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Sept politiques pour accroitre la pauvreté

jeudi 6 septembre 2018

Plusieurs politiques publiques sont de nature à maintenir les pauvres dans la pauvreté. Étrangement ce sont des politiques qui au premier abord pourraient paraître attractives. On peut en citer au moins sept.

Etendre le champ de l’État providence

La première recette consiste à créer des incitations qui poussent les pauvres à prendre des décisions qui les empêchent de sortir de la pauvreté. Une étude réalisée en 2012 par le secrétaire à la protection sociale de la Pennsylvanie a analysé les décisions auxquelles sont confrontés les individus et les familles inscrits dans divers programmes d’aide sociale étatiques. L’étude a par exemple montré qu’une mère célibataire ayant deux enfants âgés de 1 et 4 ans, disposant d’un salaire annuel de 29000$, serait éligible à des aides gouvernementales d’environ 28 000 $ (Medicaid, chèques-logement et garderie subventionnée). Ainsi, si elle trouve un travail mieux rémunéré, ou travaille plus d’heures, elle risque de perdre des aides substantielles. Face à cette situation, de nombreuses personnes choisissent naturellement de recevoir des prestations plutôt que de tenter d’augmenter leurs salaires. D’évidence, ce « filet de sécurité sociale » crée des incitations économiques perverses, et piègent les bénéficiaires dans la trappe de l’assistance sociale. S’enlisant dans le segment des emplois de bas niveau, ils deviennent inaptes au travail. C’est un cycle vicieux qui maintient les gens pauvres et dépendants de l’État.

L’Etat providence a en plus un impact négatif sur la cellule familiale. Les programmes d’aide sociale on tendance à diviser les familles. L’argent injecté par le gouvernement dans le budget familial rompt une certaine dépendance au sein des couples pour subvenir aux besoins de la famille. Depuis que l’on a renforcé les programmes d’aide sociale dans les années 1960, le taux de naissances hors mariage a triplé. En Caroline du Nord, les familles ont environ cinq fois plus de chances de vivre dans la pauvreté lorsqu’il n’y a pas de père à la maison.

Instaurer une politique fiscale progressive

Autre recette pauvreté : l’État providence par le biais de taxes punitives pour l’emploi et la création de richesse. En effet, l’ingrédient essentiel de la croissance économique, et donc du recul de la pauvreté, réside dans les gains de productivité réalisés grâce à l’investissement en capital. Les impôts élevés prélevés sur les entreprises rentables et les petites entreprises découragent les investissements en capital. Les entreprises préfèrent donc ne pas trop développer leurs activités ou s’expatrier dans des pays plus favorables à l’investissement. Ainsi, les opportunités d’emploi se tarissent.

Augmenter le salaire minimum

Le salaire minimum imposé par le gouvernement est aussi facteur d’augmentation de la pauvreté. La loi de l’offre et de la demande nous dit que plus le prix d’un bien ou d’un service est élevé, moins il sera demandé (toutes choses étant égales par ailleurs, bien sûr). L’augmentation du salaire minimum rendra de plus en plus cher l’embauche de personnes peu qualifiées. En même temps, les salaires plus élevés attireront davantage de demandeurs d’emploi disposés à fournir leur main-d’œuvre à un prix plus élevé. Les employeurs pourront être plus sélectifs dans leur recrutement et, en tant que tels, les demandeurs d’emploi peu qualifiés seront encore une fois évincés par des candidats plus qualifiés et moins nécessiteux. Les lois sur le salaire minimum sont un outil efficace pour exclure ceux qui ont le plus besoin d’acquérir une expérience professionnelle.

Soutenir des politiques « d’énergie verte » restrictives

Les initiatives du gouvernement en matière d’énergie verte rendent l’énergie plus chère. Les initiatives étatiques et fédérales qui imposent une énergie « renouvelable » plus coûteuse signifient que les factures de services publics monteront en flèche. Les pauvres sont directement touchés.

Augmenter le fardeau de la réglementation des entreprises

Autre recette pauvreté : imposer de nombreuses réglementations coûteuses aux entreprises. Ces restrictions strictes découragent la création et le développement des entreprises. Cela signifie : moins de possibilités d’emploi. Les lourdes exigences légales obligent les entreprises à dépenser des ressources rares pour être en conformité plutôt que d’investir dans leurs entreprises et de créer des emplois. La dépense en postes d’employés hautement qualifiés, pour des besoins de conformité, consomme des salaires qui pourraient potentiellement être consacrés à des opportunités pour les demandeurs d’emploi peu qualifiés. Les pauvres restent encore sur la touche.

Gonfler la masse monétaire

Le jeu de la Banque Centrale qui crée de l’argent à partir de rien est aussi un potentiel outil de pauvreté. La masse monétaire gonflée érode alors la valeur de la monnaie et donc des revenus et de l’épargne. Les pauvres sont les plus durement touchés par cette inflation, car leurs ressources limitées les empêchent de faire face à la hausse du coût de la vie. L’impact est plus fort sur les plus pauvres.

Imposer des tarifs douaniers élevés

Enfin, la politique qui consiste à maintenir des droits de douane élevés sur les produits étrangers pour limiter les importations, est aussi créatrice de pauvreté. Certes, les industries domestiques protégées de la concurrence par ces tarifs peuvent prospérer, mais à quel prix ? Prenons l’exemple des tarifs douaniers sur l’acier étranger. Ils peuvent aider les 170 000 travailleurs américains employés par l’industrie sidérurgique, mais la hausse des prix de l’acier nuira aux industries qui utilisent l’acier comme intrant. Ceci aura donc un impact négatif sur les 6,5 millions de travailleurs employés dans le secteur. Notons également que les hausses de prix qui se répercuteront sur les consommateurs nuisent de manière disproportionnée aux ménages à faible revenu. Ainsi, moins d’opportunités d’emploi et coût de la vie plus élevé créent un duo favorable à la pauvreté.

Cette analyse en 7 points devrait inspirer le continent africain qui enregistre encore un taux de pauvreté inquiétant. Si l’on souhaite vraiment réduire la pauvreté, seule l’économie de marché, malgré ses imperfections, peut y aider. Comme le disait Milton Friedman : « L’histoire montre clairement que, jusqu’à présent, rien n’a été plus capable d’améliorer le sort des gens ordinaires que le système de la libre entreprise. »

Brian Balfour, vice-président exécutif de l’Institut Civitas, organisation de défense du marché libre à Raleigh - Caroline du Nord (version élaguée) .

Article publié en collaboration avec Libre Afrique

18 commentaires

Vos commentaires

  • 6 septembre 2018 à 09:29 | Jipo (#4988)

    Bonjour .
    Dans le même style :
    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-cheptelisation-des-masses-207403
    & on vous dira que : vous êtes parano ...

  • 6 septembre 2018 à 10:20 | Albatros (#234)

    Vivement le retour au bon vieux temps du servage !.

    en attendant, bonne journée à tous !.

    • 6 septembre 2018 à 10:52 | zean-ba (#10000) répond à Albatros

      N’ayons pas peur des maux, retour a l’esclavage !
      Dereglementons tout et n’importe quoi, chacun pour tous, et dieu pour soi, ou l’inverse...
      Et tant pis pour les canards boiteux.

  • 6 septembre 2018 à 12:48 | vorona (#8254)

    Celle qui s’applique le mieux ici c’est la 5ème « Augmenter.........entreprises » mais pas parce qu’elle est appliquée par l’état mais à cause de la corruption ou on demande aux entreprises des remises, des commissions, des backchichs, des rétrocommissions, des dessous de table, des embauches « obligées » etc... et ça vient autant du public que du privé ce qui décourage les éventuels investisseurs !
    Le plus bel exemple c’est la condamnation à une somme astronomique par un magistrat (complice ?) d’une société minière pour une employée licenciée !
    Je suis toujours étonné qu’ici personne ou presque ne pense qu’il n’’y a pas que Mada sur la planète et que des millions (ou+) de personnes consultent les réseaux sociaux à travers le monde !

  • 6 septembre 2018 à 13:04 | efa ela (#4563)

    Libéral, nous voilà !

  • 6 septembre 2018 à 13:35 | tsimahafotsy (#6734)

    / Cette analyse en 7 points devrait inspirer le continent africain qui enregistre encore un taux de pauvreté inquiétant. / sic.

    Espérons qu’il reste encore un peu d’intelligence chez les dirigeants africains pour rejeter ce genre de conseils.
    L’Institut Civitas et Milton Friedman sont les apôtres du capitalisme du désastre.
    Avec l’aide de la CIA, cet économiste américain était derrière le coup d’état pour renverser S. Allende et mettre en pratique ses théories avec Pinochet.
    Il a eu le prix Nobel et les Chiliens ont vécu la période la plus sombre de leur histoire avec la dictature militaire et l’esclavage économique maquillé par le capitalisme sauvage.
    Au début des années 1980, le gouvernement chinois, dirigé par Deng Xiaoping, tenait à tout prix à éviter la répétition des événements que venait tout juste de connaitre la Pologne, où les travailleurs ( Lech Walesa ) avaient été autorisés à former un mouvement autonome et à contester le monopole du Parti communiste sur le pouvoir.
    La définition de la Liberté de Milton Friedman, selon laquelle
    les libertés politiques sont accessoires, voire inutiles, par rapport à la liberté commerciale sans entraves, cadrait à merveille avec celle qui prenait forme au sein des hauts dirigeants du parti communiste chinois de l’époque.
    Le Parti communiste souhaitait ouvrir l’économie à la propriété privée
    et au consumérisme tout en conservant sa main-mise sur le Pouvoir.
    Le président Deng Xiaoping invita donc Milton Friedman à venir former les hauts fonctionnaires du Parti communiste aux rudiments de l’économie ultra- libérale.
    Loin de vouloir imiter le modèle démocratique des Etats-Unis,
    le gouvernement chinois s’inspira directement de celui du Chili sous Pinochet :
    - Liberté totale des marchés conjuguée à un contrôle politique strict, autoritaire imposé au moyen d’une répression impitoyable !
    Quand les autorités chinoises ont commencé à mettre en pratique les leçons de Milton Friedman ce sont les hauts gradés du Parti et leurs proches qui ont
    profité des meilleures occasions et qui ont réalisé les plus gros profits lorsque les biens de l’Etat ( du peuple chinois ) ont été privatisés.
    Plusieurs cadres du Parti chinois sont devenus milliardaires en moins de cinq ans !
    à Mada, çà ne vous dit rien par rapport aux mecs devenus-milliardaires sous la HAT ?
    - les affaires Claudine et consort ?
    - les appartements à Paris, à Dubaï,
    - les villas à l’île Maurice, les hôtels à Nosybe ? )
    Depuis l’amiral aux mains rouges second mandat,
    R8, avec le MAP
    le Dj putchiste,
    Hery le prezida par défaut, ( voir les gréves durement réprimés )
    tous les dirigeants gasy,
    tous ces babakoto ont tenté d’appliquer la théorie de Milton Friedman à Madagascar.
    Surtout Hery le plagiaire, le mendiant itinérant et admirateur inconditionnel du président chinois. ( avez-vous remarqué son sourire de grand niais sur la photo officielle avec le dictateur chinois ? )
    Le résultat de cette théorie économique de développement ?
    Nous l’avons sous les yeux !
    Misère pour la majorité, richesse obscène pour une petite minorité !
    A cause de ce capitalisme du désastre appliqué à Madagascar
    le peuple malgache a perdu tous ses repères,
    tandis qu’une oligarchie vit dans l’obscénité des biens bradés aux étrangers
    ou mal acquis et dans l’impunité totale !
    N’est pas chinois qui veut !
    Le peuple malgache ne doit pas imiter et suivre la voie du peuple chinois qui a un capital national pluri- millénaire d’histoire et de civilisation.
    Mais n’oublions pas que notre Soatoavina n’a rien à envier au Confucianisme !

    • 6 septembre 2018 à 14:44 | tsirah (#10314) répond à tsimahafotsy

      tsy misy izay tsy mahafantatra anie fa io rajoelina io no nandrava sy namotika ny firenena eeee !!!! Fa ny mahagaga dia mbola misy andihan’olona sahy manaraka azy foana. Mety hoe fitiavantena ve no hanarahany azy eee sa mba tia hanakarena tampoka toa azy dia handromba indray miaraka aminy ny harem-pirenena mba ho lasa milliardaire tampoka toa ity FOZA ity . Asa aloha fa samia mahilo daholo ry malagasy tonga saina rehtra fa efaa miha ratsy izao fiainana izao aaaa !!!

    • 6 septembre 2018 à 19:37 | LeFou (#10163) répond à tsimahafotsy

      Je vous remercie de m’avoir fait bien rire ! « Capitalisme du désastre » huhu ^^ Rappelons que le grand bon en avant tant vanté par tonton Ratsiraka en 1975 s’est soldé par un PIB / gasy divisé par 2 en fmg constants ! ( Par comparaison chez vos voisins mauriciens du « capitalisme du désastre » le PIB/ habitant a été multiplié par 12 en monnaie constante...).

  • 6 septembre 2018 à 14:05 | Tsix (#10296)

    Samy manana ny politika hitondrany ny firenena ny kandida. Kanefa kosa misy amin’izy no tsy manana akory na dia drafitra iray mitombona ary fa entanim-po fotsiny toa an’i Andry Rajoelina. Mba mila olona mahay sy misaina ny firenena fa tsy olona taitaitra.

    • 6 septembre 2018 à 14:34 | tsirah (#10314) répond à Tsix

      ny an’io rajoelina io anie vava sy kabary no be dia be fa tsy nisy zava-bitany akory eee !!! ay diso a kay nahavita nangalatra sy namono olona ary nampahatra sy maro hafa betsaka samia mailo fa tena olon-dratsy io DJ io ry vahoaka tena zay vo tena ho potika tanteraka ny firenena raha diso safidy eo isika

  • 6 septembre 2018 à 14:36 | loulou (#10109)

    libre afrique me fera toujours aussi rire !
    « On vomit les méchants blancs »néocolonialisses" mais on cherche à les imiter du mieux qu’on peut dans tous les domaines. On se fait décrêper les cheveux, on se fait blanchir la peau, on remplace le pagne et l’étui pénien par un costard ridicule et des rayban blingbling, on va étudier dans les pays riches au titre des quota réservés aux notables des républiques bananières ....!

    Le peuple crie : « on a faim ! »
    Les économistes africains : "eh ben faut manger !
    Le peuple : « on n’y arrive pas ! »
    Les « économistes » africains : « eh ben... faut se forcer ! »

    tsimahafotsy a bien cerné le problème : « Le peuple malgache ne doit pas imiter et suivre la voie du peuple chinois qui a un capital national pluri-millénaire d’histoire et de civilisation. »
    Cet un terrible aveu « etnonmoins » un éclair de lucidité qui reconnait que la culture gasy n’a jamais rien produit qui puisse s’apparenter à une civilisation.

    Il y a tout lieu de croire que Madagascar sera la prochaine province chinoise gouvernée par un gauleiter nommé à beijing !

  • 6 septembre 2018 à 14:42 | komi (#10299)

    Maro ny hevitra azo hampifandraisina hampandrosoana ny firenena hialana amin’ny fahantrana fa saingy misy foana ireo mitady hevitra tsy hisian’izany eto amintsika ary ny MAPAR no voalohany amin’izany. Raha mahantra mantsy isika dia misy hanamarrrinany tena sy hamitahany vahoaka fotsiny amin’ireo fampanantenana pokaty ataony manerana ny tanàna

  • 6 septembre 2018 à 14:49 | tsirah (#10314)

    resy lahatra tanteraka amin’ny vina FISANDRATANA ny malagasy ho famapandrosoana tanteraka ny firenena koa vonona ny hanohana sy hanampy anao hantrany izahay andriamatoa Hery RAJAONARIMAMPIANINA ho soan’ny firenena sy ny vahoaka malagasy.Mpitondra hendry, mpitondra marina ary mpitondratena tia tanindrazana sy liam-pandrosoana andriamatoa hery ka tena mbola maro ny vahoaka malagsy mila anao hanavotra ity madagasikarantsika ity ka ho tanteraka ilay teny ho dia ho tany sambatra ilay madagasikaranay

  • 6 septembre 2018 à 15:11 | Nomena (#10351)

    Anisan’ny fomba maloto, sy tetikady hoetin’ny mpanao politika hamotehana firenena itony zavatra itony, anisan’izany i Andry Rajoelina izay tena nampitombo ny fahantrana teto Madagasikara.

  • 6 septembre 2018 à 15:57 | olivier2 (#9829)

    Dans un pays qui a connu la dictature Socialiste, les nationalisations et la malgachisation..avec les RESULTATS que tout le monde connait..

    Comment peut on encore « espérer » que les solutions viennent de théories obscures ?

    Premierement : l’agriculture tu développeras, et l’accès au foncier des paysans tu favoriseras, tout en accordant un % raisonnable de terres non exploitées aux investisseurs étrangers, pourvoyeurs du CAPITAL qui fait tant défaut...au lieu de BETEMENT t’arc-bouter sur des principes médiévaux ( « la terre de mes ancêtres » est plus sacrée que la terre des ancêtres des autres !) ...

    Deuxièmement : tu feras de ton pays un endroit attractif pour les investisseurs de tous bords, afin d’espérer réduire l’écart démentiel qui existe aujourd’hui entre lui et les iles voisines..à tous les niveaux.

    Troisièmement : tu « éduqueras » ton peuple, en commençant par lui apprendre qu’il ne vit pas dans un Jardin D’Eden convoité par les méchants étrangers : HUMILITé

    Quatrièmement : SI JAMAIS, le travail et les efforts portent leur fruits..ce qui reste encore à PROUVER...alors tu injecteras plus de social et donc de bien être- progressivement..

    Vaste programme..jamais réalisé.

    On se demande pourquoi !

     :)

    • 6 septembre 2018 à 19:31 | LeFou (#10163) répond à olivier2

      @olivier2 : revenez sur Terre svp ! Vous savez bien que si le socialisme ne marche pas c’est qu’il n’y a pas suffisamment de socialisme, voyons ! :)

  • 6 septembre 2018 à 20:58 | Jipo (#4988)

    Le zozial voilà la solution , prenez l’ exemple de renimalala mitterand, le loukoum, moi prézidia ou -iiii ...
    La quenelle pour tous c ’est maintenant !

  • 7 septembre 2018 à 08:17 | Nomena (#10351)

    Fa iza hoa ilay olona nampahantra ny malagasy eh ? aleo mba hitanisa daty ah 1972 + 1991 + 2002 + 2009. Tokony ahatsapa tena izay olona tao anatin’nireo, ary ireo krizy ireo dia raha atao ny kajikajy tsotsotra dia 2058 vao ho tafarina raha tsy misy manangana krizy vaovao indray. Ny dikan’izany dia hoe mila fitoniana isika malagasy satria tsy maintsy mbola ahantra isika ao anatin’izay fotoana izay.

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