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lundi 13 octobre 2025
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11 octobre à 13:09 | Le Veilleur alias l’Eveilleur (#11851)

La KAKISTOCRATIE , l’ultime violence de RAJOELINA et consorts

Les « 5 Piliers de la KAKISTOCRATIE ».

Ce chef-d’œuvre de gouvernance inversée où l’excellence est un handicap et la DECADENCE, une vocation !

Les 5 Piliers de la kakistocratie (ou comment briller sans talent !)

 1. L’Incompétence : le nouveau génie de la kakistocratie

Pourquoi s’embarrasser de compétences quand on peut promouvoir la loyauté aveugle et l’ambition débridée ?
Dans ce système, les postes ne vont pas aux meilleurs. Quelle idée dépassée ! mais à ceux qui savent dire « oui » très fort et très souvent (Voire une illustration lors de la télé-réalité de ANR).
Et attention, ici, l’incompétence n’est pas juste tolérée : elle est célébrée comme une forme d’authenticité brute.
Ajoutez une pincée d’illusion de performance, saupoudrez d’un bon effet Dunning-Kruger, et voilà : les plus ignorants deviennent les plus influents. Magique !

 2. La corruption : un art de vivre
Dans cette grande symphonie de l’intérêt personnel, le bien commun est un concept folklorique.
Les dirigeants ? Des chefs d’orchestre du copinage, œuvrant avec passion pour leurs poches et celles de leurs amis.
Ici, le piston n’est pas un problème, c’est une compétence clé. Et si vous n’avez pas de réseau, c’est que vous n’avez rien compris à la méritocratie version kakistocrate.

 3. L’eradication des contre-pouvoirs : silence, on règne
Pourquoi tolérer la critique quand on peut l’éteindre ?
Les institutions indépendantes ? Trop risqué. Mieux vaut les neutraliser ou les remplir de fidèles.
Justice , médias , organes de contrôle : tous soigneusement vidés de leur substance pour garantir une gouvernance sans accroc , ni contradiction.

 4. La manipulation : l’info, version origami
Mensonge, rumeur, storytelling mystique : bienvenue dans le royaume de la vérité alternative.
Ici, on ne gère pas les problèmes, on gère la perception.
Un scandale ? Vite, un écran de fumée. Une erreur ? Un bouc émissaire. Une question ? Une diversion.
L’opinion publique devient une pâte à modeler entre des mains expertes en enfumage.

 5. La fourberie : l’honnêteté, c’est pour les faibles
Reconnaître ses erreurs ? Quelle drôle d’idée.
Dans ce monde merveilleux, la faute est toujours ailleurs, et la mauvaise foi est une stratégie de long terme.
Les dirigeants se couvrent mutuellement avec une loyauté de mafieux, et la malhonnêteté devient un signe de leadership affirmé.

Bref, plus tu triches, plus tu montes.

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