Depuis le vendredi 11 juillet dernier, ils étaient près de 800 ouvriers travaillant dans l’entreprise Batimat Sa à réclamer leurs droits après leur mise en chômage technique. Ce dernier devait durer près de 6 mois et commençait le 11 janvier dernier. La mise en demeure de ces agents de la Batimat était confirmé par une circulaire qu’on leur a distribué. Pourtant, le rassemblement d’hier après-midi devant le siège de cette entreprise du bâtiment à Antanimena (immeuble Santa) était le signe d’un mécontentement général de ces ouvriers licenciés. Il se trouve qu’on leur a fait se promener tantôt au siège de la société sans cesse changeant et où le directeur était introuvable, d’abord à Analakely, puis à Ankadifotsy ou enfin à Antanimena plus récemment...
A part la lettre de licenciement délivrée par leur patron, ils n’ont reçu aucun préavis, ni d’indemnité, etc prévus dans le code de travail. Du coup, ils ont signé une pétition adressée à l’Inspection du travail dans l’espoir d’obtenir ces droits. Entre-temps, ils ont été quand même reçus deux par deux par leur patron depuis hier après-midi à l’immeuble Santa. Il est fort probable que leur situation est observée cas par cas par le directeur. A noter que certains de ces ouvriers ont participé à la construction de l’immeuble Pullmann d’Ivandry ou encore dans d’autres ouvrages dans des villes comme Toamasina, Antsirabe, Moramanga, etc...
