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2424.mg : Entretien avec la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata.
Madagascar prend pour la première fois la présidence de la SADC. Que représente cette responsabilité sur le plan diplomatique pour notre pays ?
C’est une étape historique pour Madagascar. Vingt ans après notre adhésion à la SADC, notre pays accueille pour la première fois un Sommet des Chefs d’État et SEM Andry Rajoelina assumera la présidence de l’organisation à compter du 17 août prochain. C’est une reconnaissance forte de la place croissante de Madagascar dans la région. Cette présidence est une occasion unique pour notre diplomatie de promouvoir les priorités du continent et de porter une voix engagée en faveur de la solidarité, de la résilience et de l’intégration régionale.
uels sont, selon vous, les principaux défis auxquels la SADC est confrontée aujourd’hui et comment Madagascar compte-t-elle contribuer à y faire face ?
La SADC fait face à plusieurs défis : la vulnérabilité de nos économies face aux chocs extérieurs, la faible valeur ajoutée de nos exportations, les enjeux climatiques, mais aussi des tensions sécuritaires. La présidence Malagasy souhaite apporter une réponse collective à ces défis, en renforçant l’intégration économique, la coopération sécuritaire, et la solidarité régionale. Madagascar défendra une approche centrée sur la résilience, le dialogue et le développement inclusif.
Quels avantages concrets la présidence de la SADC pourrait-elle apporter à Madagascar ? Quels avantages sur le plan économique, notamment pour les opérateurs locaux ?
Cette présidence est une opportunité pour nos opérateurs économiques d’accéder à de nouveaux marchés et de renforcer leur position dans les chaînes de valeur régionales. En mettant l’accent sur l’industrialisation, la transformation agricole et la transition énergétique, nous visons une croissance durable qui profite aussi bien aux grandes entreprises qu’aux PME et aux acteurs ruraux. La visibilité de Madagascar sur la scène régionale est également un levier d’attractivité pour les investissements.
On parle souvent de retombées indirectes pour l’hôtellerie, la restauration, les prestataires de services. Comment cette dynamique a-t-elle été anticipée dans l’organisation ?
Ces retombées ont été pleinement intégrées dès la phase de planification. Ce Sommet est un événement d’envergure, mobilisant plusieurs milliers de participants. Il représente une opportunité économique concrète pour nos hôtels, restaurants, agences de transport, prestataires techniques et bien d’autres acteurs locaux. C’est une vitrine pour le savoir-faire malgache. Au-delà de l’événement, notre ambition est de renforcer durablement le tourisme d’affaires dans notre pays.