ceci est pour isandra, ce n’est en aucune manière une offense mais mais quoi que vous disiez ici..vos propos sont grotesques et mensongers.
Voici ce que nous ressentons et pour beaucoup ( ce beaucoup est un pléonasme) de lapopulation, la vie dure, très dure les accablent jour et nuit.
En ce moment à Toliara ville, nous n’avons plus de l’eau, robinet sec, rien que pour se laver avant d’aller au lit et se lever le matin.
Ici, toutes les choses de notre vie quotidienne sont non seulement inombrables mais surtout urgentes pour survivre dans nos quotidiens.
Si, les villageois abandonnent leurs bleds et campagnes car poussés par la misère, pas d’autres choix et alternative que de venir s’installer migrer en ville et, sans structure d’accueil, ils élisent domicile là où ils peuvent, en occupant les trottoirs des rues délabrés.
Ça grouille et le capharnaüm est partout.
Les saletés et les immondices sont omniprésentes.
si, ils ont un foyer, c’est sans lumière ni eau, ni
toilettes et sans sécurité aussi.
Si, ils tombent malades, alors les semblants
d’hôpitaux ne sont pas mieux adaptés pour les
accueillir et les prendre en charge, faute de moyens ni soins appropriés et achevent souvent leur vie que les guérir. Les « manarapenitra » en trompe l’œil, c’est un leurre aux populations. Est-ce cela gouverner un pays ?
Si, ( je dis si, car chaque mot utilisé a un sens), leurs enfants sont scolarisés, les écoles publiques ne sont publiques que de nom, délabrées, sans maître approprié ni enseignants compétents, sans équipements ( table-banc, eaux et toilettes) ni structures scolaires.
Je vous fais grâce du b-aba de la vie normale du caractère pitoyable de nos réseaux routiers, du ravitaillement en eau et en électricité que tout le monde sait déjà depuis 15 ans. Rien ne change tout reste pareil ou plutôt pire.
Les mentalités aussi ont changé en mauvais, pas comme celles que j’ai connues de ma jeunesse. Malheureusement la majorité de la population s’est accommodée à la résilience ( normal vous me dites car chaque foyer de contestation est vite réprimé). Et les incivilités sont devenues la règle du quotidien.
Difficile de tout énumérer la liste de nos malheurs ici car, elle est longue et non exhaustive, Ets ets ets..c’est la triste réalité que vivent les populations.
Mais puisque on ne peut plus se taire pour supporter ce très lourd fardeau que nous subissons injustement, que nous ne méritons pas, je ne m’en lasse pas de dire haut et fort ce cri et d’appeler au secours pour contester la mauvaise gouvernance persistente gangrenée par la corruption espérant, bien sûr, qu’un vrai visage de changement par les priorités de la population se mette en place pour ce pays.
Ceci est un témoignage véridique vécu.
Madagasikara pays riche de surcroît mérite mieux que ça.