique

Assises nationales

La communauté internationale convaincue

jeudi 12 mars 2009 |  2887 visites  | 11 commentaires 
Mgr Augustine Kasuja avec le Président Ravalomanana.

Par l’intermédiaire de son doyen, Mgr Augustine Kasuja, la communauté internationale a exprimé hier 11 mars, la conviction que c’est la seule issue qui ne peut qu’être couronnée de succès. Il s’agit des assises nationales, prévues se tenir ce jour au Hintsy Ambohimanambola. Cette rencontre élargie est préparée par le Conseil des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) et les Nations unies. Selon les termes de Mgr Kasuja, c’est un forum national d’échanges au sein d’un groupe représentatif. Ce forum constitue l’unique et dernière chance pour Madagascar de trouver une issue pacifique à la crise.

S’en tenant à la légalité démocratique et constitutionnelle, la communauté internationale estime que toutes les autres alternatives, qu’elles soient un coup d’Etat, un directoire militaire ou de la poursuite du désordre actuel sont inacceptables car chacune d’elles aura des conséquences négatives sur les relations de Madagascar avec le reste du monde et auront des conséquences immédiates sur la population qui a déjà trop souffert, note l’ambassadeur du Vatican et doyen du corps diplomatique.

Fortement préoccupée

Les manœuvres dilatoires, les atermoiements et les manquements récurrents aux engagements pris par les parties inquiètent au pus haut point la communauté internationale. Aussi elle condamne tous les actes d’intimidation, les menaces, les provocations et les violences contre les personnes et les biens. Elle appellent ainsi tous les véritables « raiamandreny » à soutenir pleinement la tenue des assises nationales et à y prendre part dans un esprit constructif qui permet de rétablir le « fihavanana ».

La communauté internationale trouve la situation extrêmement dangereuse et rappelle que la solution à la crise demeure entre les mains des Malgaches.

Recueilli par Valis

11 commentaires

Vos commentaires

  • 12 mars 2009 à 07:54 | meloky (#637)

    Les solutions entre les mains du Malagasy. C’est évident. Maintenant, l’élargissement du cercle est vraisemblablement inévitable, sinon, Prèparons-nous á la transition nationale. N’hésiter pas d’inviter tous les forces vives dans le pays car les deux camps ne pourront pas ressoudre seul ce problème.
    Il est évident que les deux camps ne jouent pas en plein et bonne foi. Mieux vaut que les peuples soient inclu pour tout le future processus.

  • 12 mars 2009 à 08:08 | RADAGIL (#127)

    C’est vraiment consternant et un manque réel de culture et de savoir vivre que fait montre Ra8 devant son interlocuteur.Bien qu’il ait fait son Mea Culpa on voit qu’il ne changera jamais.Je suis l’Omni-Président je fais ce que je veux des Malgaches.Quelle arrogance !On voit bien qu’il se considère comme le Maitre en tout !

    • 12 mars 2009 à 09:07 | titi (#219) répond à RADAGIL

      effectivement la photo montre bien dans quel situation sont mis nos hôtes et les subalternes à Iavoloha.
      Quand il demande pardon, je me demande si il le fait pour la minorité (sois disant) des pro Rajoelina qui sont des voyous non représentatif du peuple ou pour tout les malgaches ?
      Bien malin celui qui devinerai ce qu’il y a derrière ce repentir de façade.
      Quand on fait partir sa famille de peur des bavures (ou dégâts collatéraux selon certain) on se prépare à la guerre, préparons nous car la haine engendre la haine et la Somalie en est la preuve, qui pouvais penser que les exilés resterait exilé pour toujours, même la famille du shah d’IRAN ainsi que ceux de sadam husseim espèrent encore retourner au pouvoir un jour, quand on ne fait pas de réconciliation nationale c’est le risque à prendre.
      Bonne chance à tous

  • 12 mars 2009 à 08:52 | Clavreul (#432)

    En effet, pas de solution de paix durable et de développement à Madagascar possible sans le respect de la Démocratie

    ’’S’en tenant à la légalité démocratique et constitutionnelle, la communauté internationale estime que toutes les autres alternatives, qu’elles soient un coup d’Etat, un directoire militaire ou de la poursuite du désordre actuel sont inacceptables car chacune d’elles aura des conséquences négatives sur les relations de Madagascar avec le reste du monde et auront des conséquences immédiates sur la population qui a déjà trop souffert, note l’ambassadeur du Vatican et doyen du corps diplomatique’’
    Je salue cette déclaration qui doit être la loi appliquée immédiatement pour un retour au calme et à la quiétude dont ont besoin toutes les familles de Madagascar.
    Toutes les forces vives de la Nation doivent se ranger du coté de la Démocratie pour rompre le cycle de la violence et se préparer pour les élections Présidentielles de 2012. Seule l’expression des citoyens au niveau nationale par les urnes peut apporter la Paix sociale. Si la communauté internationale prenait le risque de cautionner une autre démarche elle serait discrédité au yeux du Monde entier.

    J-Y C

    • 12 mars 2009 à 09:16 | titi (#219) répond à Clavreul

      Si on attend les élections libres pour 2012, il faudrait trouver un camp spécial pour mettre les opposant à l’abri d’un emprisonnement sinon mort certaine.
      Il faudrait aussi garantir le retour des candidat potentiels qui sont exilés par force.
      Alors déjà on pourrait parler d’un début de démocratie.
      Que celui qui ne vit pas dans ces conditions de liberté ne demande pas le respect de la démocratie

    • 12 mars 2009 à 13:54 | neutre (#674) répond à titi

      aza matahotra fa ra-8 tsy managadra ary tsy mi-éxiler« ireo mpaneho hevitra. ny olon-dratsy mpanimba, mpandroba »palais présidentiel !!!« , mpanapotika fananam-bahoaka sy mpamono olona ihany no tsy maintsy mandoa ny nefainy ! tsy maintsy ! ... tsy ny président no mandefa ny »criminels" any am-ponja fa ny lalàna. te hanao kah !

    • 12 mars 2009 à 19:34 | rajao (#881) répond à titi

      J’aimerai partager avec vous la lettre ouverte adressée par un intellectuel ouest-africain à nous malgaches de tous les camps.

      Lisons bien et refléchissons !

      Ne nos laissons pas aveugler par la haine sinon, nous courons à notre perte !

      Bonne lecture ! ! !

      "Lettre ouverte à mes amis Malgaches
      11 mars 2009 par : Redaction

      Depuis le début de cette crise à Madagascar, je n’ai cessé jour après jour, heure après heure de consulter toutes les sources d’information possibles pour essayer de comprendre ce qui s’y passe. Je tiens à préciser dès le départ que je ne suis pas Malgache. Je suis Africain, du continent. Je suis ouest-africain pour ceux qui veulent plus de précision. J’ai travaillé à Madagascar, je connais assez bien le pays et j’y ai de nombreux amis qui aujourd’hui se retrouvent dans les deux camps qui s’opposent. Madagascar est parmi les pays que j’aime le plus au monde et où je n’hésiterai pas un seul instant à passer le reste de ma vie jusqu’à tout récemment ; je viens de découvrir avec effroi la face hideuse de la grande île.
      J’ai décidé aujourd’hui d’adresser cette lettre ouverte au peuple malgache parce qu’à mon humble avis, il y a des choses que je ne comprends pas. J’ai essayé de discuter avec mes amis des deux camps, mais il y a toujours une certaine logique qui m’échappe et je crois savoir ne pas être seul dans cette situation.
      « Allez vous instruire auprès des Malgaches »
      Vu de l’extérieur, ce qui se passe à Madagascar aujourd’hui est un problème entre Malgaches, disent les minimalistes, qui peut-être ne comprenant pas la logique de la politique française en Afrique francophone ne veulent pas se fatiguer pour essayer de creuser un peu plus à fond les causes profondes de cette crise. Pour ceux qui connaissent comment l’Afrique francophone est gérée, il est clair que depuis le début (2001), le Président actuel Marc Ravalomanana est un empêcheur de tourner en rond au sein de la famille francophone africaine. En effet, contrairement à l’amiral Ratsiraka, son prédécesseur, il n’est pas un « initié » de la francafrique et apparemment, il ne cherche pas à le devenir non plus. On se souvient du bras de fer qui l’a amené au pouvoir. En 2001-2002, j’étais parmi les Africains du continent qui avaient interpellé des amis pour leur dire, « Allez vous instruire auprès des Malgaches parce qu’ils sont fiers d’être malgaches et ne se laissent pas voler leur victoire électorale ». Malgré les manœuvres de la francafrique qui voulait un second tour « mieux géré » pour que leur poulain « gagne », les malagasy sachant que la dictature a été battue dès le premier tour, ont tenu bon jusqu’à la victoire totale. C’est donc en catastrophe que le gouvernement de Jacques Chirac avait dépêché son ministre des affaires étrangères à Antananarivo pour reconnaître le nouveau régime après que les États-Unis et presque tous les pays européens aient reconnu le vote du peuple malgache. Dans ces circonstances, l’attitude de l’équipe de Sarko (rappelons-le, qui avait dans un discours à Cotonou, juré de rompre avec une certaine politique africaine qui avait cours à l’Élysée) est tout à fait normale. C’est l’heure de la revanche sur un président qui a osé se tourner vers d’autres pays que la « mère patrie, la BELLE ET GRANDE FRANCE ». L’attitude du ministre français de la coopération Alain Joyandet qui aurait appelé Andry « M. le président », le silence obstiné de la diplomatie française dans cette crise, la séquestration des élèves du Lycée français sans aucune protestation officielle ni reconnaissance vis-à-vis des forces armées malgaches et l’accueil de l’ancien maire de Tana, Andry qui veut faire triompher la gloire de la France à Mada sont autant d’indices qui ne trompent pas. Le fait d’avoir voulu faire endosser leur dernier geste à Mada par l’ONU me conforte dans ce que je viens d’écrire.
      Est-ce la même situation que 2002 que vit Madagascar aujourd’hui ?
      À mon avis, oui et non.
      Oui parce que c’est la suite logique de ce qui s’est passé en 2002. Ratsiraka et la francafrique se sont sentis humiliés par les résultats de l’élection de décembre 2001. D’après FX Verschave, Ratsiraka s’est mis en tête d’imiter Sassou Nguesso du Congo (Brazzaville) qui avait lui aussi été chassé du pouvoir par des élections démocratiques « furtivement préservées des ingérences francafricaines » et qui est revenu aux affaires par la violence (vous vous rappelez de la violente guerre qui a chassé Pascal Lissouba du pouvoir au Congo). Ici j’en appelle à la lucidité de tous les Malgaches, surtout des intellectuels, des églises, de la société civile, bref, de tous ceux qui comprennent l’actualité internationale à faire un parallèle entre ce qui se passe dans leur pays aujourd’hui et les débuts de la guerre civile qui a ramené Sassou au pouvoir au Congo. Si c’est cette situation que vous souhaitez pour votre pays, vos parents et l’avenir de vos enfants, alors, bravo, vous avez trouvé le moyen idéal pour y arriver.
      A mon avis, si la clique Ratsiraka aime Madagascar, si Andry et ses supporters aiment votre pays, s’ils veulent le bien du peuple gasy comme ils le clament haut et fort, c’est plutôt la voie de Mathieu Kérékou du Bénin qu’ils devraient emprunter. En effet, tout comme Sassou du Congo, Kérékou, un autre dictateur marxiste (comme Sassou) avait été chassé du pouvoir par les urnes au profit de Nicéphore Soglo, alors haut fonctionnaire à la Banque mondiale. Grâce aux erreurs stratégiques de ce dernier, toute l’opposition béninoise s’était liguée derrière Kérékou pour lui ravir le pouvoir par les urnes. Voilà pourquoi le Bénin malgré sa pauvreté comme Mada, est un exemple en Afrique de l’Ouest francophone.
      Non ce n’est pas la même situation qu’en 2002. En 2002, le mouvement populaire était né d’une revendication légitime du peuple malagasy. Il avait rejeté la dictature par les urnes dans une élection mal « verrouillée » par Ratsiraka lui-même. Les appels à la grève générale avaient été massivement suivis par le peuple. Ce qui n’a pas été le cas avec celles d’Andry et de ses acolytes. Première différence. Les sit-in à la Place du 13 mai étaient civilisés ; ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Seconde différence. Ravalo ne s’était pas auto proclamé président. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Troisième différence. Il s’agissait en 2002, d’un mouvement civique et populaire. Peut-on en dire autant du mouvement d’aujourd’hui ? Quatrième différence. En 2002, c’étaient les commandos et les miliciens du régime en place qui pourchassaient et torturaient les manifestants qui défendaient leur choix démocratique. Est-ce le cas aujourd’hui ? Non, au contraire, nous sommes en face d’une véritable tentative de coup d’État avec appel à la délation. Cinquième différence. Je vous assure, mes amis, c’est une stratégie extrêmement dangereuse. Avez-vous pensé un seul instant au Rwanda ? Je peux continuer de faire le parallèle entre 2002 et aujourd’hui. Mais tout comme moi, tout malgache lucide sait que les deux situations sont fondamentalement différentes malgré l’amalgame que d’aucun essai de faire pour fourvoyer les plus vulnérables dans la population malgache.
      « Ravalo »
      Force est de reconnaître qu’Andry avait parfaitement raison lorsqu’il avait dénoncé les dérives de Ravalo. S’il s’en était tenu à cette ligne de conduite, le monde entier serait derrière lui aujourd’hui. Marc n’est pas un saint. Il a commis d’énormes erreurs. Lorsque j’avais lu dans les journaux qu’il avait « cédé » des terres aux Coréens, j’avais dit à mes amis que ce M est en train de s’attirer des problèmes parce qu’à Maurice tout comme à Mada, on ne cède pas la terre à des étrangers. Par ailleurs, en devenant président, il devait démissionner de ses entreprises ; il devait en confier la gestion à un administrateur nommé par lui et qui lui rendrait compte une fois qu’il aura terminé ses mandats publics. En tout cas, c’est la règle dans les pays démocratiques. De toute façon, votre constitution dit clairement qu’on ne peut mélanger ses affaires privées avec celles de l’État, ni les privilégier par rapport à celles de l’État (j’avertis le lecteur que je ne viens pas de citer votre constitution. J’ai tout simplement essayé d’en extraire l’esprit). Ce qu’il n’a pas fait. Mieux que cela, en tant que Président de la République et entrepreneur, il devait veiller à ce que ses entreprises soient plutôt au service de ses concitoyens en pratiquant des prix avantageux pour la population sur les produits de première nécessité. Ce qui était loin d’être le cas. Dans ces conditions, Rajoelina avait raison de l’interpeller.
      Cependant, quoi qu’on dise de Ravalo, ses sociétés sont malgaches et non étrangères. Il investit son argent dans Madagascar et fournit du travail aux Malgaches. Je ne crois pas que les fermiers à qui il achète le lait pour faire le yaourt se sont plaints du prix qu’ils en retirent. Pour moi, c’est un plus pour le pays. Je suis un patriote africain et je défends tout ce qui tend à l’indépendance économique et politique de l’Afrique. L’homme a ses défauts, mais vu de l’extérieur, on peut dire qu’il est fier de son pays et qu’il a de grandes ambitions nationales. Je peux me tromper. Je le concède.
      Pourquoi devons-nous nous voiler la face, nous observateurs étrangers de la situation à Mada et vous Gasy ? Aujourd’hui à Mada, les Français ne font plus le poids. Des investisseurs canadiens ont débarqué en force avec plusieurs milliards de dollars dans les mines ; le pays est ouvert à tous les investisseurs du monde entier brisant ainsi le monopole français dans votre pays. Croyez-vous sincèrement que « nos ancêtres » vont rester les bras croisés pour se faire tenir à l’écart de l’exploitation du riche sous-sol de votre pays ? Vous les élites malgaches qui n’ont aucun intérêt financier dans ces entreprises, ouvrez les yeux et réveillez-vous pour sauver votre pays. Je suis un patriote africain, je le répète. Je me considère à ce titre comme un des vôtres. Votre pays est en train de brûler et vous y contribuez naïvement peut-être par haine pour Ravalo et sa clique. Je ne sais pas ce que vous et vos familles avez vécu sous le régime de Ra8 comme on le désigne sur tous les forums. Mais, croyez-vous sincèrement que ce qui se passe aujourd’hui dans votre pays est à l’avantage de la population, de vos parents des campagnes et des bidonvilles ? Êtes-vous sûr que ce mouvement insurrectionnel va dans le sens du bien-être de vos parents, amis, connaissances et de la population malagasy en général.
      Tout à perdre
      Vue de l’extérieur, je peux vous affirmer que le sentiment général est qu’on a l’impression que vous ne savez pas exactement ce que vous faites. Vous ne savez pas pourquoi vous appuyez tels ou tels camps. Les positions sont si tranchées qu’on dirait que ceux qui souhaitent le chaos pour revenir aux affaires ne ménagent rien pour vous embarquer dans leur aventure. Mais je suis persuadé que si demain matin la modeste demeure de vos parents est attaquée et que votre famille se sent menacée, vous reprendrez rapidement conscience. Je ne m’adresse pas dans ce message ni aux inconditionnels d’Andry ni à ceux de Ravalo mais à toi, le malgache moyen qui n’a rien à gagner dans ce qui se passe aujourd’hui dans ton pays, mais qui a tout à perdre.
      Ce qui me surprend dans la situation actuellement de l’île rouge, c’est la position des journalistes. Comment peuvent-ils s’offusquer que le pouvoir ait fermé des médias qui appellent ouvertement à la désobéissance civile, à la révolte contre l’autorité nationale ? Dans quel pays a-t-on déjà vu un tel comportement si ce n’est de la provocation gratuite ? On a l’impression aujourd’hui qu’il n’existe pas de journaliste digne de ce nom dans votre pays. Je m’excuse, mais c’est l’impression qui se dégage de tout ce qu’on lit sur Mada. Les prises de position sont parfois indéfendables. C’est aussi le cas de Mgr Odon Razanakolona. Est-il médiateur ou non ? Dans la sagesse africaine (je suis convaincu que ce n’est pas différent à Mada), un médiateur, quelle que soit sa position, à partir du moment où il accepte de jouer ce rôle, devient neutre. Autrement, il n’arrivera pas à pousser les parties vers un accord. Mgr, ressaisissez-vous quels que soient vos ressentiments à l’endroit de Ravalo. Vous en ressortirez grandi.
      Enfin, je voudrais dire mon point de vue sur l’armée malgache et les intellos avant de terminer. En 2002, j’avais admiré cette armée que j’avais qualifiée de REPUBLICAINE. Aujourd’hui, je m’aperçois qu’elle est remplie de vieux revanchards qui avaient difficilement digéré la défaite de leur patron d’alors. Sinon, comment expliquer la position actuelle de certains officiers qui appuient les pilleurs, les casseurs et les putschistes ? Jusqu’à preuve du contraire, l’armée malgache n’est pas putschiste. Alors, Messieurs les officiers supérieurs, ouvrez les yeux et pensez avant tout à votre pays et non à vos poches. Pour ce qui est des intellos, je ne les reconnais tout simplement pas. Ils manquent à mon avis pour la plupart de ceux qui se sont exprimés de clairvoyance. À mon avis, ils devaient prendre distance des deux camps et réfléchir à la façon dont les choses se passent dans le pays et réagir intelligemment dans le plus grand intérêt de Madagascar. La meilleure solution devait venir de leurs plumes.

      Professeur Amouzou Diallo dans “A Vous la Parole” - TopMada.com"

      A BON ENTENDEUR, SALUT ! ! !

    • 12 mars 2009 à 23:29 | Gasikarako (#477) répond à rajao

      Je vous remercie pour votre commentaire sur ce qui s’était passé à Madagascar. j’invite à tout mes compatriotes à bien réfléchir sur ce qui se passe actuellement dans notre cher pays. Penses à l’avenir de notre pays, c’est facile de détruire que de construire. Cela me fait mal au cœur quand j’ai lu à chaque fois ce qui est écrit à l’internet : « Madagascar, 4ème pays le plus pauvre du monde », mon Dieu, qu’est-ce qui nous arrive ?????? Aujourd’hui nous avons fait un grand temps fort de prière pour le pays, j’aimerai vous souligné que je suis en Afrique, nous malagasy ici, nous prions pour notre pays, nous sommes solidaire, pas de pro-Ra8 ou pro-Andry. Nous voulons montrer aux Africains, le beau visage du peuple Malagasy « Ny fihavanana sy ny firaisan-kina ». Vive Madagascar, Vive l’unité nationale

  • 12 mars 2009 à 12:35 | neutre (#674)

    gasy no président de la république malgache fa tsy ny frantsay na ny fikambanana iraisam-pirenena izay tsy manao afa-tsy ny zarazarao hanjakana sy mi-« dramatiser » ny « situation » fotsiny, ary mitongilana tanteraka ! raha manome (soi-disant) ariary ireo dia mangalatra 1 tapitrisa (raha kely). fiainana milamina tsara izao koa lazaina fa tsy misy vaha-olona afa-tsy avy any amin-ny hevitry ry zareo ! zareo angaha no filohan’ny nosiko ? inona moa tompoko no soa MIVAINGANA nentin’ireo vahiny ireo hatramin’izay taonjato maro nitsetsefany an’i madagascar sy ny tany afrikana izay ? iaraha-mahalala anie fa tian’ny vazaha harodana i ra-8 eh ! zarany aza misy an’i tgv : nifanojo ny tia sy ny manina ! TOKONY HO MAILO NY GASY !!!! RAHA IREO VAHINY IREO NO NARAHANTSIKA DIA TSY TAFAPETRAKA I RAVALO TAMIN’NY 2002 !!!!!!!! soyons MAILO MAILO MAILO. ary raha ireo vahiny ireo no hitondra ny firenentsika dia hiverina indray ry pierrot sy ny tariny !!!! je tremble ... raha nanaiky ireo ... internationaux ireo foana isika hatramin’izay dia tsy mba tafalantsika teo i ratsy...raka ary raha mbola manaraka ny hevitr’ireo isika, dia ho tafaverina soa aman-tsara ny ekipan-dratsy...iraka izay efa nalohantsika fahiny ! tsy alika fa olombelona ny malagasy. solution à la crise : aza simbaina ny toe-karena sy ny toe-tsaina izay hita fa efa nivoatra tanteraka tao anatin’ny 7 taona izay ! aza entin’ny fankahalana jamba, na ny fahoriana hava-manana fa aleo hitondra ny lanim-bahoaka. tsy ny quelques milliers n’ny 13 mai no vahoaka na mpitondra fanjakana. efa tsy nahomby ny grève générale nobaikoanareo dia aleo ny olona hiaina milamina. afeno ao am-paosy ny hambom-po. mahaiza resy fa raharaham-pirenena no ambony indrindra. aza potehana ny kely mba efa vitan’ny sasany eh !

    • 12 mars 2009 à 17:59 | fandresena (#299) répond à neutre

      Mahereza Andriamatoa Ravalomanana Filoha fa tena mbola ato aoraiananao ary ao aoriananao hatram farany ny vahoaka . Aza miala fa aleo maty toy izay mbola ireo frantsay no manjakazaka eto am tanintsika ; tsy manatena n’iza n’iza eto am zao tontolo izao isika fa manatena am Jesoa kristy ;jESOSY NO NAMONJY TAM 2002 ATY MBOLA IZANY NO ANTENAINA HATRAM FARANY . MAHEREZA FA MBOLA INDRETO DAHOLO NY VAHOAKA E NA TAPITRA HIALA KOA AZA NY MINISITRA NY VAHOAKA MBOLA ETO.AZA MISY MIALA RE RY MINISTRA FA EFA AKAIKY NY 29 MARSA ARY TADIDIO FA NA INONA NA INONA TSY NETY NATAON NY FILOHANTSIKA DIA TIA TANINDRAZANA IO FA TSY TAHAKA AN dratsiraka ;

  • 15 mars 2009 à 19:43 | haja (#875)

    Il faut que les 2 chefs de file comprennent:dans votre bagarre fratricide, seuls les malgaches qui en pâtissent.
    Les malagasy ont tant souffert dans leur passé récent,il faut donc que cela s’arrête maintenant.

    je suis d’accord que l’avenir de Madagascar est entre les mains des malgaches eux mêmes. pour ce faire mettons à bas l’égocentrisme et rassemblons-nous uniquement sur les intérêts supérieurs de la nation.Madagascar, c’est notre mère patrie et aimons la. Il ne doit pas avoir un seul malgache hors du circuit. Il y a de la place pour tout le monde. Seule la volonté de réussir tous ensemble qui manque.
    encore une fois je redis que dans cette guerre fratricide,il n’y aura ni vaiqueur ni vaincu, seuls Madagascar et ses enfants seront privés d’un rayonnement nécessaire à leur eclosion.

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS 
 
{#URL_PAGE{archives}}