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Société

Artisanat dans le Sud

L’ONUDI et le PNUD en appui des plus pauvres

vendredi 11 avril 2014 |  1452 visites  | 2 commentaires 

Suite à une requête de Madame le ministre de la Promotion de l’Artisanat, face aux besoins urgents de développer des activités productives et rémunératrices pour les plus pauvres, l’ONUDI, en partenariat avec le PNUD, va mettre en œuvre un projet pilote pour le développement d’une filière de l’artisanat. Le partenariat conclu le 8 avril 2014, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Moyens de Subsistance Durables et de Lutte Contre la Pauvreté » du PNUD. Selon une approche intégrée du développement, l’accent est mis sur l’association et l’harmonisation des efforts entrepris en faveur de l’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables. D’autres agences, comme l’UNESCO, la FAO, le BIT et le FENU prennent également part à cette dynamique, dans les domaines qui les concernent respectivement. Des experts de l’ONUDI en design et agro-industries seront rapidement dépêchés à Madagascar afin de démarrer les analyses utiles à la mise en œuvre de ce projet.

Une analyse des chaines de valeurs combinée à la création de produits en s’inspirant de l’héritage culturel et du savoir-faire malgache et en ciblant des marchés porteurs sera entrepris dans le cadre de ce projet. Le but étant d’analyser les goulots d’étranglements avant de prendre des mesures correctives permettant de développer une filière artisanale dans son ensemble. Animé par le secteur privé, le projet adoptera donc une approche tirée par le marché afin que les activités artisanales soient capables de générer des revenus durables pour les populations vulnérables.

Structurer et vendre

Plus de 2 millions de malgaches sont des artisans ; ils possèdent les matières premières de qualité, le savoir-faire, l’habileté et la culture de l’artisanat. Toutefois, peu structurés, les métiers se transmettent de manière séculaire sans s’inscrire dans une chaîne de valeur compétitive. L’irrégularité de l’approvisionnement en matières premières, le manque de moyens financiers, le manque d’accès au marché, etc., les barrières au développement de l’artisanat se multiplient, le condamnant trop souvent à n’être qu’un secteur refuge informel où la précarité se perpétue. Si une dynamique internationale peut être visée à terme, les marchés locaux et nationaux ne seront pas négligés. De même que les liens et les capacités malgaches qui peuvent exister entre la capitale et les zones enclavées devront être utilisés afin d’augmenter la compétitivité.

Ce projet de petite envergure devrait servir de test sur un marché cible et permettre de lancer les bases pour définir une approche durable de soutien à l’artisanat.

Recueilli par Bill

2 commentaires

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