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Que justice soit faite ». Ce sont les mots d’Andry Rajoelina, président de la République, lors de sa rencontre avec les familles des victimes de la fête d’anniversaire dramatique qui s’est tenue sur la route d’Ambohimalaza, le 14 juin.(...)
Accompagnement et soutien
Dans les interventions des familles, deux demandes ont été répétées : « Nous voulons la vérité. Nous voulons que les responsables soient sanctionnés ». À un moment, la rencontre s’est poursuivie à huis clos. Le président de la République y a présenté certains éléments du dossier d’enquête, afin de démontrer la bonne foi de l’État dans la recherche de la vérité.
Il a rappelé que, comme dans toute procédure judiciaire, le procès se tiendra en audience publique.
« On ne peut ni taire ni cacher la vérité », a-t-il affirmé. À l’issue de la rencontre, plusieurs familles ont jugé « rassurante » la volonté de transparence affichée par le chef de l’État. « Nous sortons plus sereins. Le Président nous a assuré qu’il suit de près le dossier. Ce que nous voulons, c’est la vérité et que les responsables soient punis », souligne le père du jeune homme de 22 ans décédé.
D’après certaines sources, l’instruction de l’affaire serait proche de son terme. Le procès pourrait s’ouvrir très prochainement. Les autorités avancent la thèse d’un empoisonnement motivé par « une vengeance familiale » comme cause du drame. Jusqu’à présent, le bilan officiel fait état de trente-quatre morts. Plusieurs familles ont été durement frappées, certaines étant presque décimées.
Peu ont survécu à cet empoisonnement présumé. Deux rescapées, récemment sorties de l’hôpital, étaient présentes hier à la rencontre. En dehors du volet judiciaire, les familles ont exprimé leur douleur face à ce qu’elles estiment être « une mauvaise prise en charge » des victimes lors de leur hospitalisation.
La question d’un accompagnement et d’un soutien de l’État a également été abordée. Parmi les familles endeuillées, figure une femme enceinte et mère d’une petite fille ayant perdu son mari. D’autres ont vu leurs enfants devenir orphelins du jour au lendemain. Une commission sera constituée au sein de la présidence de la République pour évaluer, au cas par cas, les besoins et les formes d’aide à apporter. Dans l’immédiat, un soutien psychologique est assuré pour aider les proches à surmonter le choc émotionnel.
« J’ai entendu vos plaintes et vos attentes. Vous n’êtes pas seules. Je suis là pour vous soutenir. Nous allons essayer de combler les manques. Rien n’est parfait, mais nous ferons tout pour réparer les torts », a conclu le président de la République."