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Prévisions économiques 2024 : ralentissement de la croissance mondiale

jeudi 11 janvier |  2755 visites  | Mandimbisoa R.

Dans un rapport sur la « Situation et perspectives de l’économie mondiale », publié par l’ONU, le taux de croissance mondial, qui a été de 2,7% en 2023, passera à 2,4% en 2024, toujours bien inférieur au niveau d’avant la pandémie de Covid-19 (3%).

A la fin de 2024, les habitants d’environ 1 pays en développement sur 4 et d’environ 40% des pays à faible revenu seront toujours plus pauvres qu’ils ne l’étaient à la veille de la pandémie de Covid en 2019, alerte l’ONU. À court terme, la croissance restera faible et laissera de nombreux pays en développement — en particulier les plus pauvres — en butte à des niveaux de dette paralysants et avec près d’1 personne sur 3 en situation de précarité alimentaire.

Les économies en développement ne devraient croître que de 3,9%, soit plus d’un point de pourcentage de moins que la moyenne de la décennie précédente et les pays à faible revenu devraient connaître une croissance de 5,5%, plus médiocre que prévu. Quant aux économies avancées, elles devraient voir leur croissance ralentir à 1,2% en 2024 contre 1,5% en 2023.

Concernant l’inflation, le même rapport souligne que même si le niveau de l’inflation mondiale devrait baisser en 2024 en passant à 3,9% contre 5,7% en 2023, les pressions sur les prix resteront élevées dans de nombreux pays. « Toute nouvelle escalade des conflits géopolitiques risque d’entraîner une nouvelle hausse de l’inflation », avertit l’ONU dans ce rapport qui indique que le taux d’inflation devrait dépasser 10% dans un quart des pays en développement. « Les prix à la consommation dans les économies en développement ont augmenté de 21,1% en cumulé, érodant considérablement les gains réalisés à la suite de la reprise après la Covid-19 », indique encore le rapport. Cette situation impacte considérablement ces pays, souligne l’ONU.

Dans son projet de loi de finances 2024, Madagascar prévoit une croissance économique de 4,5% soit une légère hausse de 0,5% par rapport au taux de croissance réelle de l’année précédente.

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6 commentaires

Vos commentaires

  • 11 janvier à 11:53 | Besorongola (#10635)

    CET ARTICLE EST DILIGENTÉ PAR LE RÉGIME POUR PRÉPARER PSYCHOLOGIQUEMENT LES GASY QU’ILS VONT S’APPAUVRIR ENCORE PLUS PENDANT 5 ANS.

    Commo le Covid et la guerre en Ukraine, ce régime met ses échecs sur le dos du contexte international mais personne n’est plus dupe. À plusieurs reprise Jacques ATTALI se trompe dans ses prévisions c’est un économiste has been.
    Le continent africain est deuxième en terme de croissance forte après l’Asie. Mais les Gasy ne sont ni africains ni asiatiques, paraît-il !

    (Agence Ecofin) - The Economist Intelligence Unit s’attend à ce que l’Afrique soit la deuxième région du monde qui enregistrera la plus forte croissance économique en 2024, juste derrière l’Asie. Le PIB réel du continent devrait croître de 3,2 % en 2024, contre 2,6 % en 2023.

    Douze pays africains figurent dans le Top 20 des économies qui devraient enregistrer les plus forts taux de croissance en 2024, selon un rapport publié par The Economist Intelligence Unit (EIU).

    Intitulé « Africa outlook 2024-Strong growth amid heated elections and financial woes », le rapport précise que ces pays sont le Sénégal, la Mauritanie, la Libye, le Rwanda, la Côte d’Ivoire, la RD Congo, le Bénin, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Mozambique, le Togo et la Tanzanie. Tous ces pays devraient enregistrer des taux de croissance allant de 6% à10% l’année prochaine.

    L’Afrique sera la deuxième région du monde qui enregistrera la plus forte croissance économique en 2024 juste derrière l’Asie, qui sera propulsée par la Chine et l’Inde. Le PIB réel du continent devrait croître de 3,2 % en 2024, contre une estimation de 2,6 % en 2023.

    Tous les États africains afficheront une croissance positive par rapport à 2023, à l’exception du Soudan et de la Guinée équatoriale.

    Les économies riches en ressources naturelles et les principaux exportateurs de matières premières continueront à tirer leur épingle du jeu, compte tenu des prix élevés des hydrocarbures, des minerais et des produits agricoles.

    • 11 janvier à 12:08 | Besorongola (#10635) répond à Besorongola

      Ce n’est pas Jacques ATTALI, il y a ressemblance. Pardon !

    • 11 janvier à 12:09 | Besorongola (#10635) répond à Besorongola

      Ce n’est pas Jacques ATTALI, il y a ressemblance. !

    • 11 janvier à 12:21 | bekily (#9403) répond à Besorongola

      ......er des produits agricoles !

      D’où la nécessité de développer +++ notre production agroalimentaire.

      * Commencer par assurer l’autosuffusance alimentaire et exporter ensuite le SURPLUS.

      * Sortir de la logique UNIQUEMENT neo- colonialiste d’exploitation.monoculturale comme le litchi ou la vanille .
      Voir les échecs socio-politico-économiques des pays d’Amérique du Sud ( avec les monocultures d’avocat, de soja, de bananes...etc.),
      avec leurs grands propriétaires qui sont extrêmement riches , face à une population réduite au misérabilisme...( rêve de Ravatomanga je pense ...à travers les declarations d’Isandra)

      * prioriser parmi les grands investissements PRODUCTIFS des usines de DESSALEMENT D’EAU DE MER pour lutter contre le MANQUE d’eau déjà crucial.
      Comme Israël , les îles Canaries et bientôt Mayotte...
      Actuellement les pays africains sont des DEVERSOIRS des excedents agro-alimentaires INVENDUS FRANCAIS !
      ( via Carrefour, Auchan ou Lidl)

  • 11 janvier à 12:17 | Saint-Jo (#8511)

    Perso , je ne me sens pas obligé de prendre les prévisions du « Machin » comme parole d’évangile !

    Les calculs qui appliquent la méthode et les règles de ce que l’on appelle « Théorie de la prévision »
    à l’ échelle de la planète
    doivent tenir compte de trop nombreux paramètres
    dont la grande majorité est soumise à de trop nombreux aléas trop souvent imprévisibles !

    Mais quand s’y mêle aussi ladite « Théorie du chaos » , alors le brouillard est très épais et à couper au couteau !

    Avez-vous jamais entendu parler du célèbre effet papillon ?
    C’est une question qui a été posée dans le cadre de ce que nous appelons « Théorie du chaos » !
    Voici la formuation exacte de LA question :
    le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Brésil ?

    Ouuuhaaaouuu !
    Quelle dissymétrie !
    ça promet !

    Tout ce que l’on sait pour l’instant c’est :
    . la Russie bascule dans une économie de guerre
    . l’Occident n’a plus suffisamment de réserves d’armes à fournir à l’Ukraine
    . les populations des pays de l’Occident sont fatiguées de fournir de l’aide à l’Ukraine
    . la guerre entre Israël et le Hamas et le Hezbollah ne va pas s’arrêter de suite
    . les Tawanais ne veulent pas que la Chine fourre son nez dans leurs élections présidentielles
    . les Houthis attaquen les navires marchands en Mer Rouge
    en bien d’autres inquiétudes encore ...

    En attendant :
    https://www.madagascar-tribune.com/Des-elements-de-la-garde-presidentielle-places-sous-controle-judiciaire.html#forum559245

    • 11 janvier à 16:28 | Saint-Jo (#8511) répond à Saint-Jo

      Mince ! Je devais être endormi quand je citais la célèbre question de l’effet papillon !

      Car j’y ai fait une lourde erreur !
      Et veuillez m’en excuser les meufs et les keums !
      Je la corrige tout de suite :

      Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au TEXAS ?

      NB : Mais ça, ça a rapport avec la seule « Théorie du chaos » ! Mais quand nous y ajoutons aussi la « Théorie des catastrophes » ... ouille-ouille-ouille ... ça déménage , hein !
      Une explosion nucléaire de délires et de ... rires !
      Si vous voyez ce que je veux dire !
      Mais je n’ai jamais dit que je ne suis pas membre d’un club de fous !

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