L’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et le gouvernement ont signé hier un accord de base de coopération, établissant un cadre juridique formel pour permettre à l’organisation onusienne de déployer pleinement ses activités dans le pays, en conformité avec les standards internationaux, tout en bénéficiant des privilèges et immunités nécessaires à son bon fonctionnement.
La cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, représentant le gouvernement malgache, de Volatiana Rakotondrazafy, représentante de l’ONUDI à Madagascar, et de Fatou Haidara, directrice adjointe de l’ONUDI.
L’ONUDI, déjà active à Madagascar depuis la mise en œuvre d’un Programme Pays en 2019, prévoit de renforcer ses interventions à travers des projets structurants. Parmi les axes prioritaires figurent la création de zones d’investissement pilotes en régions, le développement d’infrastructures énergétiques adaptées aux besoins des petites et moyennes entreprises, ainsi que l’appui technique à la modernisation des chaînes de valeur industrielles dans des secteurs ciblés.
Pour la ministre Rafaravavitafika Rasata, cet accord représente « un engagement commun à œuvrer pour l’industrialisation durable, inclusive et verte de Madagascar ». Fatou Haidara a souligné pour sa part qu’il s’agit d’un accord « symbolisant la maturité d’un partenariat stratégique tourné vers l’avenir ».
Inscrite dans la dynamique des Objectifs de Développement Durable (ODD), cette coopération renforcée vise à stimuler l’innovation, promouvoir une croissance économique soutenue et encourager les partenariats public-privé au bénéfice du développement local. Cet accord constitue ainsi un jalon important dans la stratégie de transformation industrielle durable du pays.
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Vos commentaires
L’organisation des Nations Unies est-elle encore en quête de notoriété et de légitimité fonctionnelle alors ?
Une organisation dont les résolutions issues par l’instance suprême de ses prises de décisions ne sont même plus respectées, et dont les actions menées dans plusieurs pays sont sujets à des interrogations légitimes pour cause d’impacts mitigés, d’efficience discutable, d’incapacité à faire valoir l’essence même de sa création...
A quoi ça sert pour une organisation des Nations Unies à s’assurer actuellement de :
– l’existence d’un cadre juridique formel pour permettre de déployer ses interventions
– disposer de privilèges d’immunité nécessaires à son fonctionnement à Madagascar.
C’est inquiétant ET semant des doutes légitimes.
Pourquoi alors ?
Et pourquoi en ce moment ?
Et pourquoi les autres organisations faisant partie des Nations Unies déjà présentes et opérationnelles dans le pays n’avaient pas eu besoin de procéder ainsi ?
Sachant pertinemment que l’ONUDI est déjà presente au pays et opérationnelle depuis longtemps !
Les fonctionnaires des Nations Unies sont déjà des diplomates et bénéficiant déjà des privilèges couverts par la convention mondiale en la matière...
Mais pourquoi encore de telle immunité particulière alors ?
Bonjour djiaby.
Vous avez entièrement raison, pourquoi tous ces passes droits car il n’ y a pas d’ autres mots, et pour quels résultats : car au final l’ objectif de ces « missions » restent totalement occultes, quel devoir de résultat ???
Quand on sait qu’ ils bénéficient DEJA TOUS de visas de courtoisie !
Quelles « sensibles » missions nécessiteraient de tels privilèges ???
Encore de l’ enfumage, des ronds de jambes de majorettes en quête de justifier leurs exorbitants émoluments : à rien foutre, voir exporter du vola mena et quelques cailloux précieux en toute impunité ...