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Politique

Gouvernement

Un conseil des ministres délocalisé à Mahajanga ce 6 mars

mardi 4 mars | Mandimbisoa R. |  1635 visites  | 8 commentaires 

Le conseil des ministres se tiendra à Mahajanga le jeudi 6 mars 2025.
Cette délocalisation du conseil des ministres coïncide avec la célébration de la journée mondiale des femmes qui se déroulera dans la cité des Fleurs à partir du mercredi 5 mars.

Ce sera le troisième conseil des ministres délocalisé depuis octobre 2020. Le premier s’est tenu à Antsohihy, le second à Toamasina en avril 2024. Les autorités souhaitent démontrer que le gouvernement veut s’ancrer dans les réalités locales et encourager une gouvernance participative.

Dans un contexte où les défis socio-économiques sont nombreux, ce conseil des ministres à Mahajanga pourrait représenter une opportunité essentielle pour réaffirmer l’engagement du gouvernement envers le développement régional et l’amélioration des conditions de vie des citoyens. En intégrant les préoccupations locales dans son agenda, le gouvernement espère susciter un nouvel élan de solidarité et de confiance entre les élus et la population.

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8 commentaires

Vos commentaires

  • 4 mars à 09:55 | Vohitra (#7654)

    Un Conseil décentralisé de ce genre ne peut que grever et crever encore les finances publiques a travers les dépenses diverses et autres indemnités allouées pour s’y faire.

    Des sinistres personnages vont terroriser les élus régionaux ne serait-ce que pour rappeler leurs prérogatives respectives volontairement concentrées au sommet...

    C’est la décentralisation effective du pouvoir politique et d’initiative économique, accompagnée d’une déconcentration réelle des moyens que les régions aspirent mais non pas du tout de telle démonstration de force et d’autorité de quelques jours.

    Le Constitution est explicite a cet égard : les collectivités territoriales décentralisées sont les Provinces, les Régions et les Communes. Où en est-on a propos des élections provinciales et régionales ?

    • 4 mars à 10:00 | Vohitra (#7654) répond à Vohitra

      Comme par hasard, espérons que c’est le fait du hasard, le Conseil de sinistres coïncide avec l’ouverture de la saison de pêche de crevettes... après la vanille et le litchis, l’exportation de crevettes va-t-elle passer aussi a la trappe ?

  • 4 mars à 11:00 | Yet another Rabe (#4812)

    • 4 mars à 11:23 | Isandra (#7070) répond à Yet another Rabe

      YAR,

      Ca devient une habitude chez les opposants et les détracteurs de mitoroka auprès des étrangers, ils ont essayé auprès de SADC, de l’Union Européenne, du FMI,...etc.

      Cependant, ils se gourent de l’avoir envoyé à Trump, qui ne calcule que le business, le deal,...I’m businessman .

  • 4 mars à 11:17 | Isandra (#7070)

    La décentralisation progressive, mais, non pas brusque,...Il faudrait former sur tous les plans des élites de ces provinces, avant d’appliquer la décentralisation effective,...

    C’est ça l’erreur lors de notre indépendance, nous n’avions pas assez des cerveaux pour assurer tous les rouages de l’économie et de l’administration,...et le résultat, voilà.

    Pareille pour la mise en place de la démocratie, du coup, les gens confondent la démocratie et l’anarchie ,...d’autant plus, après 15 ans du régime rouge,...

    • 4 mars à 11:46 | Jipo (#4988) répond à Isandra

      Quand d’ autres confondent sciemment démocratie et dictature !
      Ce scud de Trump posté / YAR est un pavé jeté dans la mare, .
      Il est certain que Trump doit trembler l’ idée de se mesurer au 6e dan vita gasy .

  • 4 mars à 11:58 | walesa (#5863)

    Belle promenade en perspective au frais de contribuable encore plus appauvri...
    Avez-vous bien partagé entre vous votre maigre budget Isandra ?
    Vu, que 99.99% de hautes fonctionnaires sont de corrompus dont le putchiste, il est évident, que les maigres aumônes donnés à compte-goutte par les vazahas ne leur suffiront jamais. Sont t ils prêt à vendre leur âme au diable en échange de drala...?

  • 4 mars à 12:37 | Isandra (#7070)

    Il faut apprendre aux be tatim-bolana, voici le processus de financement de l’USAID. Pouvait-on y encore voler ?

    "Le processus par lequel l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) accordait des subventions aux gouvernements étrangers comprenait plusieurs étapes clés visant à assurer une utilisation efficace et transparente des fonds publics américains. Voici un aperçu général de ce processus :

    Identification des besoins et planification : L’USAID collaborait avec le gouvernement bénéficiaire pour identifier les domaines nécessitant une assistance, en alignant les priorités locales avec les objectifs stratégiques de l’USAID.

    Publication d’opportunités de financement : L’USAID émettait des appels à propositions, tels que des Déclarations Annuelles de Programme (APS) ou des Demandes de Candidatures (RFA), détaillant les objectifs du programme et les critères d’éligibilité.
    AFRICA HR

    Soumission et évaluation des propositions : Les entités gouvernementales intéressées soumettaient des propositions détaillées en réponse aux appels. Ces propositions étaient évaluées en fonction de critères prédéfinis, tels que la capacité technique, la viabilité financière et l’impact potentiel du projet.

    Enquête préalable à l’attribution (NUPAS) : Avant d’attribuer une subvention, l’USAID menait une évaluation approfondie de la capacité organisationnelle et financière du bénéficiaire potentiel, connue sous le nom de Non-U.S. Organization Pre-Award Survey (NUPAS). Cette évaluation visait à s’assurer que le bénéficiaire disposait des systèmes et contrôles nécessaires pour gérer efficacement les fonds de l’USAID.
    2017-2020.USAID.GOV

    Négociation et attribution de la subvention : Après une évaluation positive, l’USAID entamait des négociations avec le bénéficiaire pour finaliser les termes de l’accord. Une fois les termes convenus, une subvention officielle était attribuée.

    Mise en œuvre et supervision : Le gouvernement bénéficiaire mettait en œuvre le projet conformément aux termes de la subvention. L’USAID surveillait régulièrement les progrès, effectuait des audits financiers et techniques, et s’assurait que les fonds étaient utilisés conformément aux objectifs convenus.

    Rapports et évaluation : Le bénéficiaire était tenu de fournir des rapports périodiques détaillant les activités menées, les dépenses effectuées et les résultats obtenus. L’USAID évaluait ces rapports pour s’assurer que les objectifs du programme étaient atteints et que les fonds étaient utilisés de manière appropriée.

    Ce processus rigoureux garantissait que les subventions de l’USAID aux gouvernements étaient gérées de manière transparente et efficace, maximisant ainsi l’impact des programmes financés."

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