Thierry Rakotonarivo fait son « come back » à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). À Tsimbazaza, vendredi en fin de journée, l’Assemblée nationale a désigné Thierry Rakotonarivo pour reprendre le siège de représentant de la Chambre basse au sein de la CENI, l’institution chargée de piloter les opérations électorales à Madagascar. La décision intervient rapidement après la destitution de Houssen Abdallah, et marque le retour d’un administrateur civil déjà rompu aux mécanismes internes de l’organe.
Le vote parlementaire a pris la forme d’une formalité, le nouveau membre étant le seul candidat en lice. Les 57 députés présents ont tous glissé un bulletin en sa faveur. Dans son allocution de remerciement, Thierry Rakotonarivo a juré de défendre l’honneur de l’Assemblée nationale et de faire entendre sa voix « là où il faut ». Il a aussi insisté sur sa disponibilité vis-à-vis des élus, affirmant qu’il mettra les prérogatives liées à son poste au service des attentes de la représentation nationale. Une déclaration qui souligne la dimension politique de ce mandat, au sein d’une institution dont l’indépendance reste un sujet de vigilance permanente.
Avant cette élection, Thierry Rakotonarivo était directeur de cabinet de Siteny Randrianasoloniako. Mais son nom renvoie surtout à son passage antérieur à la CENI. Sous la présidence de Hery Rakotomanana, il en avait été vice-président, participant à la préparation technique et administrative des scrutins. Durant cette période, il s’est retrouvé au cœur d’une séquence particulièrement sensible : c’est lui qui avait rendu publique l’existence de doublons dans la liste électorale. Dans le microcosme politique, certains avaient vu dans ces doublons un facteur ayant pu faciliter le retour d’Andry Rajoelina au pouvoir, tandis que d’autres responsables avaient relativisé leur impact, les attribuant à des erreurs administratives et à des problèmes de mise à jour des données.
La révélation avait déclenché une crise ouverte au sein de la CENI et des frictions avec la présidence de la République. Le climat s’était durci au point que Thierry Rakotonarivo a évoqué, à l’époque, des pressions politiques répétées et une hostilité croissante du pouvoir en place. Dans ce contexte tendu, mais surtout sous la pression du chef de l’Etat de l’époque, il a fini par démissionner en mars 2020, quittant l’organe avant la fin de son mandat.
Son retour se produit aujourd’hui dans une CENI à nouveau en recomposition. Houssen Abdallah, qui occupait le siège au nom de l’Assemblée nationale, a été révoqué le 19 novembre par la Haute Cour constitutionnelle pour incapacité physique liée à des raisons médicales. En remplaçant aussitôt l’ancien membre, les députés ont voulu éviter toute vacance au sein de l’organe électoral. Reste désormais à observer comment ce retour d’expérience pèsera sur la gouvernance de la CENI.
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Vos commentaires
L’histoire est un perpétuel recommencement.
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Thierry Rakotonarivo est parmi les techniciens qui maîtrisent les arcanes et les processus électoraux dans le contexte de Madagasikara.
Oui, je l’admet sans ambiguïté, seulement, est-ce qu’il va cette fois mettre ses capacités au profit des objectifs d’une vraie Refondation de la République ?
Est-ce qu’il ne va pas agir pour le compte de Siteny Randrianasoloniaiko ?
Thierry Rakotonarivo sait pertinemment que Rajoelina n’a jamais remporté l’élection présidentielle de 2018, mais il ne l’avait dévoilé que plus tard... après une mésentente diffuse teintée de relent de trahison et lâcheté manifestées par l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats...
Ce n’est pas pour rien que le caïd avait fait introduire des armes dans le cas où les résultats de l’élection de 2018 n’étaient pas conformes à ses souhaits et attentes... amenant l’Amiral à exiger la suspension des campagnes électorales au mois de septembre 2018...
Bref, pour réussir la Refondation de la République, la technicité ne suffit pas...
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C’est une élection illégale si on se réfère a l’article 10 de la loi sur la CENI. En effet un ancien membre ne peut pas être réélu immédiatement après son précédent mandat ou même s’il a démissionné. Mais actuellement a Madagascar c’est l’illégalité qui est maître
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Ce n’est pas une fonction élective.
C"est poste administratif.
Et il en a le profil normal.
Il faut arrêter de tout mélanger.
Et quelles soient ses penchants politiques , il en a le droit comme tout citoyen.
MAIS
il doit être intellectuellement propre et respecter les obligations de sa charge.
Ex : un juge nommé par Trump ,une fois poste , ne se plie pas aux lubies de Trump.
Il s’exprime en droit...démocratiquement.
La période mafieuse avait fait de Madagascar une République bannière...
Le ménage s’impose pour les institutions, comme pour les esprits .
D’autant que la tâche est lourde et vaste.
A cœur vaillant, rien d’impossible disent les scouts !
et personne n’est infaillible, aux contre pouvoirs de DENONCER A BON ESCIENT.
Bekily : vous n’ avez pas à faire à des boyscouts , moins encore enfants de coeur ... !
Finalement, le Colonel de la refondation ne trouve pas pourquoi on doit dissoudre toutes ces institutions, parce qu’elles se montrent toutes complaisant ses agissements, et exécutent ce qu’il veut,...Il les garde toutes,...!
Contrairement à ce qu’il avait déclaré le 14 octobre à Ambohitsorohitra.
Petit à petit, nous découvrons leur vrai visage,
Encore une fois, une minute de silence pour la Gen Z, les vrais tremplins et oubliés de ce régime.
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ya bon banania ...
Madagascar ne manque pas de talents , mais il faut mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ou « the right man at the right place » .
Cet Administrateur civil a vécu des moments terribles après sa déclaration sur les doublons , sur l’accession de Rainilainga au pouoir en 2018 .
Il a même connu le affres de la prison , et a dû se cacher longtemps après sa période de purgatoire .
Maintenant nous espérons qu’il va nettoyer les écuries d’Augias , comme dans tous les domaines de l’Administration Malagasy .
Ce n’est pas gagné , vu le retour des anciens du Calife au niveau des Préfets et sous Préfets , au niveau du Ministère de l’AGRICULTURE , du Transport , et bien d’autres domaines non identifiables .
Même au niveau des Eglises , les loups s’y sont engouffrés ...
L’ International Faneva , gloire du Football Malagasy a mis le pied dans le plat , en dénonçant les détournements au sein de la FD Malagasy de Football , dont le Président cumule les fonctions de Député , mais aussi dans les autres FD , comme le Karaté avec Emile du TIM , transfuge au TGV , à l’Athlétisme , au Judo où Siteny règne en Maître ...et bien d’autres , pour ne pas dire la totalité des FD. Le vers est dans le fruit , et il est temps de s’employer à la vraie refondation .
Madagascar ne manque pas de talents , et il est temps de mettre les compétents , à la place des amis du vainqueur , et la pendule à l’heure ...
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Madagascar ne manque pas de talents , mais il faut mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ou « the right man at the right place » .
Cet Administrateur civil a vécu des moments terribles après sa déclaration sur les doublons , sur l’accession de Rainilainga au pouoir en 2018 .
Il a même connu le affres de la prison , et a dû se cacher longtemps après sa période de purgatoire.
Maintenant nous espérons qu’il va nettoyer les écuries d’Augias , comme dans tous les domaines de l’Administration Malagasy .
Ce n’est pas gagné , vu le retour des anciens du Calife au niveau des Préfets et sous Préfets , au niveau du Ministère de l’AGRICULTURE , du Transport , et bien d’autres domaines non identifiables .
Même au niveau des Eglises , les loups s’y sont engouffrés ...
L’ International Faneva , gloire du Football Malagasy a mis le pied dans le plat , en dénonçant les détournements au sein de la FD Malagasy de Football , dont le Président cumule les fonctions de Député , mais aussi dans les autres FD , comme le Karaté avec Emile du TIM , transfuge au TGV , à l’Athlétisme , au Judo où Siteny règne en Maître ...et bien d’autres , pour ne pas dire la totalité des FD. Le vers est dans le fruit , et il est temps de s’employer à la vraie refondation .
Madagascar ne manque pas de talents , et il est temps de mettre les compétents , à la place des amis du vainqueur , et la pendule à l’heure ...
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Lékopé,
J’ai cru que seuls les oranges sont pourris, mais, en vous lisant, on comprend que la pourriture se répand partout et contamine presque tout le monde.
Boloky
Tu as une lecture à vision trouble....
Ne tombez pas sur l’erreur des régimes précédents.
"Le gel des comptes du groupe Sodiat n’a pas seulement touché une entreprise. Il frappe de plein fouet près de 4 000 employés et, avec eux, leurs familles. Depuis ces derniers jours voire semaines, l’activité se retrouve paralysée et les travailleurs, eux, vivent avec la peur au ventre. Beaucoup redoutent des retards de salaire, des suspensions d’activité, voire des pertes d’emploi à terme. Les familles qu’ils soutiennent – souvent nombreuses – s’inquiètent des conséquences sur leur quotidien.
Certains employés craignent déjà de ne plus pouvoir payer leurs loyers. D’autres redoutent déjà l’idée d’être expulsés de leur maison. Sur les bancs des écoles, des milliers d’enfants risquent d’être déscolarisés, faute de moyens. Et dans les foyers, les parents se demandent comment assurer demain, ne serait-ce qu’un repas convenable. Au-delà des emplois directs, les conséquences s’étendent bien plus loin. Des milliers de travailleurs temporaires et saisonniers, dépendant régulièrement des activités du Groupe, se retrouvent eux aussi sans revenu du jour au lendemain. Une véritable chaîne humaine fragilisée.
Lors de la célébration du trentenaire du groupe, le Palais des Sports de Mahamasina était plein à craquer. Tous n’étaient que des employés et leurs familles vivant dans la Capitale. Et encore, cela ne représentait qu’une partie du personnel. En effet, Sodiat compte aussi des travailleurs dans d’autres grandes villes du pays, à Mahajanga, Toamasina, Foulpointe, Taolagnaro, et bien d’autres encore.
« Nous ne savons pas ce qui va se passer », confie un salarié. Et de poursuivre : « Nous voulons juste continuer à travailler et subvenir aux besoins de nos enfants. ». Ce sentiment est partagé par de nombreux employés, pris au milieu d’une situation qui les dépasse totalement. Les proches des travailleurs expriment la même appréhension. Pour eux, l’enjeu n’est pas politique ou judiciaire : il est humain. L’incertitude financière, l’angoisse des lendemains et la peur de voir disparaître leur source de revenus pèsent lourd dans les foyers.
Dans ce contexte particulier, beaucoup espèrent qu’une solution pourra être trouvée afin de protéger les emplois et éviter que les familles ne subissent davantage les effets d’une affaire qui les touche de plein fouet alors qu’elles n’y sont pour rien. Pour exprimer leur solidarité et rappeler la réalité humaine derrière cette crise, les employés ont décidé de tenir un grand regroupement ce jour. Une manière pour eux de se soutenir mutuellement, de montrer leur unité et de faire entendre, pacifiquement, les difficultés qu’ils traversent."
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Si les infractions de leurs propriétaires sont avérées.
Le tribunal devrait nommer des mandataires, en attendant, afin que ces sociétés puissent continuer de fonctionner.
@ Isandra
Il frappe de plein fouet près de 4 000 employés et, avec eux, leurs familles
C’est géré ça ! Ils vont toucher deux fois plus qu’avant , rien que la confiscation des avoirs de ces Jiolahimboto Orange suffi largement pour couvrir 10 ans de salaire.
Il faut Taper fort et Profond monsieur le Colonel. En temps de Guerre avoir Pitié est une faiblesse dixit un célèbre Chef de Guerre.
Rajoelina avait foutu sur la paille 5.000 employés de TIKO !!!
MEMOIRE COURTE ET SELECTIVE
LA BOLOKY ????
Néanmoins
Ces entreprises pourraient être mises SOUS SEQUESTRE DE L’ETAT...jusqu’à elucidation des faveurs dont elles auraient beneficiees.( licence privilégiée , subvention, detaxe privilégiée, investissements d’Etat indus, monopole, avantages bancaires privilégiés, etc )
ET AVEC DES REFORMES DES LOIS SOCIALES
EN CRIMINALISANT L’INFORMEL si cher aux fozas,
– les PATRONS seront
OBLIGES D ’EMBAUCHER NORMALEMENT S’ILS VEULENT CONSERVER LEURS AFFAIRES ! !
– les sous-traitants souvent esclavagistes à mettre sous haute surveillance.
Vous vous etes soucié des entreprises TIKO et les centaines de personnes que vous avez mis à la rue et sur la paille et là vous venez nous la jouer à quoi au juste ? vous obstiner à essayer de vous donner « bonne conscience » avec la mentalité plus qu’ avariée et nauséabonde qui vous incarnez et véhiculez ???
2 PNEUS & FEU !