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Devant l’Assemblée nationale, dans le cadre d’un face-à-face avec les députés, le Premier ministre Herintsalama Rajaonarivelo a essayé de rassurer. Dans un contexte où la demande de justice et d’exemplarité devient pressante, il a affirmé que le temps de la complaisance est révolu et que l’État de droit constitue le socle de toute transformation durable.
L’indépendance de la justice était le centre de son message. La magistrature et les structures de lutte contre la corruption doivent pouvoir « travailler librement, en toute autonomie », sans pressions ni interférences, a-t-il affirmé. Une manière de rappeler que la crédibilité des institutions dépend de leur capacité à sanctionner, y compris lorsque des personnalités influentes sont mises en cause.
« L’impunité n’est plus acceptable », a martelé Herintsalama Rajaonarivelo. L’action publique est un service rendu à la population et doit être fondée sur la justice et l’égalité devant la loi, selon ses dires. Cette orientation s’inscrit dans un discours plus large sur la restauration de la confiance. Au-delà des principes, les attentes sont concrètes : des enquêtes menées jusqu’au bout, des procédures transparentes, et des décisions exécutées.
Le premier ministre a insisté sur la stabilité économique, présentée comme un préalable à la paix sociale et au développement. Mais pour l’Exécutif, aucune relance durable n’est possible si l’État ne garantit pas un cadre de droit solide, capable de protéger les personnes, les biens et l’investissement. La reprise des appuis de partenaires internationaux, notamment l’Union européenne et la Banque mondiale, est montré comme un signe de retour progressif de la confiance envers Madagascar, soutient le chef du gouvernement.
La réforme n’est plus une promesse, mais un changement progressif », selon Herintsalama Rajaonarivelo. Reste désormais à transformer les annonces en actes, dans un pays où l’opinion attend des signaux forts. Car c’est sur un point que se jouera, en grande partie, la crédibilité des nouveaux dirigeants et la capacité de l’État à démontrer que, désormais, nul n’est au-dessus de la loi.
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Vos commentaires
Devoir de mémoire...
Dans un pays tropical situé dans le bassin sud de l’océan indien, on n’a pas hésité à nommer ministre et membre du gouvernement quelqu’un qui a été auparavant emprisonné pour blanchiment d’argent issu de trafic de richesses naturelles, et encore, quelqu’un qui s’était évadé et fui le centre de détention... Et le comble, il avait utilisé ses moyens pour le transport des produits du trafic et on l’a nommé pour diriger le secteur où il excelle...
Alors, quand j’entends ou je vois quelqu’un dire « zéro tolérance », ça me rappelle un certain Ntsay Christian...
Oui, mais le beau parleur du moment, il arrive à tolérer ses frères adeptes de l’équerre et du compas, et un 8 cm comme lui d’ailleurs...
La continuité de l’Etat est effective, l’essentiel c’est la détention du pouvoir de contrôle et de l’autorité, pour le reste, les Malagasy ont pu supporté une bande organisée de malfrats pendant 16 ans et pourquoi ils ne peuvent tolérer deux années sous de voyous tolérants et habiles aux palabres, architectes et bâtisseurs de la fondation en ruines...
Le malheur n’arrive jamais seul... Le rétropédalage incompréhensible qui a amené au plateau un autre caïd...
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Oui, en rendant les paroles aux actes.
de fond en comble mesdames messieurs,
sans partialité ni un passe-droit.
pour l’éradication totale.
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Bon courage...
Monsieur le Premier ministre provisoire a bien raison : il faudrait que l’Etat de droit soit enfin respecté et, comme le souhaitent Ndimby A. et Patrick A., que les mentalités évoluent et que la tolérance avoisine le zéro (plus ou moins absolu...).
Il faudrait aussi que la Justice soit vraiment indépendante et j’ajoute que l’Éducation nationale soit enfin efficace. Et puis, n’en déplaise aux grenouilles de bénitier, il faudrait renvoyer tous les religieux (et pseudos-religieux !) dans leurs temples, églises, synagogues ou mosquées. Qu’ils prient et foutent la paix à ceux qui souhaitent sortir du moyen-âge !
Reste donc à virer 98% des responsables de ceci ou de cela, des grands aux petits chefs de service. Reste aussi à virer 90% des magistrats actuels qui sont corrompus, corrupteurs ou les deux à la fois. Reste enfin à virer au moins 80% des enseignants actuels et à former quelques dizaines de milliers d’autres, du plus humble instituteur de campagne au professeur de lycée (voire d’université).
Les travaux des champs et le reboisement (!) comme le curage des fossés ou le rebouchage des nids de dinosaure (7h entre Tana et Antsirabe, samedi dernier selon un ami épuisé...) manquent de bras. Il n’y aura donc aucune difficulté à reclasser les ’’virés’’ (bon, c’est vrai que Mao y a déjà songé et qu’il y a sans doute mieux à trouver...).
Toujours est-il que, pour l’heure, les petits et grands chefs de service sont toujours à leur poste (je n’ai pas dit qu’ils travaillent, mais ils sont ’’au travail’’), les possibles futurs magistrats comme leurs aînés ne savent ni lire ni écrire convenablement, encore moins comprendre un texte de dix lignes (ceci est vrai pour les futurs et actuels députés et sénateurs, bien entendu) et, là aussi comme leurs aînés, les futurs enseignants aux brevets et baccalauréats de contrefaçon (c’est peu dire !) n’ont personne pour leur enseigner les rudiments du métier. Bref, y’a du boulot en perspective !
En tant que vazaha assez âgé pour se contrefoutre de l’opinion des autres, je puis me permettre une horreur parfaitement néo-colonialiste comme nous l’expliquera ’’Bekily’’, ’’Vohitra’’ et quelques autres que je lis régulièrement et parfois avec intérêt. Car, oui, il va falloir faire appel à une coopération internationale d’envergure et s’asseoir pour un bon moment sur le drapeau malagasy. C’est ça ou rien.
Cela dit, les nationalistes malagasy qui prospèrent aujourd’hui, forts de leurs convictions aussi insulaires qu’étriquées, auront beau jeu de crier au scandale. Hé bien, qu’ils crient ! Le monde avancera sans eux.
Bon courage Monsieur le Premier provisoire !
PS - Au fait, qui aime bien châtie bien, non ?
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Les trolls ne sont pas drôles...
A la manière des trolls, qui se regroupent généralement sous la bannière de la médiocrité et de la courte vue, ’’NTMO’’ tente d’exister. Ce matin, à 3h06 (!), il a cru utile de répondre à mon petit billet de la veille. Pour n’en rien dire d’intéressant, bien entendu. Toutefois, j’ai relevé quelques petites erreurs :
+ Où et quand ’’Dadabe’’ a-t-il écrit qu’il ’’distribuait des bonbons à la sortie du Score d’Antsirabe’’ ?
+ Où et quand ’’Dadabe’’ a-t-il écrit qu’il était ’’agrégé en lettres de France’’ ? En passant, il vaut mieux écrire ’’agrégé de Lettres françaises’’, cela évite de passer pour un khon inculte tout en oubliant que ’’Dadabe’’ lui-même, voici fort longtemps, avait expliqué pour quelles raisons il avait renoncé à l’agrégation de philosophie (ce qui n’interdit en rien d’obtenir plus tard un doctorat...).
+ Où et quand ’’Dadabe’’ a-t-il prétendu être un psychologue ou un psychiatre ?
Relever certains traits de caractère d’un individu et l’imaginer mentalement dérangé n’est en rien un diagnostic... L’évidence même. Cela dit, ’’Dadabe’’ ne doute pas que ’’NTMO’’ ait lui aussi besoin de soins ainsi qu’il a la lucidité de l’écrire lui-même. A cela une ’’prescription’’ simpliste s’impose : fermer sa grande gueule, aller voir ailleurs et ficher la paix à ceux qui aimeraient bien débattre sans s’injurier.
Mais faut-il répondre à des trolls du genre ’’NTMO’’, ’’Paulo’’, ’’Aulivier’’, ’’J’hon doeuf’’ (il manque une vieux pétainiste zemmourien) ? Heu... non, ce n’est pas très utile. Mais votre ’’Dadabe adoré’’, bien que très occupé par ailleurs, entend tout de même ne pas laisser les khons mener la danse.
PS - Bisous aux amis du forum.
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