Ce vendredi 4 juillet, la première session ordinaire de l’Assemblée nationale malgache a officiellement pris fin après soixante jours de travaux. Présidée par Justin Tokely, la cérémonie de clôture a réuni de nombreuses personnalités politiques, parmi lesquelles le président du Sénat, les membres du Gouvernement, et des représentants des institutions républicaines. Un moment solennel marqué par des remerciements appuyés, des vœux de rétablissement adressés aux victimes d’une récente intoxication alimentaire, ainsi qu’un hommage au 65e anniversaire de l’indépendance de Madagascar.
Sur le plan législatif, le bilan est contrasté. Si treize projets de loi ont été adoptés, dont deux amendés, et quatorze propositions de loi ont été déposées, seules six ont été votées, les autres reportées à une session ultérieure. Des chiffres qui témoignent certes d’une activité parlementaire soutenue, mais aussi d’un traitement encore lent et partiel des textes. Les longues journées de débats, parfois prolongées jusqu’à une heure du matin, illustrent une implication réelle des députés, mais soulèvent également des interrogations sur l’efficacité du processus législatif.
Le Président de l’Assemblée a salué l’esprit de dialogue entre les parlementaires et le Gouvernement, notamment lors des rencontres des 12 et 13 juin. Pourtant, sur les préoccupations locales — sécurité, accès à l’eau, santé, infrastructures — les réponses concrètes se font toujours attendre. De même, l’appel à l’autosuffisance alimentaire, face aux tensions internationales, reste un vœu pieux tant que les politiques agricoles de terrain ne sont pas renforcées.
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Vos commentaires
Avec tout l’ argent qui a été englouti pour cette autosuffisance, les discours tous aussi pompeux qu’ inutiles, en effet on attend des actes et pas des discours !
Question « gout d’ inachevé » c’est bien dans l’ ère du temps, avec la délégation , qui rentre de métropole avec la satisfaction du travail accompli, mais avec DEJA un RDV pour une finalité qui sera exactement la mème : inutile, chronophage et budgétivore , pendant ce temps nos ministres s’ amusent, voyagent, et au final ne servent strictement à rien d’ autre que de grever le budget, qui comme par hasard ne suffit jamais , au point d’ avoir toujours besoin de rallonge, pour continuer cette mascarade digne du cirque Pinder, avec des clowns encravatés qui s’ y croient en plus de ne pas faire sourire, je ne dis pas rire ...
Rien que pour ça on pourrait dire : remboursez ou dehors !
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