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lundi 16 juin 2025
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Développement

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Madagascar témoigne de son engagement en faveur d’un développement inclusif

samedi 22 mars | Mandimbisoa R. |  1423 visites  | 9 commentaires 

La ministre du Développement numérique, Stéphanie Delmotte, a mis en avant l’expérience pionnière de Madagascar à travers le projet DECIM (Développement Énergétique et Connectivité pour l’Inclusion Numérique et le Management), lors d’une table ronde organisée en marge des travaux de la Banque mondiale à Washington, dans le cadre du Global Digital Summit 2025. Cet événement a été l’occasion de souligner le potentiel de Madagascar en matière de synergies entre énergie et numérique.

Le numérique constitue un véritable accélérateur du développement énergétique et économique. Les données numériques représentent en effet un élément incontournable pour une bonne gouvernance. Madagascar mise ainsi sur le numérique pour optimiser la gestion énergétique et renforcer la transparence. Des solutions d’intelligence artificielle et d’automatisation sont mises en œuvre pour améliorer la gestion du réseau de distribution électrique de JIRAMA, garantissant ainsi une meilleure efficacité dans l’approvisionnement énergétique.

Le projet DECIM soutient également la transformation numérique de l’éducation, notamment par la création de la première université virtuelle et numérique du pays, en collaboration avec le CNTEMAD (Centre National de Télé Enseignement de Madagascar), pour un investissement de 3 millions USD. De plus, le projet finance des formations avancées en coding et dans les métiers du numérique, offrant ainsi de nouvelles perspectives aux jeunes Malgaches.

Lors de son intervention, la ministre a souligné l’importance cruciale de la coordination entre l’énergie et le numérique, ainsi que le rôle clé des partenaires financiers, comme la Banque mondiale, pour soutenir ces investissements ambitieux. À Madagascar, cette synergie se concrétise déjà, avec un investissement de 55 millions USD destiné à encourager les opérateurs mobiles à étendre la couverture réseau dans les zones reculées.

« Loin d’être des investissements distincts, l’énergie et le digital forment un duo indispensable à la résilience économique et sociale. C’est ensemble que nous devons travailler pour que chaque individu, quel que soit son lieu de résidence ou sa condition économique, puisse bénéficier des opportunités offertes par la révolution numérique et énergétique », a affirmé Mme Delmotte.

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9 commentaires

Vos commentaires

  • 22 mars à 10:46 | Isandra (#7070)

    « Le numérique constitue un véritable accélérateur du développement énergétique et économique. Les données numériques représentent en effet un élément incontournable pour une bonne gouvernanc ».

    Tout à fait, si on regarde le nombre des abonnés téléphoniques et internet à Madagascar, plus de 20 Millions, on se demande si les statistiques ne sont pas faussées.

    En plus de ça, les consommations ne cessent d’augmenter, par ex : les importations de carburants en une année sont le double.

    • 24 mars à 11:21 | umberto (#10893) répond à Isandra

      Dire c’,est vite fait m’as le faire c’est autre chose !
      C’est où le 5G ! 20 millions de malagasy sont abonnés à internet, 100.000Ar/mois !!??

    • 24 mars à 11:22 | umberto (#10893) répond à Isandra

      Dire c’,est vite fait mais le faire c’est autre chose !
      C’est où le 5G ! 20 millions de malagasy sont abonnés à internet, 100.000Ar/mois !!??

  • 22 mars à 12:59 | Isandra (#7070)

    Madagascar suit le progrès et l’évolution mondiale. Le numérique est un secteur en plein expansion.

    « Internet s’implante à Madagascar en 1995, mais son expansion s’accélère en 2010 avec l’arrivée des câbles sous-marins. Depuis, l’accès s’élargit avec un taux de pénétration atteignant 79,47 %. La transition numérique s’intensifie, portée par cette connectivité accrue. Cependant, l’infrastructure fixe reste insuffisante pour répondre aux besoins croissants, malgré une demande toujours plus forte. »

    L’ARTEC recense plus de 9,6 millions d’abonnées aux services internet mobile à Madagascar en 2023, contre 4,9 millions l’année précédente. Ces chiffres traduisent une adoption rapide, bien que l’observatoire ne précise pas si ce total concerne les utilisateurs individuels ou simplement les cartes SIM actives. Le choix d’analyser l’internet mobile plutôt que fixe repose sur une méthodologie plus fiable. L’internet fixe permettant la connexion de plusieurs personnes via un seul abonnement, faussant ainsi les estimations.

    Sur la même période, la consommation de data mobile grimpe de 49,07 %, le trafic passant de 127 684 To à 190 339 To. La vitesse de connexion à Madagascar dépasse celle des pays comme le Kenya ou l’Égypte, selon des baromètres locaux.

    Le taux de pénétration de la téléphonie mobile a fortement augmenté de 79,47 % entre 2022 et 2023, témoignant d’une croissance rapide dans ce secteur.

    En 2023, les services Data Mobile génèrent 172 milliards MGA de revenus, dépassant l’équivalent de 37 millions USD. Une hausse de 37,4 % par rapport à l’année précédente."

    • 22 mars à 13:13 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      « Le rapport souligne que la 5G est le service qui connaîtra la croissance la plus rapide au cours de cette période. En effet, l’ile de Madagascar a été l’un des premiers pays d’Afrique à lancer commercialement la 5G. »

  • 22 mars à 13:04 | Isandra (#7070)

    E.commerce en plein essor.

    "Le commerce en ligne gagne du terrain à Madagascar. De plus en plus de consommateurs optent pour les achats numériques. Cette tendance s’explique par un besoin de praticité et de gain de temps. Ketrika.com est l’une des plateformes qui illustrent cette transformation. Depuis son lancement, il y a huit ans, elle observe une progression constante du nombre d’acheteurs. « Au départ, nous enregistrions cinq acheteurs par jour. Aujourd’hui, ce chiffre atteint au minimum vingt par jour », affirme Katia Andriamamonjy, chef de projet de Ketrika.com. Cette croissance s’est particulièrement renforcée avec la pandémie de Covid-19. En effet, les consommateurs se sont habitués à faire leurs achats en ligne. Lors d’événements majeurs, comme des concerts, le nombre d’acheteurs peut grimper jusqu’à 200 en une seule journée. Au-delà de la facilité d’achat, l’entreprise assure des transactions sécurisées et transparentes. Son organisation repose sur plusieurs départements et une vingtaine d’employés. Malgré les avantages du commerce en ligne, certains consommateurs rencontrent des problèmes. L’un des principaux inconvénients reste la différence entre les produits commandés et ceux livrés. « Je travaille tous les jours et je n’ai pas le temps de faire les courses. J’achète souvent sur Facebook. Parfois, les articles reçus ne correspondent pas à ce que j’avais imaginé. Mais il arrive aussi que je sois satisfaite », explique Liva Rasolo, une mère de famille.
    Première foire digitale
    Face à cet engouement, Vidy Varotra s’associe à Ketrika.com pour organiser la première foire digitale de Madagascar. L’événement se tiendra du 28 avril au 4 mai 2025. Cette initiative vise à moderniser les foires commerciales traditionnelles. « Vidy Varotra, pionnier des foires de 2006 à 2010, innove avec ce format numérique », déclare Harilala Rakotoarimalala, responsable marketing de Vidy Varotra. Plus de 100 exposants et 3000 articles seront disponibles à prix réduit. L’audience attendue est de 35 000 visiteurs en ligne et 2000 visiteurs en présentiel. Au total, les organisateurs prévoient jusqu’à 42 000 transactions. La foire se déroulera en deux phases distinctes. Du 28 avril au 4 mai, la vente en ligne sera active sur Ketrika.com. Les acheteurs bénéficieront de promotions exclusives, de ventes flash et d’enchères en direct. Le 4 mai, une journée présentielle se tiendra au Novotel. L’événement proposera des expositions, du networking et des démonstrations de produits. « Nous mettrons à disposition 200 ordinateurs connectés pour accompagner les visiteurs dans leurs achats », ajoute Harilala.

  • 22 mars à 13:33 | lé dezertera (#11696)

    Rohy tsara jerena.

    Na hilaza araka ny fanaony eto izay tiany ho lazaina aza ny foza rezimanta zinandra momba ny andro nitondran’i Zafy Albert, dia tsy ahasakana ny fahamarinana voalazan’io rohy io velively izany.

    Jereo fa miariary be toa masoandro lohataona ny fahadondrenan’ny foza ANDROROSY tsy mahalala afa-tsy ny MANGATAKA raha io fanazavana io no henoina.

    Hoy isika efa an-taonany maro izao : inona no mba programan’asa napetraky ny foza ka ny hampandroso ny firenena sy ny Ambanilanitra no tsinjovina ? ZERO MANATODY !

    Lingilingitra sy fisehosehoana ary te-ho deraina no betsaka, mampiseho fa olona tsy ampy fahaizana ary RATSY TAIZA. Izay no azo amintinana ny momba an’i cedric vazaha 8cm nouzalon rainilainga ratandrametaka vinanton-drazakandisa tarana-drasanjy mpamadika firenena.

    • 22 mars à 14:15 | Isandra (#7070) répond à lé dezertera

      Déserteur(Brll),

      Toy izao mihitsy ny toe-tsain’ny Wokiste, rehefa tsy mitovy amin’ny théorie n-drizareo dia lazaina fa fahavendranana, rizareo ihany no manana ny tena mety sy mahomby. Kanefa anie efa teo ihany hatramin’izay fa tsy hita izay fahombiazana.

      Na ohatra fotsiny, ilay investissement dans les infrastructures izay ataon-dRajoelina, dia miteraka asa sy fifanankalozana ara-barotra. Na ireo fotsiny, dia efa misy fiatraikany lehibe eo amin’ny toe-karena.

      Ankoatran’ny ady hevitra, ny tombon-tsoa hoentin’ireny foto-drafitr’asa ireny. Ohatra ny Autoroute izao, dia hanafaingana ny fanafarana sy fanondranana entana mankany ivelany, hahaliana ny olona kokoa ny hanafatra eto, satria mihena ny fotoana hi-livrena izany, sns.

  • 24 mars à 19:23 | Isambilo (#4541)

    Digital, numérique, etc. Et tu fais fonctionner tout ça avec quelle énergie ?