Alors que l’affaire des Boeing 777 impliquant de hautes personnalités malgaches continue d’alimenter les débats, une nouvelle crise institutionnelle émerge : celle opposant le président du Sénat aux journalistes.
Tout est parti d’un échange tendu entre le président du Sénat et un journaliste, qui l’interrogeait sur la possibilité d’une enquête parlementaire liée à cette affaire. Visiblement agacé, le président de la chambre haute a qualifié le journaliste « d’ignorant », affirmant qu’il « devrait retourner à l’école ». Ces propos ont immédiatement suscité l’indignation dans le monde médiatique.
L’Ordre des journalistes malgaches (OJM) a dénoncé des propos « discriminatoires et irrespectueux à l’égard de la profession », tandis que l’Association des femmes journalistes malgaches a également condamné ces déclarations jugées « inacceptables et dangereuses pour la liberté de la presse ».
En réponse, le président du Sénat a publié un communiqué dans lequel il affirme que le journaliste en question serait « à la solde de l’opposition ». Une allégation rapidement rejetée, plusieurs sources confirmant que le journaliste n’a aucun lien partisan avéré.
Dans ce climat tendu, la ministre de la Communication et de la Culture, Mara Volamiranty Donna, tout comme la sénatrice Lalatiana Rakotondrazafy, a lancé un appel à l’apaisement.
« Il est toujours possible de dialoguer entre parents et enfants », a déclaré la ministre lors de l’émission Miara-mientana, diffusée depuis Mahajanga. Elle a insisté sur la nécessité d’une rencontre entre les représentants du Sénat et ceux des journalistes, afin de rétablir un climat de confiance.
De son côté, Lalatiana Rakotondrazafy, ancienne journaliste elle-même, s’est dite prête à jouer les médiatrices : « Je pense être en bonne position pour proposer une médiation, dans l’intérêt des deux parties », a-t-elle affirmé, soulignant la complémentarité entre les journalistes et les institutions.
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Vos commentaires
Je crois que la BM MAMASOSY a plutôt l’intérêt de faire la carpette dans cette histoire car ça risque de lui retomber dessus.
La foza du Vazaha 8 cm.
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Salama djiaby.
Vous n’ avez pas compris que ce pitre parle de l’ école des cowomby « good look » au sens propre comme figuré. (lui manque juste le colt & les adiddas : blanches comme son déguisement ...)
L’ hôpital qui demande à la charité de revoir sa copie, le pyromane qui s’ érigé en pompier, le voleur qui prétend rendre la justice en se drapant de la toge blanche de la vertu .
Quand on est déstabilisé, la meilleure défense c’ est l’ attaque, mais là, c ’est niveau 6e dan non pas des tatamis mais des pâquerettes, qu’ attendre d’ autre d’ une entité capable de s’ accoutrer de la sorte, une réponse à la hauteur de ses déguisements (je ne parle pas de son profil) ...
Le problème dans ces sociétés bananieres, c ’est que des que quelqu’ un a un peu de pouvoir, il ne s’ en sert que pour écraser ou faire ierch les autres & ce : du plus petit fonctionnaire au sommet de la hiérarchie !
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