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lundi 27 octobre 2025
Antananarivo | 13h09
 

Editorial

Double nationalité, déchéance, métissage et Diaspora : la Nation face à un miroir

lundi 27 octobre | Lalatiana Pitchboule |  836 visites  | 13 commentaires 

Spéciale dédicace à toutes les mamans gasy de la Diaspora

La déchéance de nationalité du président Andry Rajoelina marque un tournant majeur de la vie politique malagasy. Elle met non seulement fin à une anomalie juridique — un chef d’État qui a volontairement demandé sa naturalisation française, devant perdre de ce fait sa nationalité malgache.

Cette affaire n’est pas un simple incident administratif. C’est une aberration politique et morale : celle d’un pays découvrant que celui qui incarnait sa souveraineté l’a juridiquement trahie. — mais elle oblige surtout la nation à se regarder en face : veut-elle se penser comme exclusive ou ouverte ? Méfiante ou confiante envers ses enfants d’ici et d’ailleurs ?

Une déchéance pour une trahison symbolique opportuniste et indécente

Le scandale de la double nationalité d’Andry Rajoelina ne relève pas d’un hasard, mais d’un choix opportuniste. Il s’agit de la duplicité d’un dirigeant revendiquant les droits de deux nations tout en exerçant la plus haute charge d’une seule. Comment représenter la Nation sans en faire partie ?

C’est un peu le capitaine de foot qui arrive sur le terrain en palmes de plongée : une image d’absurdité et d’humiliation symbolique. Le peuple n’a plus accepté cette dissociation entre la fonction et l’appartenance. Le slogan « Miala prezida vazaha » a alors résonné comme un cri de mobilisation nationale, sur fond de sentiment anti-impérialiste alimenté par le soupçon d’allégeance à reny malala.

Déchéance : nécessité et danger

Face à ce scandale, la déchéance de nationalité prévue par la loi était pleinement légitime — et même souhaitable. Mais il faut manier cet outil avec la plus grande prudence. Dans les régimes fragiles, il devient aisément une arme politique. Instrumentalisé, il peut servir à éliminer des opposants sous couvert de patriotisme ; détourné moralement, il alimente la suspicion envers les binationaux, assimilés à des “demi-citoyens”. Mal encadré, il engendre l’arbitraire et fragilise l’État de droit.

Dépassant son cadre judiciaire — fraude ou trahison prouvée — la déchéance finit par diviser, discriminer et radicaliser. La citoyenneté, censée unir, devient instrument d’exclusion. Et on voit fleurir ici et là des appels à la déchéance en chaîne de tous les binationaux. Alors que, on le sait, les nations qui, à l’inverse, ont réaffirmé l’égalité des appartenances — du Canada à l’Afrique du Sud ou au Rwanda post-1994 — ont consolidé leur cohésion en choisissant la confiance plutôt que la peur.

Une diaspora qui se métisse, miroir de la 19e tribu

C’est dans la caractérisation de ce que j’appelais la 19ème tribu [1]qu’il faut lire les données de l’enquête Diaspora AINGA & AKO, menée par l’IRD dans le cadre du projet TADY avec le soutien de Fact Madagascar. Longtemps perçue comme périphérique, la diaspora malagasy incarne un visage contemporain de la Nation : jeune, ouverte et profondément métissée.

Les résultats sont éloquents : une grande partie de la deuxième génération se définit autant malgache que française. Et c’est éminemment normal. Cette pluralité n’est pas une perte, mais une extension vivante de la nation malgache dans le monde. Cette “dix-neuvième tribu”, celle des malagasy ampielezana, conserve un lien profond avec l’île :

  • 70 % envoient régulièrement des fonds ou soutiennent des projets de développement ;
  • 80 % sont prêts à partager leurs compétences ;
  • la moitié participe à des associations culturelles ou caritatives.

Le métissage, loin d’affaiblir l’identité, en devient la force. Et non, on est très loin du “Grand Remplacement” — qu’on se rassure. Ce n’est pas parce qu’un Cédric vazaha rainiliainga a perverti l’idée d’identité nationale qu’il faut jeter tous les binationaux avec l’eau du bain.

Le métissage en horizon d’avenir ?

Vouloir une identité “pure”, c’est ignorer la nature même de Madagascar : un carrefour de peuples, de langues et de cultures depuis mille ans. La grandeur d’une nation ne réside pas dans la fermeture, mais dans sa capacité à transformer l’altérité en énergie commune.

Les Franco-Malgaches ne sont pas des “étrangers privilégiés”, mais des vecteurs d’enrichissement réciproque. Leurs expériences, leurs réseaux et leur double culture sont des leviers de développement et de diplomatie. Leur métissage linguistique et professionnel constitue un atout stratégique dans un monde où la diversité fait la force.

L’enquête AINGA le souligne : une intégration réussie de la diaspora doublerait les transferts financiers et renforcerait la confiance envers les institutions. La reconnaissance de cette “23ème région extérieure” ne fragilise pas la Nation et l’État malgache : elle les prolonge.

De la méfiance à la confiance : revisiter la loyauté nationale

La crise ouverte par la déchéance du président offre une occasion rare : repenser le contrat civique. L’enjeu n’est pas d’opposer ouverture et exclusivité, mais de redéfinir ce que signifie être Malgache aujourd’hui.

La loyauté ne se mesure plus à un passeport, mais à la contribution au destin collectif. Être Malgache, c’est enseigner, entreprendre, soigner, investir, défendre la dignité du pays — qu’on vive à Antananarivo, Paris, Montréal ou Mahajanga. Voilà la véritable souveraineté : celle d’un peuple qui se reconnaît dans ses valeurs plus que dans ses frontières.

La déchéance d’Andry Rajoelina doit servir de leçon, non de modèle. La trahison n’est pas dans la double appartenance, mais dans le reniement volontaire de son allégeance. La fidélité, elle, peut se décliner au pluriel.

Conclusion : reconstruire la Nation en assumant le monde

L’affaire Rajoelina n’a pas seulement révélé une faute individuelle… Elle a mis à nu une question essentielle : qu’est-ce qu’être Malgache ? Parce qu’on ne peut opposer pureté identitaire et ouverture diasporique. L’avenir réside dans la synthèse de nos origines et de nos horizons : et vivre un pays enraciné dans sa culture mais capable d’embrasser le monde sans se perdre.

Le paradoxe moral est clair : en prétendant défendre la souveraineté et l’identité, on risque de diviser la communauté nationale et d’entretenir la peur de l’altérité. Une nation ne se protège pas en retranchant ses enfants, mais en renforçant les liens qui les unissent.

La déchéance doit rester exceptionnelle, encadrée et transparente — pour corriger l’indignité, et non pas pour entretenir la méfiance.

Notre “dix-neuvième tribu”, cette diaspora métissée, ne menace pas la Nation : elle en est le prolongement. Elle porte la conscience projetée de Madagascar dans le monde. L’enjeu n’est pas de la contenir, mais de l’intégrer pleinement au récit national.

Une nation qui sait accueillir ses enfants d’ailleurs s’assure un avenir chez elle. Pourvu que le plus grand nombre l’entende

Patrick Rakotomalala (Lalatiana PitchBoule). 26/10/2025
Les Chroniques de Ragidro

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13 commentaires

Vos commentaires

  • 27 octobre à 09:39 | MALIBUC (#9345)

    Bonne analyse mais il faut faire la différence entre celui qui volontairement acquiert une autre nationalité et celui qui l’a de fait. ( filiation, Zanatany...etc..)

    Répondre

  • 27 octobre à 10:04 | Dadabe (#9116)

    Allo la Lune ? Ici la Terre...

    Merci, Lalatiana Pitchboule, de remettre cette fois encore quelques pendules à l’heure (d’hiver, pour certains). Merci aussi pour cette ’’19e tribu’’ qui ne peut être que belle et intelligente puisque métissée, que ce métissage soit biologique ou culturel.
    Cela dit, votre ’’Dadabe’’ chéri en profite pour plaider la disparition des nationalités au profit d’une adhésion universelle des Terriens à l’humanité, tout simplement.
    Vaste programme, comme aurait dit l’autre. Ben oui... Sinon, il demandera à la Lune de l’accueillir en attendant d’être Martien.

    Répondre

  • 27 octobre à 10:07 | Dadabe (#9116)

    Désinformez, il en restera toujours quelque chose...

    La désinformation, volontaire ou non, est toujours imprégnée de mauvaises petites odeurs qui ont pour nom xénophobie, homophobie, antisémitisme et j’en passe...
    Sur MT. com, un pseudo règne sur cette invasion de vidéos généralement hors-sujet : il s’agit bien-sûr de ’’Jipo’’ à qui je reconnais par ailleurs une réelle sincérité et parfois une justesse de vue à l’égard de Madagascar, son pays d’adoption. Et ce n’est pas de la flagornerie que de dire ce qu’on pense.
    Mais nul n’est parfait et le vieux briscard d’extrême-droite, tendance complotiste, ne peut s’interdire de se vautrer dans la fange de la pseudo-information, notamment pour taper sur la France (’’La France - du moins ce qu’il en reste’’ dixit ’’Jipo’’, dimanche 26 à 12h08). A ce propos, pourquoi ne pas demander à être déchu de sa nationalité française et en adopter une autre ? C’est à la mode, non ?
    Ne serait-ce que ce week-end, ’’Jipo’’ nous a ainsi servi du ’’Monsieur G.’’ (17h41), du ’’Teddy en roue libre’’ (17h48) ou bien encore du ’’Multipolaris’’ (19h03). Autant de chaînes Youtube totalement infréquentables pour qui souhaite obtenir une information honnête. A noter pour l’exemple, que la chaîne ’’Multipolaris’’, évoquant la fuite de Rajoelina, parle d’un jet privé présidentiel faisant escale à La Réunion ! Peut-on confondre un avion militaire avec un ’’jet privé’’ ? Je m’interroge...
    Cette chaîne multi-machin appartient à un certain Houssen Moshinaly, une sorte de touche à tout (’’géopolitique, politique, économie, domaine militaire, coup de gueule’’ !
    En outre, ce monsieur se dit écrivain et lui-même présente ainsi son bouquin intitulé ’’Le déclin’’ : ’’Des pensées éphémères, terribles, fugaces et dérangées dans une espèce d’orgie mentale. Ce livre n’a pas de but à part de vomir’’. Bon, s’il le dit lui-même...

    Répondre

    • 27 octobre à 10:09 | Dadabe (#9116) répond à Dadabe

      ’’Juriste publiciste’’, dit-il...

      Ah, j’allais oublier, ce Houssen Moshinaly dit aussi vivre à Antananarivo et, à l’évidence, il est un homophobe assumé. Voilà donc un petit lien autre qu’informatique qu’il partage avec ’’Jipo’’.
      Et puis, ce samedi 25 à 19h17, à propos de la déchéance de nationalité de Rajoelina,
      on a aussi eu le droit à ’’Samouraï Théa’’, une chaîne qui semble provenir de Côte-Ivoire.
      Ce ’’samouraï’’ se nommerait donc Robert Théa et se présente ainsi : ’’Juriste Publiciste, spécialiste des questions de Démocratie et bonne Gouvernance’’ ! Et puis, pour faire bonne mesure, il ajoute ’’Professeur en Fac de Droit à l’université GLCS-Conakry. Président du Parti Politique des Citoyens Au Service de la République’’ (à mon humble avis, c’est plutôt la République qui est au service des citoyens, pas l’inverse). Enfin, il s’affirme aussi ’’Analyste Géopolitique’’ et ’’Panafricain engagé’’ (et clown de service ? Jamais ?). Bref, au fil d’un pénible laïus, le fameux Robert, affirme à deux ou trois reprises que ’’Le Quai d’Orsay panique, que l’Élysée à peur’’... Ben voyons ! Mais qu’en sait-il au juste ? Pas grave, lui-même à l’air de s’en foutre.
      Enfin, encore une chose et puis je n’y reviendrai pas avant longtemps, c’est promis ! Notre ’’Jipo’’ national copie-colle aussi des vidéos émanant de la chaîne ’’Cnews info’’. Mais là, curieusement, ce site ne renvoie pas à la chaîne de télévision ’’Cnews’’, propriété du groupe Bolloré qui ne cache pas non plus son ’’droitisme’’ extrême. Non, non, ici, ’’Cnews info’’ est une chaîne Youtube basée à l’Ile Maurice et qui prétend décrypter ’’en profondeur les événements politiques sur l’île Maurice et à l’international’’. Du khon local, quoi, avec pour la version française une voix off qui est à l’évidence celle d’un robot traducteur. Rien d’artificiel donc, que du vrai de vrai !
      Au fait, à part ’’Jipo’’ cela intéresse qui ?

  • 27 octobre à 10:10 | Dadabe (#9116)

    Ils prospèrent, les nabots de l’intellect

    Les mêmes causes produisant peu ou prou les mêmes effets, chacun a pu constater que les khons prospèrent de nouveau sur ce forum. Phénomène d’autant plus évident que les événements se précipitent et que personne n’y voit très clair. Il est donc relativement urgent, pour les autres, de se retirer sur la pointe des pieds dans la mesure où des analyses sérieuses réclament un peu de recul et de calme.
    En clair, les réseaux (a)sociaux sont là pour le chaud brûlant (le domaine des jeunes) tandis qu’un forum comme celui-ci est mieux fait pour un peu de fraîcheur (et des pseudos d’âge... certain).
    Aussi, que penser de cette ’’Vache à lait #11859’’ qui, samedi à 11h25, nous a doctement expliqué qu’elle n’avait strictement rien compris à ce qu’elle venait de lire. Peut mieux faire, donc. Et que dire de cet illuminé ’’Anticomuniste #11865’’ (avec un seul ’’m’’...) qui, à 8h24, s’est demandé si on allait avoir un nouveau ’’boky mena’’. Bon, celui-là aussi doit être à la retraite depuis un bon moment...
    Et puis, n’oublions pas nos grands anciens. Par exemple le ’’rabougri du sud-ouest’’ qui reprend ses vieilles lunes anti-soviétiques avec toute la conviction d’un ancien combattant ukrainien en passe d’avoir une nationalité... russe. Ou bien encore ce ’’canal baobab 13 #11848’’, qui se dit spécialiste de Ratsiraka et affirme (à 9h45) que ’’l’amiral était incapable de faire une triangulation à sa sortie de l’école de guerre’’. Hum... Selon moi, il s’agissait en fait de l’Ecole Navale de Brest d’où Ratsiraka était sorti officiellement second de sa promotion mais officieusement premier. Hé oui, on ne pouvait vexer un ’’queue de race’’ de souche sûre et blanche. La Marine nationale française en est pleine ! Que voulez-vous, les rejetons de la vieille noblesse désargentée n’apprécient que très modérément qu’un ’’nègre’’ passe devant eux...
    Enfin, la médaille d’or de la khonnerie intersidérale, made in Dubaï, revient une fois encore au vétéran ’’Isandra’’ qui, samedi à 14h41, a balancé ceci : ’’Un comité pour traquer tous ces bi-nat vient d’être constitué, on s’amusera à fouiller les journaux officiels français depuis des années 90, et nous publierons systématiquement sur les réseaux sociaux, les personnalités sur les médias interposés, etc, et enverrons aux autorités compétentes’’. Ah, ce nous !!!
    Au fait, s’il y a des juifs dans le tas, vous faites quoi ? Car cet écrit du ’’con - sortium’’ (en deux mots, svp) n’aurait pas été désavoué par une petite saloperie pétainiste de la belle époque collaborant avec la rue des Saussaies, le fâcheux siège parisien de la Gestapo durant l’Occupation en France.
    Bref, n’en jetez plus, par pitié ! L’heure est assez grave et Madagascar mérite vraiment mieux que ces vomissures sans intérêt, ces excès de langage, ces affirmations sans queue ni tête, ces idéologies périmées etc.

    PS - Bref, sur la pointe des pieds, vous dis-je, sur la pointe des pieds... Votre Dadabe chéri s’éclipse pour un petit moment. Bisous à tous (ou presque).

    Répondre

    • 27 octobre à 11:57 | canal baobab 13 (#11848) répond à Dadabe

      J ai fais mon régiment dans l infanterie et malgré je sois excellent qu à courir ou crapahuter dans la vie( brevet d etat d alpinisme ier degré en autres be) j etais armurier.92 ri voui la marine bon Sauf à Madagascar car bref t as l air de connaître moi un peu et si j ai fais un raccourci facile c est parce que la plupart des lecteurs ne connaissent rien aux armées françaises BREF ratsiraka etait tellement nul qu il provoqua l échouage d1 navire de guerre tu te renseignés et on en reparle c etait un capitaine gloup gloup voilà comment des vrais marins le présentent...marins des mascaraignes j ai du respect pour des vieux de la vieille mais bon en général dans la marine française au moins Villeneuve eut de l honneur...Bref je vais arrêter la je pense à une bretonne d une beauté...Vietnamienne 25% 25 bretonne 25 corse jolie métisse...ah les femmes de marine hihihi
      Bref ratsiraka c est darmanin au ministère de la justice pour faire un parallèle pour la jeunesse

  • 27 octobre à 11:33 | walesa (#5863)

    Bonjour à tous !
    La fidélité divisé au niveau présidentielle est impossible ! On ne peut pas servir deux maîtres car, où l’on haira l un et l’on aimera l’autre, où l’on s’attachera à l’un et meprisera l’autre !. Cette proverbe de Jésus s’applique très bien au Rajoelina. Les intérêts de la France ne sont pas ceux de Madagascar ! Et les Îles Épars n’est qu’un petit exemple d’incompatibilité. De par ça le président doit appartenir à un seul pays, s’il veut le servir honnêtement. Pour les autres simples citoyens souvent métissé je ne vois aucun problème d’une double nationalité !

    Répondre

  • 27 octobre à 11:47 | Isandra (#7070)

    On va rigoler, l’effet boomerang va se produire,...

    Comptez sur nous, nous allons traquer ces binat naturalisés, depuis 1990, il suffit fouiller les JO français,...

     Republication sur les réseaux, pour les personnalités sur les médias interposés,..
     Et envoi aux autorités compétentes,...

    Par miracle, cet article s’est ressuscité dans sa désuétude grâce à Rajaonarivelo,...

    Répondre

    • 27 octobre à 12:16 | Camisole (#3159) répond à Isandra

      Isandra,

      Il est fascinant de constater à quel point certains continuent à défendre l’indéfendable, même après seize années d’évidence accumulée. Quand l’histoire a tranché, il ne reste plus que le bruit de ceux qui font mine de refuser de l’entendre. Votre acharnement à nier les faits n’en fera pas disparaître la trace, ni la responsabilité de ceux qui ont trahi la confiance d’un peuple.

      On comprend votre nostalgie : c’est dur de voir un château de mensonges s’effondrer.
      Mais à force de défendre les corrompus, on finit toujours par leur ressembler.
      L’histoire, elle, ne débat plus avec les négationnistes...

      On ne réécrit pas la réalité avec des posts — seulement avec des actes, et les vôtres ont déjà parlé...

      On ne défend pas un régime pourri pendant seize ans par ignorance, mais par complicité...

      Continuez donc à tordre les faits si ça vous aide à respirer — le pays, lui, s’est enfin libéré. Et vous pouvez bien repeindre le mensonge en nostalgie... Cela restera toujours de la honte mal maquillée.

      Et cessez donc d’aboyer après le verdict. C’est lassant...

      Bon vent

    • 27 octobre à 12:48 | bekily (#9403) répond à Isandra

      Bjr camisole
      Boloky, le perroquet, est payé pour perorer.

    • 27 octobre à 12:51 | Basilaliéné (#7136) répond à Isandra

      A camisole
      Cet acharnement à défendre l’indéfendable pourrait faire penser que « Isandra » ne serait autre que le pseudo du déchu ANR÷/-6

    • 27 octobre à 13:14 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Camisole,

      « On ne défend pas un régime pourri pendant seize ans par ignorance, mais par complicité... »

      Ce n’est pas parce qu’un régime est déchu qu’il est forcément pourri, d’autant plus, par coup d’Etat,...

      Nous attendons impatiemment que les gens nous amènent des preuves tangibles que Rajoelina est impliqué des magouilles de toute forme que ce soit,...alors là, nous nous tairons,...

      Nous soutenons cet homme, parce qu’il montrait de courage contre le despote en 2009, et nous a proposé un programme bien ficelé en 2018, l’IEM, et il a réalisé des infrastructures qu’aucun Président n’a réalisé depuis l’indépendance,...etc

      Nous le défendons aujourd’hui, car il est frappé par l’injustice, cet coup d’Etat, et cette déchéance de nationalité, tous les deux sont illégaux, pour le priver de honorer sa mission que le peuple Malagasy lui a confié.

  • 27 octobre à 12:58 | vorona (#8254)

    Bjr Super et réaliste édito J’aime bien aussi la reponse de « camisole » à la .....

    Répondre

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