
Avec l’imminence d’une réduction brutale de l’aide internationale, sur la route difficile du développement, le convoi Madagascar aborde un virage dangereux. Pendant des décennies, les bailleurs de fonds, les institutions multilatérales et les États partenaires ont, tant bien que mal et plutôt mal que bien, tenté de combler le tonneau des danaïdes de nos déficits publics… ou tenté d’offrir une couverture symbolique du financement des infrastructures… ou tenté d’assurer – de manière dérisoire – un minimum de protection sociale en santé et en éducation … Et tenté (ou fait semblant) de bâtir, sous un ventilateur, le château de cartes d’une économie structurellement exsangue.
L’impasse de l’aide
Mais ce modèle, que l’on sait en impasse depuis bien trop longtemps, ne touche-t-il pas à sa fin ? On en connait les tares. L’irrégularité et l’insuffisance des financements n’assuraient qu’une couverture extrêmement partielle des besoins réels en termes de santé, d’éducation ou d’infrastructures. Les chocs extérieurs sont d’autant plus violents sur nos économies déjà fragiles en cas de réduction de ces flux d’aide.
D’autant que cette assistance se contente souvent de pallier des déficits immédiats et freinent la promotion des réformes structurelles qui seraient indispensables pour instaurer une croissance durable et une autonomie économique.
On prend un parapluie pour réduire l’inondation causée par un trou dans le toit … Sans réparer le trou … Et le trou grandit … Et la réparation du toit est de plus en plus coûteuse … et de plus en plus impossible à engager … Et quand il y a un gros coup de vent style cyclone et ses Trump d’eau … Et que le parapluie s’envole… Bref … Vous m’aurez compris … On ne dira pas qu’il nous reste les yeux pour pleurer … Ce serait rajouter de l’eau à l’inondation .
L’aide qui privilégie des solutions à court terme, freine l’initiative locale, engendre une gestion inefficace des ressources et crée des distorsions qui détournent l’attention des réformes nécessaires à une véritable transition vers l’autonomie. On connait l’adage : la seule AIDE qui vaille c’est celle qui permet de se passer de l’AIDE
Dans un monde où les priorités stratégiques évoluent, où la montée des tensions géopolitiques redéfinit l’allocation des ressources, où la crise économique internationale impose des arbitrages plus stricts, Madagascar ne doit plus compter sur l’aide extérieure. Celle-ci diminue, les conditions d’accès aux financements se durcissent d’autant que les bailleurs posent (à raison ?) un chantage aux réformes structurelles profondes pour leur soutien.
Le réveil va être brutal quand on s’est longtemps endormi sur l’oreiller d’une assistance qui tenait lieu de seule politique économique.
Mais cette contrainte peut aussi être une opportunité. À condition de ne pas attendre passivement l’effondrement d’un modèle devenu insoutenable. À condition d’anticiper, de redéfinir les priorités, de bâtir une autonomie financière et stratégique.
L’illusion d’une assistance éternelle
On a trop longtemps fonctionné sur l’hypothèse implicite que l’aide internationale était une constante immuable. Que les grandes institutions de développement, les agences bilatérales, les ONG et les bailleurs privés continueraient à injecter des milliards pour pallier les failles du système et l’incurie du pouvoir. Ça a été vrai dans les années 2000, où l’annulation partielle de la dette et l’augmentation des aides publiques au développement ont permis de stabiliser le pays après ses crises successives.
Mais les signaux d’alerte étaient déjà là. L’efficacité de l’aide a toujours été discutée, son impact réel souvent remis en question. Trop souvent, elle a financé des projets courts-termes sans structurer une dynamique de développement pérenne. Trop souvent, elle a créé des dépendances, encouragé des politiques attentistes de pouvoirs défaillants, détourné l’attention des véritables leviers de souveraineté économique.
Aujourd’hui, les donateurs eux-mêmes réorientent leurs stratégies. Les priorités internationales changent : crise climatique, sécurité en Afrique, tensions géopolitiques en Ukraine et en Asie. Les budgets d’aide diminuent ou se dirigent ailleurs. Madagascar, comme d’autres pays, devient une variable d’ajustement dans ces nouvelles équations.
Un risque systémique pour l’économie malgache
Les chiffres sont sans appel : l’aide extérieure représente une part essentielle du budget de l’État malgache. Santé, éducation, infrastructures, programmes sociaux : sans financements internationaux, beaucoup de ces secteurs vont tomber en déliquescence. L’arrêt brutal de ces flux peut provoquer une crise budgétaire sans précédent, avec des répercussions directes sur la fourniture, déjà défaillante, des services publics, la réalisation des salaires des fonctionnaires…. Et ce d’autant qu’un choc brutal sur les finances publiques pourrait forcer l’État à prendre des mesures d’austérité draconiennes… Et réduire encore sa capacité d’action…
L’impact économique sera tout aussi sévère. Au nombre de projets de développement, sans parler des projets de solidarité et humanitaires, qui dépendent directement des financements extérieurs, ce sont des milliers d’emplois dans l’administration, dans les ONG, dans les entreprises travaillant avec des fonds internationaux sont en jeu. L’effet domino touchera la consommation, l’investissement, le moral des acteurs économiques.
Et la stabilité sociale dans tout ça ???
Se préparer à l’après-aide : un impératif stratégique
Attendre l’effondrement d’un modèle avant d’agir serait suicidaire. Madagascar doit dès maintenant amorcer sa transition vers une économie moins dépendante des financements extérieurs. Cela peut passer par des leviers stratégiques.
Réviser la fiscalité et élargir l’assiette fiscale
L’une des grandes faiblesses de notre économie est la faiblesse de sa collecte fiscale. L’État prélève peu et mal, laissant échapper des milliards chaque année en raison d’un système inefficace, d’une fraude massive et d’un secteur informel difficilement contrôlable. Nécessité absolue : une réforme fiscale ambitieuse qui puisse élargir l’assiette, améliorer la collecte, lutter contre l’évasion fiscale et optimiser la dépense publique. Il s’agira de formaliser l’économie informelle (sans l’étouffer), numériser et simplifier l’administration fiscale, améliorer la gouvernance pour évidemment réduire la corruption, cibler les secteurs sous-fiscalisés, éduquer et sensibiliser la population à l’importance de l’impôt, optimiser la fiscalité foncière et patrimoniale… Ce sont là les premiers chantiers…
Réviser les contrats et concessions d’exploitation
On l’a dit, redit et re-redit, La Grande Ile regorge de richesses naturelles considérables… Mais en capte trop peu la valeur. Les contrats d’exploitation favorisent trop souvent des intérêts extérieurs ou pire, des intérêts scandaleusement endogènes, laissant au pays des revenus dérisoires. Renégocier ces fameux contrats et concessions ? En voilà enfin une idée tellement évidente que personne ne semble pressé de l’appliquer. Il serait pourtant temps que la Grande Ile se rappelle qu’elle est souveraine… Et qu’elle n’est pas qu’une immense réserve de matières premières bon marché à la disposition d’investisseurs étrangers « bienveillants » ou de locaux aux poches trouées.
L’objectif serait évidemment de permettre à l’État malgache de collecter une part enfin décente des revenus générés, plutôt que les miettes tombées de la table. Un peu plus de transparence dans les négociations ne ferait certainement pas de mal, histoire d’éviter que les bénéfices disparaissent mystérieusement dans des circuits trop bien rodés.
Et quitte à être révolutionnaire jusqu’au bout, ne serait-il serait pas temps de cesser d’expédier nos ressources naturelles en vrac vers des destinations lointaines ? Investir localement dans des industries capables de transformer ces richesses est indispensable : créer des emplois sur place, former nos jeunes, développer une économie durable… bref, tout ce qu’on nous promet depuis plus de 60 ans sans jamais trop oser le faire. On ne sait jamais, ça pourrait fonctionner
Favoriser les investissements étrangers
Se passer de l’aide c’est aussi favoriser réellement les investissements étrangers en se gardant bien de tomber dans les travers évoqués plus haut qu’il faudrait encore corriger. Il faut donc accroître la compétitivité économique… En voilà une autre idée brillante mille fois ressassée, mais jamais concrétisée. Si l’objectif est d’attirer des investisseurs sérieux plutôt que des aventuriers ou des investisseurs douteux, et se montrer plus séduisants économiquement, c’est passer par des infrastructures dignes du XXIe siècle qui ne sont pas nécessairement des téléphériques …
C’est passer urgemment par la stabilisation d’un cadre juridique, aujourd’hui défaillant qui laisse trop souvent la main aux intérêts particuliers ou mafieux et fait fuir les investisseurs faute de sécurité…. C’est passer rapidement par une administration et une administration fiscale simplifiée, transparente, efficiente et lisible où il ne faut pas signer trente papiers dans trente-deux bureaux pour déclarer une modification d’activité. C’est évidemment investir massivement pour l’enseignement et pour la formation d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, prête à répondre aux besoins réels des entreprises.
Et la Diaspora …
Et ici sujet qui nous tient à cœur…Si les zanak’ampielezana transfèrent chaque année des sommes conséquentes de l’ordre de 400 millions de $, ces flux financiers restent largement informels et sous-exploités. Et nous restons, j’en suis convaincu, en deçà du potentiel réel de transferts de la diaspora. D’autres pays ont su structurer l’épargne de leur communauté diasporique pour financer des projets de développement, via des obligations souveraines dédiées, des fonds d’investissement spécifiques, des incitations fiscales au rapatriement des capitaux. Il serait temps de sortir de l’incantatoire et du Yaka Focon, pour véritablement élaborer de manière intelligente et concertée les véhicules ad hoc pour mobiliser l’épargne de nos expatriés.
Il est évidemment inutile de rappeler que tout ceci ne peut souffrir de laisser plus longtemps la Dame Corruption vivre tranquillement sa vie … En sachant que la misère et la faiblesse du pouvoir d’achat sont les mamelles de la corruption courante. Et qu’on ne luttera contre la grande corruption qu’en résolvant rapidement aussi les racines de celle-ci..
Enumérer ces éléments semble relever du truisme, de l’évidence première, de recettes et préconisations d’experts maintes et maintes fois rabâchées par maints et maints experts nationaux et internationaux C’est vrai. Toutes ces réponses ont souvent été énoncées. Il n’est donc pas prétendu énoncer ici de nouvelles vérités.
Mais le seul vocable qui relèverait d’un registre révolutionnaire est en fait le mot URGEMMENT.
La fin progressive de l’aide internationale est un défi redoutable. Mais elle est aussi une occasion unique de repenser le modèle économique du pays, de le rendre plus résilient, plus souverain.
Il faut du courage politique, de vraies réformes structurelles, parfois douloureuses, une vision stratégique de long terme. Il faudra aussi un changement de mentalité : l’aide ne peut plus être un acquis, elle doit devenir un levier parmi d’autres, un outil au service d’un développement structurant et non un substitut aux responsabilités nationales.
L’histoire économique mondiale regorge d’exemples de pays qui ont su se libérer de l’assistance et bâtir leur propre modèle. Madagascar a les ressources, les talents et les opportunités pour en faire partie. Mais le temps presse. Attendre le choc est une erreur fatale.
Patrick Rakotomalala (Lalatiana PitchBoule) – 12 Mars 2025
Les chroniques de RAGIDRO
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Vos commentaires
.....eh oui il paraît que la fête soit finie d’autre côté après la dimanche il y a le lundi et donc il faut travailler et ne pas gaspiller car le demain on sait pas....
Merci Lalatiana
de parler ENFIN de la nécessité de renégocier les contrats déséquilibrés...signés à la légère par des gouvernants « gagne-petits » ou veules et mafieux incompétents.
Il s’agit de CONTRATS LEONIENS , passés avec des politiciens ignares contents d’avoir vendus des CAILLOUX...comme des fozas l’ont exprimé sur ce site.
Contrats passés dans L’IGNORANCE TOTALE DE LA GUERRE ECONOMIQUE DES METAUX engagée avec l’INDONESIE en-tête en 2020 !
– L’Indonésie obtint DES PLUS VALUES EXTRAORDINAIRES sur l’exploitation de ses métaux rares, par les Chinois ,
– L’Indonésie fit passer sa PLUS VALUE
DE 1,1 MILLIARD DE DOLLAR
A....22 MILLIARDS DE DOLLAR !!!!!
– ces métaux rares sont indispensables à la technologie de pointe des pays riches....il faut être capable de NÉGOCIER AU MIEUX DE SES INTERETS PROPRES.
– je l’ai répète moult fois sur ce site ( exemple de L’Indonésie et du Zimbabwe)
– Faire participer économistes et ingénieurs par exemple pour renégocier TOUS LES CONTRATS EXTRACTIS ( MINIERS).
– chercher au maximum à faire construire des OUVRAGES D’INFRASTRUCTURE LOURDE ET PRODUCTIVE. Tels des ports , Des routes , du FERROVIAIRE, des USINES DE DESSALEMENT D’EAU DE MER par OSMOSE A ALIMENTATION SOLAIRE....etc etc
Ex : la superbe ligne ferroviaire internationale construite par les Chinois en Afrique de l’est...
Merci encore Pitchboule....
L’urgence serait peut être de changer d’abord de gouvernance, non ? Malheureusement, la kakistocratie (merci Vohitra) est bien installée. Nous sommes relégués dans le peloton de queue grâce au putchiste de service. Et Il nous faudrait des années pour nous rétablir et pendant ce temps le monde continue d’avancer.
Le Burkina Faso , le Pays des hommes intègres a décidé de se passer des aides internationales . Actuellement , ce Pays semble voler de ses propres ailes , et atteindre l’autosuffisance alimentaire . Pour le moment , ils ont pu importer les 500 Bus pour la population .
Qu’en est il des 1000 Bus , promis par la directrice de communication de La Présidence ?
Ceux qui se ressemblent ...s’assemblent , en faisant des promesses d’ivrogne , à tout va ..
Bonjour le kope
Dans le temps, le Burkina Fasso était qualifié de QUARTIER LATIN DE L’AFRIQUE.
Exemple :
un POLYTECHNICIEN BURKINABAIS qui se fit prêtre JÉSUITE et construisit un village à vocation technologique( avec de vraies petites usines de fabrication.de machine outils) agricole , et surtout de formation...
– Il fit un véritablement un investissement culturel et technologique...avec transmission de savoir à la chaîne....
Cela ne se voit qu’au Burkina Faso.
En tout cas ,
avec des RÉSULTATS de très haut niveau ,
de très loin PRODUCTIFS, par rapport à un père Pedro....qui reste dans l’humanitaire de base.( malgré son projet d’université dont je doute de l’efficience) et qui en plus « se foza-ise » !
Tant que Cédric vazaha bac-3 nouzalon sera au pouvoir, le pays s’enfoncera de plus en plus. Mada est déjà au fond du trou. Aucune amélioration ne sera envisageable.
Les toits ne sont plus récupérables, les murs sont fissurés, le dallage est enfoui sous une coulée de boues nauséabondes, il n’y a plus que ruines et désolations...
Soit vous laissez la structure s’effondrer d’elle même, soit, c’est la solution optimale pour éviter des pertes de vie, vous procédez a la démolition au plus vite...
Il faudra reconstruire sur une nouvelle fondation, en faisant appel a de vrais maçons et autres ouvriers qualifiés aptes a faire renaître l’édifice, et celà, après nettoyage a fond des ruines et gravats après la démolition...
Bonsoir Patrick .
Vous avez de bonnes idées qui comme chacun le sait ( du moins ceux qui sont « lucides » ) ne datent pas d’ hier, pour résumer en une phrase votre séduisant développement & analyse :
« mieux vaut apprendre aux gens à pêcher que de leur donner du poisson » !
Le malgache est par nature et force des choses très débrouillard, hélas comme toute nature humaine qui se respecte , c ’est dans la me-de que son imagination créatrice se manifeste ...
Faudra-t-il que l’ UE vous coupe les vivres pour qu’ enfin vous fassiez le nécessaire et surtout vous ayez des patriotes dignes de ce nom et non des prédateurs/profiteurs qui ne sont là que pour s’ enrichir au détriment de tous les Malgaches sans exceptions et faire preuve d’ imagination et de patriotisme ?
On ne peut que le souhaiter , de toutes façons à « tous malheurs » quelque chose de bon le compense .
J’espère que Lalatiana soit en train de suivre la discussion entre Mark Rutte et Donal Trump en ce moment.
Ça peut vous rafraîchir la mémoire dans le contexte du présent...
Quand on parle de milliards de dollars, les koveta et pâte jaune sont hors de propos...
Entre gens civilisés et éduqués, on se permet de parler de la vérité en toute franchise
L’origine de problème n’est pas les aides, mais, la façon dont on attribue ces aides.
Par ex :
Il y a 50 ans, l’engagement solennel a été pris à la tribune de l’ONU par les nations riches pour soutenir les pays les plus pauvres de la planète, de dédier une infime partie de leur richesse, 0,7% de leur revenu national brut (RNB), pour financer l’accès aux droits essentiels et agir concrètement contre la pauvreté et les inégalités. 50 ans plus tard, cet engagement n’a été honoré que par une poignée de pays et constamment reportée par la grande majorité des Etats les plus riches.
Au fil des ans, le refus de dédier réellement 0,7% de leur richesse nationale à l’aide au développement représente désormais une dette cumulée de 5 000 milliards d’euros des pays les plus riches envers les plus pauvres."
Si ces aides promises avaient été honorées, elles auraient permis de réduire drastiquement la pauvreté et de combattre l’exclusion, auraient permis des changements majeurs, en assurant l’accès aux services les plus essentiels.
Une étude sur le détournement des aides.
"Une des idées reçues les plus courantes sur le sujet de la solidarité internationale est que l’argent envoyé aux pays bénéficiaires de l’aide publique au développement (APD) serait détournée pour finir dans les poches de dirigeants corrompus.
Malgré cette idée reçue assez répandue, de nombreuses études montrent que l’aide au développement est en réalité peu concernée par la fraude et la corruption. Une enquête menée en 2013 a estimé que les pertes liées à la fraude et à la corruption ne concernaient que 1,4 % des sommes investies.
Les pertes liées à la fraude enregistrée par les opérateurs de l’APD sont systématiquement inférieures à 1 %. Le ministère du Développement anglais les estimait entre 0,2 et 0,7 % en 2020, et l’Agence des Etats-Unis pour le développement international à 0,03 % en 2015. La fraude signalée au sein du système d’aide des Nations unies représente quant à elle environ 0,03 % de ses dépenses.
En France, des mesures ont été prises pour améliorer l’efficacité de notre aide, comme la création d’une commission d’évaluation composée de parlementaires et d’experts indépendants, placée auprès de la Cour des comptes, dont les travaux seront lancés d’ici la fin de l’année 2023 et qui doit permettre de mieux mesurer les résultats et l’impact des projets menés dans les pays partenaires.
En 2021-2022, le service des impôts britannique a estimé à environ 4,6 % ses pertes en raison de la fraude. Plus généralement, les pertes financières liées à la fraude dans les sphères publiques, mais aussi privées et commerciales, au sein des pays d’Amérique du Nord, d’Europe et en Australie, représentent l’équivalent de 6 % de leur PIB. Selon le Fonds monétaire international (FMI), la corruption du secteur public siphonne entre 1 500 et 2 000 milliards de dollars de l’économie mondiale annuellement. En d’autres termes, la fraude et la corruption sont moins importantes au sein de l’APD qu’au sein des autres secteurs."
https://www.one.org/fr/actualites/corruption-aide-internationale/
Donc puisque l’ argent n’ est pas détourné, comment se fait-il qu’ il n’ y ait aucune amélioration ???
Ce qui veut dire si vous voulez ne plus voir de mendiants ne leurs donnez rien !
C ’est inscrit sur tous les Parkings de l’ Iler Maurice , en france risque pas ...
Vous donnez du fric ne règle rien ce n’ est pas la solution . / !
Jipo,
C’est une peine perdue de poser des questions aux petites mains dans la mesure où elles n’ont fait que copier et coller ce qu’elles jugent nécessaire de partager. C’est sûr, elles n’ont rien compris de ce qu’elles partagent...
La plupart de pays ont besoin de financements extérieurs pour financer leurs projets, quelle que soit son appellation, aide ou crédit, dans la mesure où les ressources internes(autofinancement) ne sont pas encore suffisantes.
Madagascar aurait besoin aux alentours de 80 Milliards pour développer ce pays, dont 50 Milliards pour réhabiliter toutes les routes, pour qu’elles soient 100% praticables tout l’année, et que toutes les communes soient accessibles,...pour permettre des changements majeurs, en assurant l’accès aux services les plus essentiels, l’éducation, les soins de santé, l’électricité, l’eau, les transports, les communications, les services financiers, etc .
Et surtout avec ce financement, on pourrait créer plusieurs emplois et augmenter 450 $ par mois les revenus moyens de chaque foyer.
Assalaamo alaikoum
A quel pays voulez prodiguer ces étalages de connaissance sans tenant et aboutissant dans le temps et dans l’espace.
Quels sont les etats de lieu de notre pays dans tous les domaines ?Quid des conséquences du changement climatique et de sa pseudo-souveraineté ?