Dire que l’abstention est une force politique, en plus, première, c’est comme d’hab, le raccourci dans ce pays, pour ne pas dire fainéantise intellectuelle. faute d’étude approfondie.

En effet, une force politique est ensemble de personnes regroupées au sein d’une même action politique, par conséquent aptes à peser sur l’échiquier politique. Loin d’être le cas des abstentionnistes, qui ont la même décision, l’abstention pour des différentes raisons.

Par aillleurs, l’absence d’étude sociologique sérieuse, ne nous permet pas de définir précisément le profile type des abstentionnistes, jusqu’à ce jour, ce ne sont que des suppositions. Par conséquent, à ce moment, l’orientation politique de leur majorité est incertaine, n’est forcément pas d’un camp à l’autre, tout est possible en fonction de la conjoncture.

De toutes façons, Ravalo en 2002, Rajoelina en 2018, nous ont démontré qu’il est possible de vaincre le candidat du régime en place, pour ne pas dire d’Etat, avec une bonne organisation et bonne stratégie, bien sur, avec des moyens.

D’autant plus, l’exigence de la carte du parti au pouvoir pour etre nommé à un poste comme c’était le cas à l’époque de l’Arema, n’existe plus. Cela permet ces fonctionnaires de basculer facilement quand ils trouvent qu’un nouveau vent commence à souffler.

Ce n’est pas encore le cas, aujourd’hui, parce qu’ils constatent l’absence des autres forces sur le terrain, l’orange est presque manjaka tokana, dans plusieurs régions, souvent des indépendants sont face à eux, mais, qui n’ont pas d’envergure nationale.