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mercredi 15 mai 2024
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Economie

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Une coupe budgétaire annoncée dans les ministères

lundi 29 avril |  1353 visites  | Mandimbisoa R.

Alors que le déblocage des budgets alloués aux institutions n’est pas encore effectif au quatrième mois de l’année, le ministère de l’Économie et des Finances (MEF) veut entamer une coupe budgétaire pour l’exercice 2024. Dans une note adressée aux ministères et institutions le 25 avril dernier, Antaninarenina demande de lui transmettre la coupe budgétaire envisagée. Une situation que des administrateurs et responsables au sein des départements ministériels ont du mal à concevoir dans la pratique de l’exercice financier de l’Etat.

Concrètement, cette mesure vise à diminuer les dépenses de l’État dans la prochaine Loi de Finances Rectificative en cours d’élaboration. La faute ne pourrait en effet attribuer qu’à des responsables de ces ministères dont certains, dans le cadre de l’élaboration du bilan de 100 jours de chaque département, ont affiché un bilan excessif allant jusqu’à 800% avec zéro budget, afin tout simplement de convaincre le président de la République de maintenir à leur poste les ministres concernés.

Outre cet effet pervers de l’excès de zèle, il y a également les pressions que les bailleurs de fonds traditionnels exercent sur les dirigeants du pays. Il faut en effet rappeler que des responsables du Fonds monétaire international (FMI) sont dans le pays et que les discussions sur les prochains programmes de financement avec celui-ci sont en cours. La présence des experts du FMI en mission à Madagascar pour discuter de la Facilité élargie de crédit (FEC) et de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) souligne l’importance de cette révision à la baisse des crédits, qui pourrait être liée à la renégociation de la FEC.

La décision de réduire les crédits alloués aux institutions et ministères pourrait être une stratégie visant à rééquilibrer le budget de l’État, confronté à des défis financiers importants. Mais elle n’est malheureusement évidente pour certains départements ministériels qui nécessitent vraiment des financements pour la réalisation de leurs actions visant à développer le pays, notamment dans le domaine de l’infrastructure et de la formation, des secteurs clés qui devront permettre au pays de redécoller son économie.

Quoi qu’il en soit, la réduction des dépenses est une réponse potentielle aux difficultés financières rencontrées par des entreprises nationales telles que la Jirama et Madagascar Airlines, actuellement subventionnées par l’État sans parvenir à retrouver la stabilité financière.

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8 commentaires

Vos commentaires

  • 29 avril à 09:30 | MALIBUC (#9345)

    Quand on fait un crédit, on doit s’assurer de sa capacité à rembourser et tout me monde sait cela.
    Tout le monde sauf Cédric le Vazaha qui emprunte des sommes astronomiques et qui a un train de vie digne d’un prince Saoudien.
    Pas d’eau, pas d’électricité, routes défoncées mais dépenses à outrances de la présidence à commencer par des 4X4 rutilants, blindés à 80 000 € sans compter sur les hélicoptères de son altesse pour ses déplacements personnels (40 km par exemple).
    On ne comptera pas non plus le nombre d’accompagnants dans ses déplacements (140 accompagnateurs dernièrement) ni les déplacements personnel ainsi que de Mialy (aller et retour la Suisse).
    Vraiment c’en est assez, il faut sévir et pour cela il faut que le peuple se bouge.

    • 29 avril à 09:52 | Yet another Rabe (#4812) répond à MALIBUC

      Bonjour Malibuc,

      Une Coupe budgétaire !

      En d’ autres temps,
      - pour un peuple qui vivait dans une grande famine,
      - pour une royauté et une noblesse autiste à la détresse de son peuple, et vivant dans une opulence indécente
      - pour une reine ayant eu l’ outrecuidance de dire “S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche !” »,

        • la révolution, qui s’ en est suivie, a coupé la tête à un couple royal

      Cordialement

    • 29 avril à 13:11 | bekily (#9403) répond à MALIBUC

      Croyez vous que problème serait résolu ???

      Dans ce SYSTEME AUTOCRATIQUE S’agissant :
      L’ASSASSIN Ratsiraka avait bien été bombardé « raiamandreny » par un autre autocrate de surcroît corrompu : Rajoelina

      Couper la tête d’un Rajoelina...ne représente qu’une amputation de petit doigt !!!
      S’agissant d’un simple factotum...

      Tant que LES VRAIS PARRAINS DE LA MAFIA MALGACHE SONT EPARGNES , leur veulerie et leurs méfaits renaîtront de leurs cendres
      SOIT :
      la clique d’indigenes collabos et les karana , tous vazaha taratasy
      ( RAVATOMANGA ,HIRIDJEE, FAMILLE ANDRIANTSITOAINA, FAMILLE RABESAHALA, FAMILLE RAVELOMANANTSOA, FAMILLE RAZAKANDISA ,RAVAHATRA ,ETC ETC )

      C’est un SYSTEME et non un individu.
      Un ménage à faire de la cave au plafond de la MAFIA !

      Nous combattons les fozas ?
      Plutôt une PIEUVRE avec ses réseaux, ses ramifications criminelles.

    • 29 avril à 13:13 | bekily (#9403) répond à MALIBUC

      S’agissant de ratsiraka

    • 29 avril à 15:27 | Ombiasy (#11606) répond à MALIBUC

      dans le passé le peuple a bougé et il a mis qui au pouvoir QUI ? le Cedric cher au mérino de Paris
      Que bouge encore une fois le peuple

  • 29 avril à 11:02 | Yet another Rabe (#4812)

    Re-,

    https://actutana.com/depeche/loi-des-finances-rectificative-non-cest-surement-un-gag-un-fake/

    Coupes budgétaires, JIRAMA en délestages permanent, .....= symptômes déterminants du failed state, un failed state qui de spectre prend de plus en plus corps.

    Des coupes avec des arbitrages très délicats à faire, suivant les contraintes afférentes aux différents postes budgétaires pour le pouvoir foza :
    - surtout ne rien couper au budget de l’ armée, l’ augmenter même de préférence
    - faire vraiment gaffe aux 50 000 fonctionnaires que l’ on envisagerait de déflater
    - •••••

  • 29 avril à 11:30 | Isandra (#7070)

    C’est tout à fait normal, et tous les gens sensés et objectifs devraient se féliciter de cette initiative et l’applaudir.

    Un pays qui peut emprunter en illimité et sans condition(quoiqu’il en coute, financements 600 Milliards €) ont dû réduire leur dépenses, Les coupes ne font que commencer
    Dès l’année 2024, elles seront réduites de 10 milliards d’euros, a prévenu l’exécutif en février. Cinq milliards d’économies seront réalisées sur le budget de fonctionnement des ministère"
    , à plus forte raison pour un pays qui n’a droit que de compte goutte de crédit, avec plusieurs conditions et le retard de décaissement.

  • 29 avril à 14:30 | Jipo (#4988)

    Bonjour .
    Quand on pense que la seule préoccupation de ces bandits est la révision systématiquement à la hausse des budgets votés, il semblerait que les bailleurs et particulièrement le FMI aient sonné la fin de la récré ?
    Ce qui ne va certainement pas plaire à une partie des vautours qui gravitent autour 💩 par l’ odeur refoulante et alléchés ...
    Mais ce qui me réjouit : c ’est l’ impopularité que cela va générer dans le panier de crustacés !

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