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Divers

Braquage sur la RN 7

Quatre prévenus relachés

mardi 19 août 2008 | Arnaud Razafinarivo |  637 visites 

Trois individus (F., N., R., J.P.) étaient accusés d’attaque à mains armées sur la RN7. Au bénéfice du doute, le Tribunal d’Anosy a été contraint de les libérer et de ne tenir compte d’aucune des amendes portées à leurs encontres après un long séjour de 7 mois derrière les barreaux. En effet, le 29 Janvier 2008, dans le district d’Antananarivo Atsimondrano à Ampangabe Andoharanofotsy, autour de 20 heures, un minibus MAZDA a été braqué par un autre véhicule 4x4 Mutsibushi ayant son bord 8 bandits, y compris le chauffeur. Le véhicule 4x4 le poursuivait depuis une station d’essence, puis le dépassant pour, subitement, lui barrer la route. L’instant d’après, un des bandits a ouvert le feu, blessant le chauffeur du MAZDA. Le taxi-brousse transportait 14 personnes, le chauffeur y compris. 10 d’entre eux étaient sur le point d’acheter des bovidés à Ambalavao comme d’habitude. Seulement 7 personnes ont pris le minibus depuis sa station, mais les 5 autres, y compris J.P. et L. qui est son associé dans l’achat de bovidés, ont été pris en chemin. Donc tout le monde, à part trois autres passagers, avait en sa possession des sommes d’argent assez importantes. A part les sommes d’argent braquées, d’autres objets de valeurs ont été également dérobés par ces malfaiteurs.

Complices

J. P., un des passagers du minibus qui a été interrogé durant le procès, a affirmé qu’il détenait sur lui une grosse somme d’argent qui a été dérobée par les bandits durant ce braquage. Or, selon un des témoins et en même temps un des plaignants qui n’est autre que l’un des acheteurs de bovidés se trouvant à l’intérieur du véhicule MAZDA, J.P. n’aurait été jamais agressé, ni détroussé comme tout le monde. En plus, selon le plaignant, avant l’attaque, celui-ci manipulait toujours son téléphone portable comme s’il appelait ou avisait quelqu’un. « Un geste douteux », d’après ce témoin et plaignant à la fois. Ainsi, le suspect a été considéré depuis ce temps-là « complice » des bandits qui ont attaqué le minibus.

En même temps, ce témoin a également affirmé avoir vu au moment de l’attaque, R. et sa grande cicatrice au visage, au volant du véhicule 4x4 des bandits. Mais en ce temps, ce dernier aurait eu une coiffure rasta, qui n’est plus le cas actuellement. Toutefois, R. nie toutes les accusations portées contre lui. Selon l’avocate qui l’a défendu, il aurait été encore aux 67 Ha en compagnie de sa copine à l’heure de cette attaque. Donc il ne pouvait pas être en même temps en deux endroits différents, selon encore la défense.

Quant à F. et N., ils auraient été vus parmi les huit bandits du véhicule 4x4, connus comme ceux qui ont ouvert les feux et ont tiré sur le chauffeur du taxi-brousse, le touchant à l’épaule. Comme R., ces deux individus ont réfuté les accusations portées à leurs encontres. Les quatre avocats de la défense, de leurs cotés, ont fait de leurs mieux pour obtenir la libération de leurs clients. Durant le procès, la défense a également mentionné que Fortunat, interrogé le premier par les autorités, a été contraint de faire un aveu extorqué sous la torture et a fini par identifier les trois autres individus pour être accusés comme lui. A souligner que F. et N. vivent dans le même quartier que le témoin. Mais celui-ci, à son tour, a affirmé n’avoir déposé aucune plainte contre eux. Or, selon encore son témoignage à la barre, il les aurait vu dans les parages et ils auraient pris la fuite en l’apercevant. Encore un « geste suspect ». Notons également qu’il y avait deux autres témoins et en même temps plaignants qui se sont présentés à la barre.

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