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mardi 25 novembre 2025
Antananarivo | 12h58
 

Société

Justice

Affaire Rinah Rakotomanga : demande de liberté provisoire rejetée, son avocate dénonce un acharnement politique

mardi 25 novembre | Mandimbisoa R. |  483 visites  | 5 commentaires 

La demande de liberté provisoire déposée par Me Mirantsoa Randriamiarimisaina en faveur de sa cliente, Rinah Rakotomanga, a été rejetée. Hier, l’avocate a affirmé que l’affaire pour laquelle l’ancienne présidente du conseil d’administration de Madagascar Airlines est poursuivie « ne tient pas ». « Il s’agit plutôt d’une poursuite politique », dénonce-t-elle, précisant qu’elle compte produire tous les documents nécessaires pour démontrer l’invalidité de la procédure.

Pour la défense, ce dossier relève avant tout d’un litige commercial. Sans le dire explicitement, cette position laisse entendre que le tribunal de commerce serait, selon elle, le mieux habilité à en connaître. Or, les plaignants — dont l’identité n’a pas été révélée — ont saisi le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) pour dénonciation de corruption. Les accusations retenues contre l’ancienne responsable portent notamment sur un détournement de deniers publics, une complicité de détournement, du favoritisme et un abus de fonction.

Selon les éléments du dossier, Rinah Rakotomanga aurait attribué un marché à l’entreprise de son compagnon alors qu’elle dirigeait le conseil d’administration de Madagascar Airlines. Elle aurait également exercé des pressions sur les autres membres du conseil afin d’obtenir leur aval. Les faits remontent à 2023, sous le régime du président Andry Rajoelina, auquel l’accusée était réputée proche. D’après la défense, le chef de l’État aurait, à l’époque, fermé les yeux pour protéger ses proches.

Rinah Rakotomanga a été arrêtée le dimanche 10 novembre à Antetezambaro, dans une villa isolée de cette commune enclavée de Toamasina, en compagnie de son compagnon. Elle avait déjà été convoquée par le BIANCO, mais n’avait pas répondu à cette convocation, ce qui a conduit à son arrestation. Avant cette interpellation, elle faisait déjà l’objet d’une interdiction de sortie du territoire (IST), aux côtés d’une vingtaine de hauts responsables de l’ancien régime.

Cherchant par tous les moyens à obtenir sa libération, son avocate a aussi évoqué la dégradation de l’état de santé de sa cliente. Mais « elle ne s’en plaint pas », regrette Me Mirantsoa Randriamiarimisaina. Par ailleurs, une campagne de communication dénonçant les conditions de détention à Antanimora prend de l’ampleur : près de 150 prisonnières y dormiraient entassées « comme des sardines », dans des conditions jugées inhumaines. C’est dans l’une de ces cellules que se trouverait actuellement Rinah Rakotomanga.

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5 commentaires

Vos commentaires

  • 25 novembre à 10:10 | RATOVO (#10503)

    Trop facile de persiffler avec un tel argument au ras des pâquerettes de la part d’une avocaillonne certainement de « poursuite politique » . Les éléments à charge sont édifiants et elle n’est pas encore sortie de l’auberge avec l’affaire SMMC. Maintenant pour ces conditions de détention on lui rappelle bien ces propos provocateurs comme conseillère de Rainilainga « Izahay izao no mitondra ka manao izay tianay » La roue tourne et les Rolly Mercia , Lola Rasoamaharo et Malama Manandafy ont aussi bien enduré des emprisonnements arbitraires bien « politiques » !

    Répondre

    • 25 novembre à 12:22 | bekily (#9403) répond à RATOVO

      Ratovo
      Rappelons nous qu’ine MAFIA
      AU SENS DU CODE PÉNAL
      est une
      ASSOCIATION DE MALFAITEURS !!!!

      QU’ON SE METTE BIEN EN TETE
      QUE LA MAFIA RELEVE
      DU
      GRAND BANDITISME !!!!

      Ce que tous les fozas essaient de LENIFIER....

      Francafrique qui crapote dans ce système et ne mérite pas les ronds de jambe du gouvernement...

       L’ambassadeur français qui « REND VISITE » à au ministre de la justice : N’AURAIT PAS DU ETRE RECU....
      C’est une démonstration d’ingérence avec impunité de son EXFILTRATION DE DICTATEUR
       Au contraire le gouvernement devrait DEMANDER DES EXPLICATIONS !

      Le gouvernement s’affiche COMPLICE de.la France ( ou le PM ??? )
      PREUVE ?
      ACCORDS DE COOPERATION
      NEOCOLONIALISTE DE 1960
      TOUJOURS PAS DENONCES, en vue de renegociation
      Ex REFUSER L’INTERVENTION .MILITAIRE !
      Ex REFUSER DE PRIORISER LES INTERETS FRANÇAIS ....
      souvent contre les intérêts Malgaches..corruption.mafieuse aidant
      Ex s ’endetter pour 154 millions de $ pour le téléphérique du FRANCAFRICAIN COLAS ...
      *au lieu de construire une usine de dessalement , qui en boostant l’agriculture malgache NUIRAIT AUX IMPORTATIONS DE PRODUITSC AGRO-ALIMENTAIRES FRANCAIS
      * cause de la chute de R8 en 2009
      ( concurrenceant les produits laitiers français en surproduction à exporter)

      **** POURQUOI ????
      Même le Sénégal l’a fait

  • 25 novembre à 11:56 | bekily (#9403)

    PFFFFFFFFFFFFFF
    Acharnement
    Acharnement
    Certainement pas.

    Le Rejet de « liberté providoire » rejetée est tout à fait normal.

    Rinah est une DELINQUANTE AVEREE,
    MAFIEUSE AFFIRMEE ,qui ne cesse de le proclamer, corrompue.avec TRAFIC D’INFLUENCE de manière certaine ...

    L’incarcération ISOLE LE DELINQUANT du monde exterieur ,
    Empêchant tout contact pour détruire des éléments de preuves.

    L’argument de son avocat n’est qu’une parade polémique comme fait la boloky foza de service...

    La justice s’exerce devant les tribunaux,
    avec Dew arguments juridique
    ET NON
    à coup.de petites polémiques médiatiques....

    Répondre

  • 25 novembre à 12:20 | Isandra (#7070)

    « Selon les éléments du dossier, Rinah Rakotomanga aurait attribué un marché à l’entreprise de son compagnon alors qu’elle dirigeait le conseil d’administration de Madagascar Airlines. Elle aurait également exercé des pressions sur les autres membres du conseil afin d’obtenir leur aval. »

    Déjà, le chef d’inculpation est faussé, à mon avis, il s’agit de favoritisme, mais, non pas la corruption, ni blanchissement d’argent comme annoncé,

    « Le favoritisme désigne tout traitement de faveur par des représentants de l’État, notamment en ce qui concerne l’octroi de contrats publics, les subventions ou l’obtention de postes dans l’administration publique. ».

    Par ailleurs, elle n’était que PCA, n’ayant que pouvoir normatif, mais, elle n’était pas dans la gestion exécutive, qui a la compétence de prendre ce genre décision.

    Répondre

  • 25 novembre à 12:24 | Isandra (#7070)

    S’il s’agit de favoritisme, ce n’aurait pas été pire qu’à l’époque de Ravalo, où tous les contrats de réhabilitation de rues étaient rafalés par la société Alma,...

    Répondre

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