17 commentaires
La tension politique ne retombe pas. Tandis que les tractations s’intensifient pour désigner le Premier ministre chargé de piloter la transition, la société civile sort du silence et fixe le cap : neutralité, concertation et transparence. Dans un contexte où les ambitions s’entremêlent aux calculs d’appareil, les acteurs civils veulent rappeler que cette transition ne doit appartenir à aucun clan.
Dans une déclaration rendue publique ce jeudi, les organisations de la société civile ont proposé une feuille de route pour sortir durablement de la crise. Leur première exigence est sans détour : le futur chef du gouvernement doit être un civil détaché de tout parti politique, qui s’engage formellement à ne pas briguer de mandat lors des prochaines élections. Cette condition, affirment-elles, est indispensable pour rétablir la confiance et garantir la neutralité du processus.
Mais la société civile ne s’arrêtent pas là. Ils réclament l’organisation rapide d’un dialogue national, réunissant l’ensemble des forces vives du pays – partis, syndicats, associations, jeunes, confessions religieuses – afin d’élaborer un accord inclusif sur la gestion de la transition. Cet accord, espèrent-ils, permettrait de poser les bases d’une refondation politique, morale et institutionnelle. « Travailler ensemble est un devoir moral et politique », soulignent-ils, tout en prévenant qu’une transition imposée sans concertation risquerait de provoquer de nouvelles fractures.
Pendant ce temps, les noms des prétendants potentiels à la Primature se multiplient. Raymond Ranjeva, ancien haut magistrat respecté pour sa rigueur morale, revient souvent dans les discussions. Serge Zafimahova, figure du débat public et critique assumé du régime déchu, fait aussi partie des personnalités citées. D’autres pistes émergent, comme celles de Laza Razafiarison, dont la jeunesse voit en lui une alternative, et de Tahiana Razafinjoelina, au profil plus technocratique. Ces candidatures traduisent la diversité des sensibilités, mais également la complexité d’un consensus à bâtir.
Pour la société civile, le moment est décisif. La nomination du Premier ministre ne doit pas devenir une bataille d’ego, mais un acte fondateur pour restaurer la légitimité de l’État. Elle exhorte chaque acteur à faire preuve de responsabilité et à privilégier la stabilité du pays plutôt que les intérêts personnels.
Pendant ce temps là, le nouveau chef de l’État s’apprête à prendre ses fonctions et le choix du Premier ministre sera le premier test de sa transition.
-----
Vos commentaires
Voilà qui fixe le cap et donne le ton !
Les politiciens véreux corruptibles et corrompus n’ ont plus qu’ à bien se tenir, on ne veut plus de cette mafia tentaculaire qui se cache et agit depuis trop longtemps en coulisses, le problème comme des isandra comment s’ en débarrasser ?
Quid des parasites sangsues de la zirama (les memes) ?
R Weiss ne doit-il pas être déposé au regard de son résultat (inexistant) à moins qu’ il collabore un peu plus et ne se contente pas de dire qu’ il y a des branchements pas des plus catholiques, et des réservoirs percés que l’ on s’ obstine délibérément à ne pas « réparer » ?
Fuite vous avez dit : où ça ?
Répondre
FIANIANANA,
Arahabaina ny colonely Randrianirina Michael
Olona,tsy mizahozaho tsy mieboebo hoatra ny iraika lahy iny
.....
Répondre
MAKASITRAKA TANTERAKA TOMPOKO0
Mes souhaits pour le choix du futur premier ministre, c’est quelqu’un qui devra :
* Bien connaître la culture et l’âme des Malagasy, les fondements de ses traditions, et ses aspirations et attentes en matière de progrès humain.
* Veiller à la transparence de ses actions et de la situation du pays
* Bien comprendre la hiérarchisation des différentes priorités pour le pays
* Être convaincu et résolument orienté vers la nécessité de la refondation de la Nation Malagasy
Répondre
Perle rare misy ?
Entre le bon coin, Linkedin, de particulier à particulier , la tache est prometteuse ...
toutes candidatures et motivations seront étudiées avec le plus vif intérêt !
Sa tache , du moins son costume sera largement plus grand que celui du président lui même .
Qu’il soit un minimum stratège pour contrecarrer les inévitables assaults des sans qualité qui n’ont pas raté leur départ pour commencer à grenouiller autour de ce qui est pour eux un gâteau.
Le regard frais de la jeunesse connectée devra être pleinement incorporé dans le système car il crée des synergies intéressantes à l’échelle globale que les vieux ne voient pas ni ne comprennent a priori… les jeunes doivent pousser dans ce sens de manière pugnace tout en montrant un minimum de maturité en comprenant l’expérience des ainés, ceci sans se laisser écraser, mais toujours ampanajana. Co-operation intelligente…
Bonsoir Spliff et Jipo,
On peut être assuré que plus de 90 % des manifestants issus de la Gen Z viennent du monde urbain... connecté et vivant dans l’ère numérique...
Mais selon la statistique issue de la RGPH, Recensement Général de la Population et de l’habitat, plus de 81 % de la population Malagasy vivent en milieu rural.
Un monde rural où prédomine la pauvreté et l’insécurité, où l’instruction n’est plus parfois qu’un moyen juste pour occuper les enfants errants, où la santé publique est juste le fait de rester en vie... où le moindre gendarme qui apparaît exige de se faire appeler « chef »...
Mais un milieu rural où se trouve les richesses du pays et qui symbolise la source de la fortune des dirigeants successifs à force de coercition, d’extorsion, de violence, d’esclavage, d’exactions...
Un milieu où subsiste l’âme et l’esprit Malagasy, un refuge face à l’adversité et la condescendance...
La refondation nationale devra prendre en compte et s’orienter beaucoup plus vers la sauvegarde des intérêts de ce milieu rural qui n’est que peu représenté lors de ce mouvement de révolte... mais qui a l’habitude de compter dans le silence absolu ses morts et blessures...
Si ce n’est déjà fait, vous devriez formellement vous manifester auprès des autorités Vohitra.
Bjr Spliff
Les militaires sont particulièrement bien formés à la stratégie.
Cela fait partie de l’art martial.
Et rien n’est pas exclu que certains aient des formations complementaires : de droit, sociologie, médecine etc...
Nous n’avons pas de
polytechnicien , mais des docteurs ou maîtres dans une discipline quelconque : pourquoi pas...
Les Malgaches ne rechignent pas à se perfectionner constamment.....
HS
un jeune vétérinaire d’origine malgache aux USA à été couronné de PRIX NOBEL !
Si ,si .... Madagascar a des polytechniciens ,...Ecole supérieure polytechnique d’Antsiranana ne vous dit rien ?
Les sortants de l’école polytechnique de Paris aussi à l’école centrale ,X de Paris et des USA ,depuis....Yen a des poignées .
Pour justifier mes dires
à Bekily
Sous le règne de RATSIRAKA ,les anciens avaient encore de bonne formation .Par exemple Nirina ANDRIAMANERASOA est issu de l’école polytechnique promotion de 1969-1971 à Palaiseau .
Une bonne RESTRUCTURATION.
Passe
par un RÉVOLUTION DE MENTALITÉ.
Par l’éducation nationale de bon niveau PARTOUT ET GRATUITEMENT
ET PAR VALORISER L’ACTIVITE AGRICOLE
– qu’il n’y ait pas de laisser pour compte
– QUE LES MENTALITES EVOLUENT
– QUE L’AGRICULTURE DEVIENNE UNE ACTIVITE NOBLE ,
ET L’INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE D’AVENIR
A soutenir à bout de bras :
aides,.financières , immobilières et en GROS EQUIPEMENTS.
coopératives, banques, don de terre et pécule etc ...
Dans les pays riches les grands fermiers, les gentlemen- farmer tiennent le haut du pave !.
Chez nous
NOS PAYSANS SONT MEPRISES (81% de la population)
c’est de la maltraitance et de la ségrégation sociale.
Nombre d’ingénieurs d’agriculture sont au chômage : UNE INEPTIE TOTALE !
Returping
je ne pense pas que Diego aie le niveau de Palaiseau
.SANS SOUS ESTIMER le mérite des étudiants.
les inventeurs ne sont pas forcément sortis de X ....
En revanche
en informatique nous avons des petits génies.
Mais le Malgache a soif de savoir
Il suffit de lui donner les moyens....SABORDES PAR LES FOZAS. BABAKOTO
Nous devrions donner les moyens aux jeunes , de faire toutes leurs études sur place ( A PERFECTIONNER AVEC DES STAGES A L’ÉTRANGER ).
SANS INVESTISSEMENT INTELLECTUEL,
DIFFICILE D’EMERGER...
( ex Japon et Corée du sud).
Spliff
Makasitraka
Répondre
Just stating the obvious 😄
Le terrain est miné
Il faut des démineurs compétents qui connaissent la face sordide de l’équation… c’est aussi en ça que les vieux correctement sélectionnés devraient servir…
Hum… tout un programme…
Le nouveau leadership contractuel a besoin du Médecin Généraliste soignant permanant personnel et même d’un nutritionniste spécialisé : cœliaque, intolérant au lactose, systématiquement diabétique.
Age 51 ans. né après 1972. Santé pas garantie comme avant cette date avec des vaccins « total ».
A Madagascar c’est l’âge proche de l’âge d’espérance de vie.
– Est-ce qu’il est vacciné depuis l’enfance ou même durant l’âge adulte ?
En l’observant il a le foie pas bien en tout cas.
Vous savez l’adage : « Uniquement dans le corps sain que l’Esprit reste fort, résistant et sain ».
– Le Président de la transition de Madagascar actuel ne l’est pas. Et ce constat est valable pour tout son entourage. Leur état physique laisse beaucoup à désirer.
Mais tout dépendra aussi de la cadence de déplacements qu’il va entreprendre, seul ou en partageant certains avec les autres qui sont aptes à le délégué.
Etant de formation militaire aura t-il la patience de l’administrateur civil qui est plus résistant aux provocations avant d’engager des répressions. Car il y en aura encore les manifestations qu’il ne souhaiterait pas entendre, comme ni subir de front.
Le plus délicat continuera t-il à honorer les contrats d’Etats à Etats en bonne et due forme, conformément aux dispositions légales, aux règles internationales en vigueur ?
Répondre