Avant même d’avoir commencé, la Concertation nationale, censée être une plate-forme de cohésion et de discussion nationale vers la refondation, a connu de vives polémiques. Le choix des autorités de confier son organisation au Conseil chrétien des Églises (FFKM) a provoqué une levée de boucliers de la part de ceux qui ont pointé du doigt l’existence d’autres confessions qui ne sont pas représentées au sein de la FFKM, à commencer par les adeptes des cultes traditionnels. Ensuite, la déclaration télévisée d’un membre du comité d’organisation affirmant qu’Andry Rajoelina avait été invité a mis le feu aux poudres, obligeant le ministre de la Culture et de la Communication et les Chefs d’Église du FFKM à jouer les pompiers hier en début de soirée pour démentir cette invitation.
Les polémiques sur ces deux points tournent autour de la notion d’inclusivité, mais appliquée dans deux sens différents : ceux qui s’offusquent du choix du FFKM le font en dénonçant un manque d’inclusivité par rapport aux autres confessions, tandis que ceux qui s’offusquent de l’invitation de Rajoelina assument le choix de son exclusion, sous divers prétextes qui ne sont pas nécessairement illégitimes.
Sur le premier point, on peut toutefois comprendre le choix qui s’est porté sur le FFKM, qui est la seule institution de la société civile capable de montrer une couverture du territoire national et de coordonner les actions depuis le niveau fokontany jusqu’au niveau national. Toutefois, le FFKM devra faire attention à deux points essentiels : un, élargir la participation à toutes les sensibilités confessionnelles et ne pas tenter d’utiliser son rôle d’organisateur au bénéfice de ses paroisses ; deux, se garder de toute velléité de mettre fin à la laïcité de l’État, comme certaines rumeurs (heureusement, semble-t-il non fondées) le véhiculent sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours.
Le FFKM a joué un rôle politique majeur depuis sa création en 1980, ce qui a poussé les Présidents Ratsiraka et Rajoelina à favoriser l’émergence des sectes pour tenter de contrebalancer son influence. Toutefois, son activisme pro-Ravalomanana à partir de 2002 lui a définitivement fait perdre l’image de neutralité nécessaire pour agir en médiateur dans les affaires nationales. Facteur aggravant : la position de vice-président de l’Église protestante (FJKM) du Président Ravalomanana. Le FFKM a payé cher cette perception, et l’Église catholique (EKAR) a tenu à montrer ses distances, ce qui a été constaté notamment lors de la crise de 2009 et les années suivantes par l’activisme pro-Rajoelina de Monseigneur Odon Marie Arsène Razanakolona, Archevêque d’Antananarivo. Il semblerait que cela ait même fini par lui barrer la route vers le pourpre cardinalice.
Sur le deuxième point, il y a deux façons de raisonner sur le sujet de cette invitation qui aurait été envoyée à Rajoelina dans le cadre de la Concertation nationale.
Primo, soit l’on considère que ladite conférence doit permettre la réconciliation et l’union nationale, et dans ce cas tous les leaders politiques ayant une assise et des partisans devraient avoir une place à la table des discussions. Quoi que l’on pense de Rajoelina, on ne peut nier que malheureusement, il continue quand même à avoir un certain poids politique dans certaines couches de la population, en particulier les moins instruites.
Secundo, soit l’on considère que le sujet de la réconciliation nationale n’est pas important, et que toute exclusion n’aura pas de conséquence. On se souvient qu’il revient systématiquement après chaque crise, et le Président Zafy en avait même fait son cheval de bataille en mettant en place le Conseil pour la réconciliation nationale (CRN) après la crise de 2002. Malheureusement, tous les chefs d’État qui se sont succédé depuis ont snobé la question sous divers prétextes, avec les conséquences que nous constatons aujourd’hui.
Vérité d’abord, réconciliation après
Il faudrait donc savoir ce que nous voulons et décider de la démarche pour y parvenir, mais ne pas faire le « te hividy ny lohany fa matahoatra ny masony » : avoir envie de réconciliation, mais ne pas oser entamer certaines étapes nécessaires, même désagréables. Il n’y a en effet que deux perspectives possibles : admettre que la refondation vers une cohésion nationale doit rassembler toutes les parties ayant quelque importance sur l’échiquier politique, ou bien prétendre que cette cohésion nationale peut se faire en discriminant certains groupes qui nous déplaisent.
Cela étant dit, que ce soit en Afrique du Sud ou au Rwanda, qui ont mené avec succès des processus de réconciliation pour tourner la page de l’apartheid ou du génocide, il y a eu des actions préalables visant à établir la vérité indispensable au pardon. Or, de nombreux actes et responsabilités de Rajoelina restent encore dans le flou, tant en matière de violation des valeurs démocratiques que des principes de l’État de Droit. On ne peut donc pas décemment lui accorder un pardon et laisser l’impunité s’installer dans ce flou non artistique. Que la lumière soit d’abord faite sur toutes les exactions, puis que le pardon soit demandé en tenant compte des réparations (par exemple, restitution des montants détournés), avant que ce qui est pardonnable soit pardonné. Quant au reste, que la Justice sereine effectue son travail. On pourra donc s’interroger sur la précipitation dans l’organisation de la Conférence nationale, alors que des préalables judiciaires et méthodologiques restent à peaufiner. Heureusement toutefois que le processus va prendre six mois, ce qui permettra de rectifier ce qui est nécessaire en cours de route.
Enfin, on s’étonnera que des membres éminents de la société civile et la Gen Z n’aient pas été invités à la cérémonie d’ouverture de la Concertation nationale, s’il faut en croire leur conférence de presse hier. Cela est non seulement incongru, injuste et injustifiable, et rajoute au caractère brouillon et bâclé dans l’organisation de cet évènement important. Est-ce un style ala-safay [1], ou bien le reflet de la volonté des politiciens d’écarter les potentiels empêcheurs de tourner en rond ?
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Vos commentaires
Bonjour à tous !
L’organisation d’une telle concertation nationale doit pouvoir intégrer dans ces rangs toutes les sociétés et les mouvements sans celles aux connotations criminels. Je pense, que dans cet appel FFKM et les autres mouvements devraient insister de toutes leurs forces, pour que toutes les sociétés civiles, mais surtout GenZ soient intégrée dans cette concertation ! C’est une condition Sine qu’à non ! Sinon, FFKM ne doit pas participer dans un simulacre de concertation !
Par contre GenZ doit enfin se restructurer et donner l’image d’une organisation ayant sa vrai place dans la vie sociale et pas un mouvement chaotique mal organisé !
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Pourquoi pas, les Gen Z (Citadins/Ruraux).ne creeront-elles pas une plateforme genre “Tanjona 2030” (Qu’importe le nom
)
– Imagine un endroit où les jeunes peuvent dire : “Hé, voilà comment on veut que Madagascar avance !”
Ben c’est exactement ça. « Tanjona 2030 » , c’est une plateforme où tu peux donner ton avis, proposer des idées, voter pour celles des autres… bref, participer sans devoir être ministre ou expert.
– Tu peux y aller depuis Internet, une appli, même par SMS si t’as pas de data. Donc oui, même si t’es au fin fond du fokontany enclavé, tu peux quand même participer. Inclusivité niveau boss.
– Il y a plusieurs thèmes : emploi, climat, éducation, gouvernance. Tu choisis ce qui t’inspire, tu balances tes idées, et tu vois ce que les autres en pensent.
– Les idées qui cartonnent le plus sont ensuite retravaillées par une team mixte (jeunes + experts) pour devenir de vraies propositions que le pays peut utiliser.
En mode : “Ton idée devient un vrai plan national.”
– Le but ?
Que les envies des jeunes deviennent des actions concrètes, transparentes, et qui aident Madagascar à avancer sans drama.
Suggestion de chronogramme simplifiée (A afficher dans les +17.000 Fokontany)
– DÉCEMBRE 2025 : Constitution du comité d’organisation + Charte Neutralité
– JANVIER 2026 : Inclusion des acteurs (Voir les conditions dans l’article) + Lancement commission Vérité
– FÉVRIER-MARS 2026 : 17 000 assemblées fokontany (Phase Ascendante)
– AVRIL 2026 : 8 ateliers thématiques nationaux
– MAI 2026 : Rédaction Pacte National (50 engagements prioritaires)
– JUIN 2026 : RÉFÉRENDUM + Rapports Commission Vérité
JUILLET 2026 : Début exécution AGILE (sprints trimestriels)
2027-2030 : Suivi rigoureux et des Évaluations annuelles
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pacte de quoi ????
référendum instrumentalisé !
SANS REVISION CONSTITUTIONNEL
==> S"ATTENDRE A DE LA MANIPULATION ++++
Bonjour. La véritable difficulté pour une concertation sera la confusion systématique entre analyse de situation et tribune de revendication. Ayant identifié les besoins vitaux de la population et les solutions immédiates, pourquoi ne pas mobiliser tout le monde et diffuser un plan d’actions de réhabilitation qui ont d’ailleurs commencé à être mises en oeuvre ?
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Refondation, pour faire simple, c’est de mettre en place une nouvelle fondation, sûre et durable, résistante aux aléas...
Pour dire, éviter de construire sur les restes de l’ancienne fondation, et d’enlever carrément du lieu tout ce qui peut encore subsister de l’ancienne structure desagrégée...
Mais à y observer de près, qu’est ce qu’on observe aisément dans cette parodie de refondation ?
D’abord, le FFKM qui avait échoué lamentablement depuis 1990, 2002 et 2009, en essayant d’œuvrer pour l’avènement d’une nouvelle Republique permettant l’expression d’une concorde nationale ainsi que des mécanismes constitutionnels à l’abri de toutes tentatives d’accaparement des autorités et des ressources du bien commun...
Et les partis politiques, les mêmes qui avaient contribué de près ou de loin à l’avènement des crises politiques successives sur fond de trahison, de déni de justice, de refus de partage de privilèges, de désaccords sur le partage de pouvoir, d’opportunités d’enrichissement illicite qu’on veut départager entre alliés de fortune...
Mais au fond, une vraie refondation, dans la pensée et structure de raisonnement purement Malagasy, ce qu’on désigne par « fanorenana ifotony », c’est le fait de mettre en place des mécanismes et modalités ne permettant plus à des partis politiques de devenir une fois au pouvoir de ne plus agir comme des associations de malfaiteurs (Arema, Avi, Tim, HVM, Mapar/IRMAR..) , de ne plus pouvoir manipuler les processus électoraux, et surtout de ne plus permettre une centralisation des autorités et du pouvoir de décision.
Ils sont tous là présents actuellement , ils ne vont jamais mettre en place un mécanisme contraire et s’opposant à leurs objectifs et pratiques depuis 50 ans, ils ne vont jamais éliminer et anéantir des opportunités et possibilités déjà éprouvées permettant de s’enrichir et dominer la scène politique et économique...
Bref, il n’y aura jamais de refondation réellement bénéfique pour Madagasikara à élaborer voire à imaginer tant que les partis politiques Malagasy sont invités à la table dans le cadre d’une concertation pour « la République »...
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Vohitra est bon bonne ?
Vohitra est bon bonnes
Pourquoi certains peuvent poster des emoji et pas d autres ?
Zé tite idea ha ha
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La refondation républicaine devrait se focaliser sur les changements radicaux ,basée sur l’émancipation de chaque structure en l’occurrence sur la politique du « fokonolona » impliquant chaque fokontany pour transférer d’une partie les responsabilités basiques afin gérer la vie communale . Le FFKM ,en jouant le rôle de médiateur pour calmer le jeu devrait rester apolitique ,...Normalement un militaire devrait rester également apolitique en parlant de refondation ,un terme mélangé à la transition militaire pour le préparatif à l’élection présidentielle d’ici deux sauf changement .
En parlant de la concertation ,au fond c’est quoi ? la réconciliation des partis politiques ayant déjà existés ? ou de parler des programmes sociétaux pour remonter la pente ? pourtant les revendications de la génération GENZ en parlant des coupures de l’électricité et de l’eau sont des choses concrètes pour améliorer le bien être et le quotidien des malagasy.
Pourquoi les responsables de la GENZ n’ont pas créé de parti politique comme socle refondateur considéré comme le pilier de cette refondation ,vu qu’il y a eu toujours de fossé entre les dirigeants et le peuple lambda .La corruption et les détournements .
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Compléments : afin de gérer,....d’ici deux ans .
Tout le monde est invité à donner son avis , sans exclusion à cette concertation Nationale .
Ne cherchons pas des excuses fallacieuses pour après dénoncer son échec .
La première étape est la prise de responsabilité de chaque individu à porter sa contribution .
Quelles sont succintement les étapes à suivre ?
– Commission de vérité et réconciliation comme en Afrique du Sud , et au Rwanda .
– Recueil des doléances de chacun .
– Mis en place Officiel d’un Comité de suivi , qui sera Gardien de cette Refondation , d’une façon pérenne .
– Mis en oeuvre de toutes les revendications de la Population .
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ON NE PACTISE JAMAIS AVEC LE DIABLE !
Je maintiens toujours mon point de vue que le FFKM est une bande de faux-culs et qu’« inviter » le tyran sanguinaire en fuite à DubaÏ est une prime à l’impunité !
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Ratovo
Il faut l’extrader le tyran pour le juger .A bannir si le FFKM essaie de réconcilier avec les voleurs .
La problématique : Faire la politique c’est faire de business pour ses intérêts personnels respectifs .Comme il existe une centaine de partis politiques à Madagascar pour exister ,imaginer le cafouillage pour rester au même statut dans lequel Madagascar se retrouve même après Radomelina .Ny omaly tsy miova .
– Normalement ,le rôle du FFKM en jouant le rôle de médiateur ,moralisateur c’est de réconcilier le vahoaka (le peuple ) avec les dirigeants afin de s’occuper réellement l’avancement réel dans la vie quotidienne des malagasy .
– La moralisation issue de cette concertation normalement c’est de renouer le tissu social auquel le but de cette réconciliation est de se focaliser sur le programme sociétal ; créations d’emplois ,d’innovations structurelles ,combattre les précarités ,la paupérisation collective, l’ insécurité et de changer de mentalité ,....Certes le FFKM a échoué surtout pendant le règne du calife ....Le FFKM devrait se refonder ,reformer pour garder son image car ce n’est pas la foi ,ni la religion de base qu’il faut mettre en cause mais l’instrumentalisation de cette dernière pour faire la mainmise comme l’instrumentalisation de la constitution par le tyran en fuite quand il était au pouvoir.......
Bonsoir djiaby
Je plussoie vos dires pour ne pas dire que le FFKM est une « association » dont il faut plus que de se méfier !
Depuis le 17 mars 2009 à l’Episcopat Antanimena, avec la vue de nombreux membres des forces de défense et de sécurité brandissant des Kalachnikovs sous les yeux d’un monseigneur plutôt jubilant de joie ineffable, j’ai cessé de croire à l’efficacité du FFKM à intervenir dans le système politique et économique de Madagasikara...
Et le même monseigneur impliqué dans sa participation dans le tournage du feuilleton « Apollo 21 » plus tard...
Non, ne joue pas aux pharisiens chers monsieurs !
Ceux qui ont pillé, détruit et ravagé notre pays Madagasikara sont tous des croyants... Et se disant pratiquants en plus...
Non, arrêtez de vos comporter comme Caiphe bon sang !
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Aslm alkm
« Refaire la démarche et s’attendre à des résultats différents relève de la folie » Einstein
C’est du temps et de l’argent car les fokontany sont démunis à 99% dans les sens du terme et leur chef contesté idem pour tous les élus et les nommés. Que peut-on attendre de telles désolations ? Laissons les élites , les intellectuels et organisations diverses avancer leurs idées et sélectionner les meilleures pour Participer à un conclave. Les résolutions seront à envoyer à l’Assemblée nationales pour en faire une loi et leurs donner une force obligatoire.
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Chacun apporte sa compétence et le pays sera bien dirigé. Sans immixtion de chacun sur domaines dont il n’a pas la compétence est déjà un plus pour le pays.
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cela s’appelle TAMBOUILLE !
Lire :... même démarche...de l’argent perdus...
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Les idées seront sélectionnées en conseil de ministre et leurs auteurs invités en conclave avec le conseil de ministre et ce derniers les formules en projet de loi à voter par une AGE des parlementaire : C’est du temps et de l’argent économisé, et un plus pour la refondation et l’État de droit dans notre pays à moyen que l’objectif est de se servir pour obtenir une légitimité mais pas de servir le pays.
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Cette transition manquerait-elle d’un savoir-faire pour installer le changement, au point, de devoir confier l’organisation de sa conférence de réconciliation à une instance, religieuse ?..
Ce choix, plutôt, ambigu, pose de nombreuses questions dont celle, essentielle, de sa capacité, personnelle, à remodeler l’organisation d’une société, attachée à un certain conservatisme, endémique…
En effet, après s’être accaparé du pouvoir, « vite, fait, bien fait ! », ce quarteron de colonels ne sait que faire de son nouveau joujou, « le service, après-vente ! », sinon, celui de refiler, à d’autres, la patate, chaude, d’une réconciliation, rétive, à se laisser manœuvrer et surtout, à se remettre en question…
Le choix, emprunté, du médiateur s’annonce, roublard et mal ajusté, avec sa version, uni confessionnelle, et, exclusive, qui fait entrer, sur la scène politique, le religieux, après le militaire, dans un espace où leurs vocations, premières, devraient se situer, résolument, ailleurs !..
D’autant qu’il met en évidence, une préférence, ethnique, estompée, au détriment d’une province, de confession, différente !…
Prendre le parti-pris ? d’un choix, forcément, orienté, pour désigner les chefs d’orchestre, en objectif de réorganiser le marasme, ambiant, conduira vers un consensus, délicat, en radicalisant, ceux, qui se seraient sentis, ostracisés par ce choix, avant que ne débute cette kermesse du nouveau savoir-vivre, ensemble..
Une telle conférence pointe la difficulté du pouvoir, en place, à être en phase, avec les desiderata d’une société, déconnectée du politique mais, surtout, qui met en évidence, le déphasage de ces militaires vis à vis de ce quotidien, vécu par le plus grand nombre…
Cela révèle, aussi, la très mauvaise représentativité des élus de la nation, conséquences, inévitables de l’échec, cuisant, d’un suffrage universel dépouillé de sa substance par l’ancien pouvoir qui en avait fait, une machine à courtisans, incapables de faire remonter, au sommet l’état, cette réalité qui aura besoin de palabres, interminables, pour être mises à jour !..
De toute évidence, cette transition manque à ses obligations, premières, celles d’installer un climat de confiance au sein d’une société qui commence à découvrir l’envers du décor d’une société qui a été phagocytée par Rajoelina en plaçant, à chacun rouage, essentiel, des taupes en capacité de freiner ou de falsifier le changement, promis…
Cette initiative, enfin, remet en actualité, une société, qui, à chaque nouvelle crise de gouvernance fait réapparaître des ruptures innombrables entre, le politique, le militaire et le monde du quotidien qui peinent à trouver un terrain d’entente, commun, du, en grande partie par ce chacun pour soi, imposé par le quotidien et, un conservatisme des milieux, favorisés, qui refusent toute concession et compromis ou pertes de ses avantages, informels..
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Que de bla bla pour au final dire quoi ???
Belle analyse Kartell !
Se concerter pour refonder quoi ?
Il faut d’abord avoir une petite idée de la société malgache dans son ensemnble et depuis le début du peuplement de l’île. Voir Serneels et al.
Mais c’est mal parti quand on lit les 2 deux derniers ouvrages portant sur l’histoire du pays. Les auteurs ont très mal vielli, alors qu’ils étaient des chercheurs indiscutables il y moins de dix ans.
Il n’y a que quelques bases sur lesquelles ont peut commencer à réflchir :
– Nous parlons une seule langue, avec ses variantes régionales. C’est pourquoi on peut communiquer avec les concitoyens. Et cette langue nous renvoie aux civilisations indopacifiques. Inutile d’evoquer l’Afrique du Sud , le Ruwanda ou autres pays d’Afrique.
– Deux formations sociales ont coexisté jusqu’à la colonisation : la monarchie et les institututions communautaires. Et la notion de démocratie a touours été un produit d’importation et d’aliénation.
– Autre produit d’importation : le christianisme et le monothéisme sous toutes ses formes. Comme ailleurs, nous sommes les champoins du syncrétisme. Radama disait d’ailleurs que les religions sont des jouets pour les enfants. Je laisse de côté Marx, je préfère les Marx brothers.
Essayons d’abord de trouver ce qui nous uni et le reste suivra. Mais sur des décenies
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par INFOS MADAGASCAR TV
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