Des employés de la Jirama menacent à nouveau de faire une grève générale à partir du mardi 11 novembre. Ils annoncent la fermeture des agences et l’application d’un service zéro.
Le mouvement, initié par le syndicat des employés de la Jirama (SMJ), mette à nouveau la pression sur gouvernement sur le nouveau statut de l’entreprise, qu’il juge défavorable aux travailleurs. Ce syndicat exige son annulation ainsi que le départ du directeur général, Ron Weiss. Ce dernier, victime d’une tentative d’assassinat, a récemment dénoncé la présence d’une mafia au sein de la Jirama qui vole le carburant ainsi que des employés qui se livrent à d’autres activités illégales. La direction qui a affirmé vouloir mettre fin à ces dérives se heurte toutefois depuis des mois à de fortes résistances internes.
Au mois de septembre la compagnie a rapporté 50 licenciements et 30 détentions préventives d’employés de la compagnie. Ceux-ci sont soupçonnés de corruption, de comportements inappropriés, allant de demandes d’argent lors des installations électriques au détournement de fonds dans les caisses, en passant par les vols de carburant.
Dans un court communiqué publié sur sa page Facebook, la direction de la compagnie, dénonce les perturbations orchestrées par quelques individus au sein de la Jirama. « N’ayant pas réussi à convaincre leurs collègues de se mettre en grève, ils ont de nouveau coupé l’électricité au siège de la Jirama à Ambohijatovo ambony et à l’agence Ambatonakanga aujourd’hui. », déclare le communiqué.
D’après le communiqué, ces individus exigent l’abandon des poursuites des employés emprisonnés pour détournement de fonds, de vol de carburant et branchements illégaux d’électricité et d’eau.
-----





Vos commentaires
pas vu = pas pris
pris = pendu
C est la règle du jeu
Répondre
Salama djiaby
« on le sait depuis plus que longtemps pour ne pas dire toujours, ce que R Weiss a découvert et ne peut rien faire devant la mafia qui vampirise cette société. »D’après le communiqué, ces individus exigent l’abandon des poursuites des employés emprisonnés pour détournement de fonds, de vol de carburant et branchements illégaux d’électricité et d’eau" .
RIEN QUE ÇA !!! fouttez moi ça dehors manu militari, et si besoin en prison !
Quant aux syndicats, comme les brebis galeuses ça s’ assaini ...
La confirmation est avérée que cette mafia appuyée par les loges Lion’s & Rotary’s ainsi que ces syndicats sont à neutraliser le plus rapidement possible et seuls des militaires peuvent le faire, meme un président avec toute la bonne volonté du monde ne peut y parvenir, car la réponse et arme de l’ adversaire est tout simplement , chantage, menaces sur vos proches ou votre mort !
Il faut me mettre toutes ces pourritures en prison quitte à en construire de nouvelles , ce comportement n’ a que trop duré, et gangrène toutes les sociétés qui pourraient être lucratives et florissantes depuis l’ indépendance, avec comme carburant locomoteur la corruption !
Tous comportements délictueux doivent être dénoncés autant par les usagers/clients que par ceux en mesure d’ en apporter le témoignage ou preuves et pour cela R.Weiss est plus que bien placé ce qui explique aussi pourquoi la situation n’ a pas changée.
Vous ne pouvez redresser une société sans en changer les causes qui la maintiennent sous l’ eau, idem pour Air mad et certainement raison de la démission de son responsable/directeur !
Gérer des sociétés de cette importance revient à s’ attaquer frontalement à toute cette mafia franc Mac et une certaine aristocratie qui en vit grassement depuis plus de 50 ans ...
Répondre
Les intentions du nouveau pouvoir sont louables et ce départ, sur les chapeaux de roues, à mettre un peu d’ordre dans un système tentaculaire de corruption avec ses ayants-droits démontrant une volonté de tourner, « définitivement », la page au bling-bling, autoritaire et sans avenir..
Taper fort et vite seraient devenus une nécessité, absolue, face à une fuite, potentielle, des sherpas de l’ancienne cour qui entendent échapper aux fourches caudines qui les attendent, inexorablement.
On voit que l’inertie de certains fait de la résistance face la volonté, affichée, de mettre à plat les petits avantages liés à la fonction, « hégémonique », des employés de la Jirama, tête de gondole de ceux qui entendent le changement, mais, uniquement, pour les autres !.
La confusion est grande entre défendre son outil de travail et défendre ses petits avantages, cousins, incestueux, d’une corruption qui ne dit pas son nom !..
On assiste à un phénomène récurrent que celui qui dénonce celle des autres, mais, qui s’abstient d’avouer celle dans laquelle on baigne, considérée, désormais, comme des acquis de…travail !.
Le nouveau pouvoir restera-il droit dans ses bottes ou succombera-t-il à la facilité de lâcher du lest face aux rebuffades des plus virulents pour conserver certains « acquis, informels » ?
Aujourd’hui, se joue la respectabilité et la capacité, effective du nouveau pouvoir à réformer une société, prête à faire des efforts, mais, tant que ce sont les autres qui le fassent …à leurs places !..
Répondre