Fidèle à sa tradition, la jeune équipe et dynamique dirigée par Gaby Saranouffi arrive à l’édition 2008 du festival de la danse contemporaine. Une édition qui s’articule encore une fois autour de 4 grands pôles :
les ateliers et formations, à Antananarivo et en province, au niveau des écoles, les ateliers de danse et d’écriture chorégraphique, menés par des professionnels reconnus, à Antananarivo, les spectacles professionnels, à Antananarivo pendant le Festival, du 1er au 04 Octobre 2008, ainsi que les rencontres entre artistes, pendant toute la durée du Festival.
En 2008, tout est réuni pour faire de “ I’Trôtra ” une rencontre internationale ayant sa place dans le calendrier mondial des événements de ce genre. Un projet porté par une artiste reconnue au niveau international, et un réseau de partenaires artistiques et institutionnels important, tissé au fil des années.
“ I’Trôtra ” se veut être un festival de référence de la danse contemporaine et urbaine dans l’Océan Indien. Un évènement qui va contribuer à la vulgarisation des arts chorégraphiques, à la mise en réseau (sur la zone et à l’échelle internationale) des artistes et des programmateurs, mais également de pouvoir proposer aux diffuseurs / programmateurs internationaux un véritable aperçu de la création chorégraphique sur la zone Océan Indien.
Place aux jeunes
Une compagnie Malagasy se verra offrir une résidence de création et plusieurs spectacles à Antananarivo et en province qui pourrait donner suite à un partenariat avec des “ Festivals partenaires ” , à l’étranger avec lesquels, se développera des échanges (Afrique du Sud, Maroc, France…), des rencontres avec les artistes à l’occasion du Festival, et de coordonner une création “ multiculturelle” pouvant mêler les aspects traditionnels, contemporains et urbains de la danse.
Cette année, les ateliers qui se sont tenus dans les provinces ont pu vulgariser la danse contemporaine et ont pu apprendre différents styles de danse (hip hop, moderne, contemporaine) tout en identifiant de “ jeunes talents” .
Les ateliers menés dans les villes de province ont également permis de sensibiliser une centaine de jeunes, et d’identifier une dizaine de danseurs dont les qualités et le travail méritent une prise en charge de l’organisation pour une programmation dans le cadre du festival et / ou le suivi des masters classes d’Antananarivo.
Recueilli par Daddy R.
