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De l’avis de Seramila Beza, responsable du parti Tambatra, présidé par Pety Rakotoniaina toujours incarcéré à la maison de force de Tsiafahy, « la lutte pour renverser le régime Ravalomanana fait des progrès. Elle avance mais lentement, pas au rythme que tout le monde souhaite. Par rapport à la lutte menée en 2002, le point faible est la pauvreté de la population qui est un facteur limitant ». Il est persuadé que les dirigeants de la lutte vont devoir changer de stratégie dans la poursuite de la lutte car beaucoup de manifestants se plaignent de lenteur de la démarche.
Seramila Beza qui assure la direction du parti dissident du MFM, avoue que sa formation politique n’a aucune responsabilité dans le mouvement mais s’associe et adhère à la cause défendue pour un changement pour la démocratie, pour mettre fin à la pensée unique, à la dictature et au monopole.
Le parti Tambatra, comme d’autres formations politiques a été présent à l’Espace Dera le 16 décembre aussitôt après la fermeture de la radio VIVA et le 17 janvier lors de la conférence de presse à la Rotonde et puis à Ambatobe avec la Force de changement pour la démocratie (FCD). Tambatra ne participe pas au « gouvernement de transition » mais attend que le régime Ravalomanana tombe. A noter que la section France et Europe de Tambatra appuie et encourage les manifestants de la Place 13 mai et le peuple malgache dans leur lutte contre le régime qui, à leur avis, ne mérite plus de prendre en main la destinée du pays.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
« Le point faible est la pauvreté de la population qui est un facteur limitant » !!!.
La population était-elle plus "riche en 2002 ?.
Si la mobilisation de la population n’est pas aussi importante que le souhaiterai Tambatra, n’est ce pas parce qu’elle ne se retrouve pas dans les promesses actuelles ?.